vinylmaniaque.com
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. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « Nostalgie des années soixante »

.

Nouvelle page présentant, comme indiqué précedemment, une synthèse des éditos précédents, de 2007 à nos jours.

https://www.vinylmaniaque.com/repert16/120.html

Une deuxième page, présentant des disques de ma collection : albums chanson française années 80

https://www.vinylmaniaque.com/repert16/121.html



EDITORIAL FEVRIER 2025

Bonjour à tous,

Début du mois… mauvais temps = période particulièrement favorable à l’écoute des vinyles et éventuellement à « aller » sur les réseaux sociaux. Sur Youtube il y a de la matière pour les vinylmaniaques. Conseils « techniques » autour du nettoyage des vinyles, des installations audio… Les machines dites « à ultrasons » que j’ai déjà évoquées finalement, après visionnages de tutoriels, me paraissent bien moins séduisantes. Pour nettoyer de un à cinq disques (suivant le prix de son appareil) il faut attendre au moins une demi-heure. Si comme moi vous vous « mettez » au nettoyage avec plusieurs dizaines de disques en attente, cela fait beaucoup de temps passé… L’engin en plus fait un bruit des plus désagréables. Enfin pour l’installer cela paraît tout de même assez compliqué… Les erreurs, par exemple au niveau de la température de l’eau risquent se traduire par la perte des disques concernés… Certains préconisent « en complément » du nettoyage par ultrasons, censé être « parfait » d’ajouter pourtant des mélanges eau distillée/produits de nettoyage ce qui équivaut à revenir aux machines manuelles infiniment plus pratiques, c’est en tout cas mon avis… Je vais donc en rester à ma machine manuelle déjà décrite dans les éditos du site. J’ai d’ailleurs pas mal de disques à nettoyer qui attendent… Avec « ma » machine en moins de trois heures, temps de séchage compris, une trentaine de disques sont « traités » complètement. J’imagine avec une machine à ultrasons « bas prix » donc généralement traitant peu de disques à la fois au moins deux fois plus de temps passé au milieu d’un vacarme…

Toujours sur Youtube présentation « des meilleurs disques » pour tel influenceur ou tirée d’une revue spécialisée. Pour exemple on va trouver « Aftermath » des Stones à la fin des… « 700 meilleurs disques » sélectionnés ! et un live de Kiss aux premières places ! Surprenant tout de même… Le détail qui tue, la manipulation des disques par certains de ces « spécialistes » des plus maladroite, doigts sur les sillons etc. Heureusement je me rabats souvent surtout sur les documents sonores de Youtube qui souvent sont vraiment très intéressants, même de qualité moyenne. Souvent des trucs filmés à la sauvette mais qui ont l’intérêt de la rareté. Plus des docs que des vrais films musicaux… Mais souvent il y a du bon son…

Mieux vaut, me semble-t-il un bon bouquin. Beaucoup présentent aussi des sélections de vinyles sous différentes thématiques. Il me semble que généralement c’est fait bien plus sérieusement. On peut trouver des bouquins pas cher en très bon état autour des vinyles et/ou de la musique sixties. Dernières trouvailles « Le dictionnaire amoureux du rock » de Decaunes. J’aime bien sa façon d’écrire et partage souvent ses points de vue. Le problème du livre c’est que l’achat neuf coûte une blinde mais en occase très rapidement cela ne vaut presque plus rien au niveau prix d’achat. Au niveau intérêt pourtant je pense qu’un bon livre reste une valeur sûre. Un peu comme le vinyle diront certains. Il me semble que même les vinyles dits à écouter, certes pas n’importe lesquels, restent souvent avec des valeurs de revente que les livres n’atteignent que rarement.
J’ai trouvé le temps de visionner le doc d’Arte sur James Brown… Peut-être « effacé » au moment où vous me lirez. Comme c’est le cas pour pas mal d’artistes sixties, son histoire est un vrai roman… Ce qui est important c’est l’aveu de JB d’avoir été inspiré principalement par Little Richard… Question punch effectivement… Je l’ai déjà écrit je pense n’avoir pas apprécié Little Richard à sa mesure qui est énorme. Ecouter ses vinyles un vrai régal. Tout comme ceux de James Brown d’ailleurs. Surtout si on observe l’évolution de la musique soul au sens large actuelle… La violence, le gniaque… Mais aussi la capacité d’interpréter des morceaux « lents » qui sont eux aussi restés dans les annales.

Peu de temps avant sa mort JB était venu dans mon coin… Tout de même pas la porte à côté, il s’agissait d’un festival plutôt jazz dans le Médoc… Bref, la presse locale a raconté une anecdote qui éclaire sur la personnalité de l’inventeur de la funk music. Après le concert il s’est pointé chez les organisateurs en costard, un attaché case à la main. Il s’est fait payer en liquide et à soigneusement compté et rangé les billets dans son bagage. Et il est reparti dans sa limousine, comme il est arrivé. Question impôts je ne sais pas comme il fonctionnait mais de toute évidence c’était très « rock an roll » !

Suite à mes « errances » sur Youtube, j’ai découvert qu’un site connu de vente en ligne de vinyles avait établi une liste des neuf thématiques les plus importantes des collectionneurs en réalisant une sorte de sondage. Effectivement cette « liste » m’a paru pertinente. Sauf qu’elle peut se compléter par bien d’autres thématiques mais certainement moins répandues. Elles peuvent également se marier entre elles… Bref cela m’a donné l’idée de revenir sur ce sujet sur une prochaine page du site, peut-être illustrée d’exemples via des photos. Les neuf thématiques issues du sondage semblent en tout cas les plus répandues, elle débuteront la page, on y reviendra…

J’ai pu auditionner le nouvel album des Cure… « Songs of a lost world ». nouvelles chansons depuis 16 ans… Sympa à écouter mais… rien au niveau des créations passées hélas… C’est mon point de vue, d’autant hélas, qu’en cas de « retour » les super stars pop ne proposent que très rarement des disques au niveau de leurs « premiers » ceux qui les ont fait connaître… C’est ainsi, il faut faire avec.

Fin de janvier, presque fin de l’édito et puis « ça tombe », Marianne est décédée… Pris par le temps je vais bien entendu créer le mois prochain une page spécifique… Personnage on peut dire « historique » qui a participé au niveau artistique mais aussi people aux swinging sixties… Double vie avec la disparition suite « à divers excès » et réapparition durant les années 80… Autre look, autre voix, autre vie… Bref, hélas vu les circonstances nous y reviendrons.

Je vous quitte pour cet édito sur la pointe des pieds, soleil devant ma fenêtre,
la vie continue… as tears go by…

Amitiés à tous,

EDITORIAL JANVIER 2025
Bonjour à tous,
Meilleurs vœux à tous pour la nouvelle année !
Vu les circonvolutions du site, suivant les pages que vous ouvrez, je répète ces vœux plusieurs fois, ils n’en sont pas pour autant insincères. Depuis 2002… j’ai ainsi le plaisir, après année, de souhaiter la nouvelle année aux visiteurs de ce « vieux » site… Il y a hélas plusieurs années, j’ai placé sur la page d’accueil le logo pacifiste de la Beat generation, en lien avec les guerres en cours. Hélas il est toujours en place, ces conflits sont plus que jamais à l’ordre du jour, s’il y a vraiment un « vœu » à faire… En tout merci à tous ceux qui, en s’intéressant au site, permettent de le faire continuer, encore et toujours en me motivant.
Au fil du temps, encouragé par certains qui m’écrivent à son sujet, j’ai développé cet édito du mois… Certes les premières versions, datent… de bien longtemps, Quelques recherches dans mes cyber archives m’ont fait retrouver des éditos de 2007. Déjà pas mal 17 ans… Peut-être mais avec du temps j’arriverai à retrouver quelques textes encore plus anciens. Je me propose de réaliser une sorte de best of chronologique relatif à cette période, donc de 2007 à nos jours, sachant que les anciens textes étaient généralement plus courts. Une sorte de retour, à travers cette sorte de journal « non intime » sur notre passé commun lié au mien… Parfois je me risque, ce n’est pourtant pas le sujet, à évoquer l’actualité… Avec le temps (comme dirait Léo) cet arrière plan « historique » permettra de matérialiser les époques, de plus en plus lointaines évoquées. Certaines choses, à l’image des « marronniers » de la presse doivent revenir régulièrement tous les ans… J’essaierai donc encore et toujours de « trier » ce qui me paraîtra original… Comme toujours vos éventuelles réactions autour de ce projet me pousseront ou non à le réaliser.
Certaines rubriques « fixes » de la page d’accueil sont encore plus anciennes. Le texte introductif « Autopsie d’un vinylmaniaque » dans sa première version, date de 2002. Plusieurs autres sites consacrés aux vinyles ou aux collections au sens large, voire même des publications papier m’avaient demandé l’autorisation de le reproduire. Bien que non datée la rubrique « Mes mythes sixties » de mémoire date de la même période… « L’annuaire de vinylmaniaque.com » hélas non daté est lui aussi très ancien, en témoignent les nombreux liens brisés. Les sites internet sont souvent éphémères car en général il faut payer l’hébergement… Donc si « on » ne s’en occupe plus « avec le temps » (bis) le site va disparaître… On peut imaginer ainsi que certains sites, avec le décès de leur webmaster disparaissent à leur tour… Triste non ? Ainsi va la vie, même « informatique »…
Dans cette idée (pas particulièrement gaie), plus d’une trentaine d’adresses mail du listing d’abonnés du site sont inactives, donc « refusent » les lettres d’info. On peut imaginer que certains ont changé d’adresse mail, d’autres la laissent se saturer et au bout d’un certain temps font le ménage pour quelle refonctionne, mais aussi… hélas… la disparition de certains. Je laisse donc ces adresses sur le listing, en espérant que certaines refonctionneront… Comme début d’année un peu triste tout ça, je vais donc changer de sujet !
Donc les « affaires « reprennent. Début décembre reçu un mail de Christian M, relatif à l’évocation de Frank Marino sur l’édito précédent. Lui aussi a particulièrement aimé. Je lui ai tout de même rappelé que c’était Thomas qui m’avait signalé cet artiste. Il m’a semblé que sur ces vidéos sur Youtube, les prestations « live » sont les plus percutantes. On peut parler de logique surtout pour les musiques qui nous intéressent…
J’ai décidé d’évoquer pour la première page de l’année ce qu’on nomme à juste titre « le spectacle vivant ». Cette question de la différence entre les prestations « en public » et « en studio » se pose également particulièrement pour des spectacles intimistes. Dans cette logique j’espère faire découvrir via cette page des artistes moins connus mais qui m’ont vraiment plu… Même s’ils ne sont pas spécifiquement « rock ». Vous avez certainement ce genre de salle près de chez vous. Peut-être l’occasion d’aller voir et surtout entendre de temps en temps…
La période « cadeaux » n’est pas entièrement terminée. Il reste ce qu’on nomme « les étrennes ». Dans cette optique un « beau » cadeau devient (un peu plus) accessible pour les vinylmaniaques. Il s’agit de ces machines à nettoyer les vinyles à ultra sons. Certaines « passent » maintenant sous les 200 euros… Certes c’est encore cher mais il paraît que c’est très efficace. Je n’ai pas testé, utilisant pour l’instant une machine manuelle. J’ai vu des promos pour le « Black Friday » notamment de la marque Vevor dans les 160 euros, port gratuit… Reste à être très prudent, faut-il mettre plus cher pour avoir du matériel de qualité ? En général elles « lavent » quatre vinyles à la fois. Il y a aussi l’aspect « temps passé » pour cette activité… Bref un sujet à approfondir mais faire revivre des vinyles, surtout s’ils sont rares, c’est relativement vite « amorti » si on raisonne picaillons mais même au niveau simple plaisir musical. Il faudra que je mette en ligne une photo de ma cuisine lorsque je suis en opération « lavage de disques ». En plus j’ai récupéré un vieil égouttoir à vaisselle sur lesquels « j’enfile » les vinyles en cours de séchage. D’autres, une fois que l’égouttoir est rempli, sont posés le long des plans de travail, contre le mur, en quelque sorte constituant une sorte de frise de disques qui entoure la pièce ! Sans parler du barnum sur la table principale. Inutile de vous écrire que je choisis des jours où mon épouse est absente pour ce genre d’activité. On retourne au jargon « ménager » lorsqu’en observant un vinyle je dis parfois « j’espère que je vais arriver à le ravoir », expression normalement utilisée lorsqu’on lave un vêtement tâché qu’on espère récupérer en le nettoyant !
L’année dernière… j’ai rédigé hors de mes activités autour de ce site deux textes un peu particuliers (parmi énormément d’autres mais sur d’autres sujets) ayant un rapport avec les vinyles et la musique sixties. Ils résultent de ma participation à une association dite de « travaux d’écriture ». Des amateurs se rencontrent et sur des thèmes imposés souvent tortueux écrivent A LA MAIN rapidement des textes qu’ils lisent ensuite en public… S’ensuit, une sorte de complicité, amitié, intimité plus qu’enrichissante. Ce concept marche pas mal. D’autres communes hébergent maintenant de telles assos. Je placerai donc ces deux textes à la fin de cet édito.
Liberté d’expression, écriture rapide donc instinctive et parfois le délire collectif…
Pas mal de choses intéressantes à regarder (en décembre) sur le portail TV d’Arte rediffusion. Il semble que les différents portails en version « site internet » et sur les portails TV numériques de cette même chaîne ont des différences en terme de contenu. Robert Plant surprenant en duo avec Suzi Dian avec un son très original, Leonard Cohen, toujours Rolling Stones etc. etc. un doc très intéressant, voire émouvant, consacré à Joan Baez, les Doors sur scène… Pas mal de concerts heavy metal. Et tout ça sans pub…
12 décembre, cela m’arrive de temps en temps : une connaissance, connaissant mon intérêt pour les vinyles me propose un lot assez important, sympa… Il y a quelques disques pop-rock mais il s’agit majoritairement de nouvelle chanson française années 70-80. Le tout en état vraiment très bon …
Ce que je nomme « disque à écouter » c’est un disque n’ayant pas une cotation significative, mais présentant un contenu intéressant, le tout en bon état. Pour exemple les albums d’Yves Simon, Renaud, François Béranger, Lavilliers etc. J’avais déjà une partie d’eux dans mes étagères. Là se pose une activité un peu fastidieuse, tester les deux disques, le nouveau et l’ancien et choisir bien entendu le meilleur état. Mais celui qui est « éliminé » s’il est tout de même en bon état va devoir être rangé dans un emplacement spécial destiné aux albums à offrir. J’en ai toujours pas mal d’avance. Ainsi un ami possesseur de platine va recevoir en cadeau pour par exemple un repas, en plus des fleurs pour la maîtresse de maison, plusieurs vinyles correspondant à ses centres d’intérêt. Vendre pour moi c’est quasiment fini. Je suis résolument dans un loisir pas un bizness… D’autres sont offerts à une asso qui les revend. Ils sont très contents car d’après leurs dires ces disques partent assez vite. Souvent des surprises : pour exemple je découvre posséder trois « Let it be » des Beatles heureusement dans des versions différentes. Un autre « lot » ce sont les disques qui sont un peu sales et donc peuvent être récupérés après passage fastidieux à la machine « manuelle » à laver les disques.

Il me faut ensuite entrer les « heureux élus » dans ma base de données et mettre à jour ceux déjà présents mais remplacés. Donc pas mal de temps à passer. En hiver c’est plus facile de bricoler ainsi à l’abri…
Le père Noël m’a offert un vinyle de Quartier chat, le groupe garage de Bruges, petite ville proche de chez moi. Une relation familiale est très proche d’eux, c’est d’ailleurs ainsi que je les ai connus. Leurs disques difficiles à trouver, apparemment les grands circuits de distrubution c’est pas leur truc. Une discothèque bordelaise Total Heaven, spécialisée rock alternatif le propose. Mon disque en plus est dédicacé par tout le groupe, un de ces quatre je le mettrai sur le site. Il est visible sur ma page Facebook « vinylman »
Je renouvelle donc mes vœux et vous donne rendez-vous au moins prochain.
Amitiés vinylmaniaques,
Serge
La chambre d'écoute (d'après le tableau de René Magritte (1952)
Dans l’intimité de mon bureau… Bien incrusté dans un fauteuil de dirlo.
Je saisis délicatement la pochette de mon beau vinyle.
J’agis amoureusement car j’aime bien son style.
Sa vétusté n’est pas un fardeau. La félicité est assurée par la sono.
Je relis lentement les mentions sur son origine
et prédis assurément des sillons sans calamine
La qualité ce n’est pas du pipeau… J’en ai refusé des tombereaux
Campé comme sur une île, le disque est posé sur la platine
Le négocier ne fut pas facile, les marchands rarement versatiles
La subtilité est liée au beau, j’ai là un nouvel ex-voto
La pointe se pose délicatement, l’écoute commence religieusement
Il est très bon musicalement, j'en ai eu pour mon argent
Je regarde tourner le plateau, davantage de bonheur ce serait trop…
PRIERE DE NE PAS DERANGER !

En même temps,
Devoirs du soir, durant les années soixante
j’avais en même temps deux activités absorbantes,
La radio à lampes crachotait enfin sur l’air de Big Ben
« Cinq heures à Londres c’est l’heure du thé,
Cinq heures en France c’est SLC ! »
Salut les copains c'était mon quotidien
mon répétiteur d’anglais Paul Mc Cartney
Avant le télé-travail pour moi le radio-travail
Devoir de français donc Elvis Presley
nouvelle leçon le swinging London,
conjugaison j’écoute John Lennon
verbe irréguliers vive les yéyés
résumé d’histoire tiens les chaussettes noires
demain j’aurai douze grâce aux Moody Blues
Le lendemain évidemment un peu en rade
à cause de ce maudit hit-parade
mes 30 glorieuses furent un peu périlleuses
sans doute peu studieuses en tout cas délicieuses

EDITORIAL NOVEMBRE 2024-10-07
Bonjour à tous,
Finalement satisfait que la rubrique du mois dernier, concernant les vieux électrophones ait semble-t-il intéressé les visiteurs et habitués du site.
Michel R m’a indiqué qu’il possédait lui-même plusieurs Teppaz. Il est bien plus méritant que moi (et sans doute plus courageux) car il les restaure lui-même ! Il a apprécié également la page consacrée aux riffs / gimmicks.
Thomas S m’a envoyé CLIQUER ICI une pub évoquant les électrophones THORENS, semble-t-il surtout vendus à l’époque en Suisse. Ce qui expliquerait que j’ignorais leur existence et ne suis pas le seul. Après recherche il s’agit de machines assez volumineuses comparées aux généralement « petits » Teppaz… Elles semblent annoncer, vu le look de certaines, la vogue, plutôt vers les seventies, des chaînes hifi concernant surtout des acheteurs plus âgés vu le prix.
Encore un vide-greniers « couvert » via l’immense parking d’un non moins non moins immense hypermarché tout près de chez moi. Appréciable vu la pluie de ce 6 octobre. Organisé par le Rotary club… mazette du beau monde, je n’ai pourtant pas mis de costume… Pour les visiteurs francophones « étrangers » la France a la particularité d’avoir de très vastes centres commerciaux. Ces derniers, aux dernières nouvelles, seraient en perte de vitesse… Histoire d’attirer un peu de monde le dimanche certains « offrent » une partie de leurs immenses parkings souvent couverts à des assos pour y organiser un vide-greniers. Bref achat de deux Sonorama* en état exceptionnel. L’un d’entre eux évoque Brigitte Bardot et un de ses nombreux boys friends Jacques Charrier… Ce dernier, je me souviens avait généré la déclaration « BB aime Charrier » reprenant le slogan d’une eau minérale surtout pour les nourrissons qui se nommait… Charrier juste en remplaçant « bébé » par « BB ». En tout cas il semble que ce numéro, via la présence « bardolienne » a une cotation plus élevée, à voir… L’autre présente… Richard Anthony, je suppose que la cotation doit être différente !
Tout cela me rappelle mon projet de faire une petite vidéo montrant l’utilisation d’un Sonorama sur un de mes électrophones. En évitant soigneusement le format .MOV qui curieusement empêche que l’on entende le son lorsqu’on je l’intègre sur mon site au format html… Comme on a pu hélas le constater sur la page « électrophones » le mois dernier..
Donc j’ai décidé de créer une page Facebook spécifique « Vinylman » sur laquelle je présenterai notamment des vidéos et photos. C’est beaucoup plus simple que sur un site web. Mais il est nécessaire d’être inscrit à FB pour pouvoir visionner… Le « poids » en octets qui peut poser problème sur un serveur web n’existe plus sur ce réseau dit social, il n’y a apparemment aucune limite. Vous avez une vidéo sur le bureau de votre ordi, une petite manip et hop, c’est en ligne sur Facebook… Alors que sur un site, indépendamment des problèmes de compatibilité, il va occuper une place énorme…
Cette page est donc active CLIQUER ICI https://www.facebook.com/SergeVinyle/ (si vous êtes inscrit.e sur Facebook). J’ai donc annulé les vidéos sur la page « Electrophones » du site histoire de récupérer de la place. Vous trouverez actuellement des vidéos d’électrophones en action sur cette page Facebook lisant notamment une carte postale sonore ainsi qu’un Sonorama, des morceaux pop-rock divers ainsi que yéyé…
Pour en revenir à ce vide-greniers achat de quelques disques comme il se doit. Impossible également de résister à un album de Cabu. Vous savez que je n’ai toujours pas digéré son assassinat… Etonnant : nombre des dessins dans l’album pourraient être réutilisés de nos jours, prémonition des grands créateurs… Ceci dit (ou tapé) à force d’acheter « du » Cabu, Reiser, Gottlib encore des choses à ranger, cela finit par faire du volume… et du poids.
Parmi mes trouvailles « vinylistiques » un album compil de Rod Stewart assez intéressant, en tout cas pour moi. Il s’agit d’enregistrements de Rod « avant qu’il ne soit célèbre ». Morceaux style rnb et curieusement une voix certes éraillée mais un peu différente de celle qui va plus tard être connue mondialement. On en reparlera lorsque je présenterai le disque.
J’ai en quelque sorte redécouvert Rod Stewart à travers l’achat et l’écoute de quelques disques mais aussi en reposant sur ma platine certains vinyles que je possédais mais que je dédaignais… Il est vrai que comme d’autres stars du british blues boom avec le temps il s’était mis à enregistrer des choses… incertaines. Association d’idées cela me ramène aux années 80. « Grand » concert de Rod annoncé au stade de Bordeaux. Avec des copines qui voulaient a-b-s-o-l-u-m-e-n-t le voir nous réservons trois places. En fait peu de temps avant « concert annulé ». Pas de bon concert sans longue file d’attente. Donc même sans spectacle j’ai tout de même pu « bénéficier » de la dite longue file d’attente, interminable même, devant un vieil immeuble des Chartrons à Bordeaux, pour me (nous) faire rembourser… Sacré Rod !
Normalement, en septembre ou octobre il y avait le grand salon des collectionneurs de disques à Bordeaux. Il se tenait dans un vaste vélodrome couvert. Comme c’est souvent le cas ce coûteux bâtiment n’a pas été très utilisé, il s’agissait pour le maire de l’époque de faire une belle inauguration, pour le reste… Lorsque le déficit fut avéré il n’était plus maire et a donc « légué » ce problème à ses successeurs. Bien joué. Une belle inauguration et ensuite les problèmes pour ceux qui viendront après… En fait à Bordeaux il n’y avait pas beaucoup de pratiquants du vélo sur piste. Cela n’avait pourtant semble-t-il pas été pris en compte avec ce vélodrome… Bref, au moins pour compenser les énormes frais d’entretien la structure se louait à diverses expositions vu les grands halls désertés à jamais. Donc le salon du vinyle louait le bâtiment lors de ses manifestations, j’imagine que vu la désaffectation du lieu, le loyer devait être attractif. Ce qui était sympa c’était que chaque stand était séparé. Dans les conventions de disques « normales » il y a une suite de tables favorisant les embouteillages de piétons à certains moments et parfois on ne savait pas à quel vendeur correspondait tel disque... A l’inverse on suivait une sorte de circuit bordé de marchands de disques de collection bien distincts et pas n’importe lesquels. Le rêve. Un jour hélas un gars m’a dit : « l’organisateur en a marre, le salon ne lui rapporte que des ennuis, en plus presque personne pour l’aider ». L’info était hélas bonne assez rapidement la manifestation a disparu, le Covid lui ayant donné le coup de grâce. Dommage car cela permettait notamment de faire du stock de bonne musique pour l’hiver… J’avais pu acheter des choses assez rares curieusement vendues nettement en dessous de la cotation. Certes il fallait tout de même payer plus cher que pour des disques « normaux » mais pour des pièces rarissimes. Je supposais que les marchands, parfois, voyant que certains étaient intéressés malgré leur marge plus faible qu’espéré, vu leurs contraintes budgétaires, se disaient que même en bradant cela allait « mettre du beurre dans leurs épinards ».
Lors d’une des dernières éditions, à l’entrée un tas d’albums en vrac, un écriteau « disques gratuits, servez-vous ». Une meute grouillait autour, pas mon style de bousculer d’autant que vu ma grande taille, de loin, j’ai pu apercevoir de quels disques il s’agissait… Pas étonnant qu’ils étaient gratos ! J’ose même pas vous citer ni les titres, ni les artistes. Mais « gratuit » le mot magique déclenche une sorte de rapacité chez certains. En repartant je repasse devant, je vous jure les tables étaient bousculées, des détritus partout, quelques morceaux de pochettes déchirées, plus un seul disque « entier » mais des morceaux… comme des rats… horrible.
Une autre anecdote plus souriante : la bière pression. Tout « rocky » qui se respecte se doit de se désaltérer avec une bonne biérote bien fraiche. Curieusement le gérant de la partie « sustentation » n’arrivait pas à brancher correctement les bombonnes de « bibine ». Résultat un goût très bizarre alors que le reste des produits qu’il proposait étaient corrects. En plus d’un salon à l’autre toujours ce traiteur et toujours ce goût… Tels des maquignons dans un marché agricole il fallait « sceller » symboliquement nos achats avec une mousse dégustée convivialement. Il faut avoir des rites… alors « on » consommait ces pressions improbables malgré tout. Mais ce salon c’était malgré tout sympa, de bons moments, même ce souvenir me fait sourire avec le temps…
Lorsque les courroies de ma sacoche maintenant élimée « spécial disc jockey », conçue à l’époque lointaine de sa fabrication pour les maxi 45 tours (beuark) commençaient à me scier le dos vu le poids de « scuds » achetés, sans même l’ouvrir je savais qu’il n’y avait plus de place… Tout au contraire de mon portefeuille qui lui, en fonction du principe des vases communicants, était rigoureusement plat.
— Bon les disques que je vous achète vont être les derniers, mon sac est plein.
Le marchand esquissait un sourire
— Alors peut-être à l’année prochaine.

Quelques manifestations vinylistiques ont pris le relai certes, la nature a horreur du vide mais CE salon, comme disent les djeuns « c’était de la balle ».
Par hasard, sur le web, je suis « tombé » sur une évocation du Pop club de José Arthur sur France inter. J’imagine que ceux qui sont suffisamment âgés connaissent… Cet indicatif, réécouté est vraiment porteur d’émotion. Chanté par… les Parisiennes mais composé par Claude Bolling, finalement assez évocateur et donc réussi. Ce style de jingle, en 65 était carrément révolutionnaire par comparaison avec ceux des autres émissions… De 1965 à 2005… La voix chaude et calme de José convenait particulièrement aux horaires tardifs de diffusion (de 20 heures à tard dans la nuit). Le paradoxe était qu’il entrecoupait des interviews « culturelles » au sens large avec souvent des morceaux pop-rock parfois très pêchus et judicieusement choisis parmi les dernières nouveautés… C’est grâce à son émission que, par exemple, j’ai découvert Black Sabbath, Shadows of Knight, etc. Pas évident de s’endormir après avoir écouté du hard rock (!). On trouve sur Youtube les différentes versions de son jingle, certaines véritables collectors (Gainsbourg, Lavilliers…) En plus il paraît qu’il existe un disque, illustré par Topor et rarissime comme il se doit (tirage promo)… Ce 45 tours présente plusieurs des indicatifs « repris » par des artistes. Cette émission, en direct il faut le préciser, était une sorte de rendez-vous intimiste de nombre de célébrités. Bref, si vous êtes curieux ou nostalgique tapez « Pop club José Arthur » sur votre navigateur…
Je pense que mon édito est suffisamment fourni. Je vais donc vous quitter sur la pointe des pieds.
Amitiés à tous
(*) Si certains visiteurs du site l’ignorent les Sonorama sont des sortes de petites revues à l’intérieur desquelles alternent pages « normales » et flexidiscs (disques souples plastique) tous rassemblés via une reliure à ressorts. En pliant la chose d’une certaine façon (toutes les pages percée par un trou correspondant au centreur d’un disque) on peut écouter de la musique illustrant la prose imprimée sur les pages…

EDITORIAL OCTOBRE 2024
Donc c’est la rentrée, reprise de l’activité dite « économique » mais aussi « culturelle », la thématique du site a tout de même un lien avec la culture. Problèmes informatiques que j’ai pu solutionner mais au prix de pas mal de temps passé. Vous avez dû comme moi constater que lorsqu’on arrive à faire des choses techniques soi-même, exemple des petits travaux dans sa maison, le résultat est souvent supérieur à ceux des professionnels… Mais au prix d’un grand nombre d’heures passées… Une semaine en plus en déplacement donc du retard sur mes activités « informatiques » dont ce site n’est qu’une partie…
Le 6 septembre, décès de Sergio Mendes. Durant les sixties, sur les radios, on entendait souvent des morceaux, souvent des Beatles, adaptés « style musique brésilienne », chantés par des voix féminines sensuelles… C’était « du » Sergio Mendes. Avant que le terme « world » soit employé, quelques précurseurs existaient.
Une visiteuse du site m’a indiqué qu’elle proposait à la vente un lot de 12 Sonorama, la revue musicale de 1958 à 1960. Retour vers un support sonore original en marge du vinyle et donc vers le passé… Lire un texte et écouter simultanément un complément sonore tel était le concept, rendu possible par des flexidiscs encartés dans une revue avec la reliure « à ressorts » plastifiés et que l’on repliait, le disque en haut pour glisser l’ensemble uniformément « troué » sur un électrophone… Vu le côté rare de sa proposition je lui ai promis de la mettre en bas de la page d’accueil du site.
Lors d’un des échanges que j’ai avec Thomas S, j’ai constaté que nous avions le même point de vue relativement aux Pink Floyd… Je profite de cet édito pour lui répondre que je partage totalement son avis. A savoir que la première « période » du groupe dite « rock psychedelique » est bien plus intéressante pour nous que l’évolution ultérieure, vers ce qu’il faut bien nommer « rock progressif » et qui pourtant a généré l’essentiel du succès médiatique du groupe. Thomas évoque avec enthousiasme leurs premiers morceaux qui reflètent bien la différence avec les créations qui vont suivre même si elles sont intéressantes, mais pour nous pas au niveau de leurs débuts… Certes j’imagine que c’est un peu polémique vu le succès ultérieur d’albums comme « Dark side of the moon » « The Wall » que les nouvelles générations affectionnent et que j’ai toujours du plaisir à écouter également. Sujet « polémiques »… cela ramène à la mise à jour du mois dernier. Deux abonnés à la liste d’info ont exprimé leur désaccord avec mes critiques je l’avoue peu charitables bien que j’ai précisé qu’il fallait les prendre aussi avec un zeste d’humour. Une dame a demandé son désabonnement pour mon site dont elle n’avait dorénavant « rien à cirer ». J’imagine qu’un ou des artistes évoqués devaient être importants pour elle. J’ai essayé de lui répondre que question cire je n’avais pas pour vocation de « cirer les pompes » en feignant d’aimer certains vinyles… Le même jour deux nouveaux visiteurs du site se sont inscrits, ainsi va la vie… Un deuxième inscrit sur la liste de diffusion a trouvé (sans doute avec raison) « que j’y allais fort » mais m’a dit que cela ne remettait pas en cause l’intérêt qu’il portait au site.
J’ai donc décidé ce mois-ci d’évoquer d’une façon plus globale les électrophones que j’ai réussi à dénicher et surtout faire restaurer, le tout illustré par des vidéos. J’espère que cela intéressera certains je suis pas mal focalisé sur ces machines actuellement. Heureusement la question de la place, même si ces tourne-disques ne sont finalement pas très gros, limite les achats ! Coïncidence, lors d’un vide-greniers à Saint-Médard-en-Jalles, tout près de chez moi, mon épouse m’interpelle. « Tu n’as pas vu, derrière il y a un électrophone ». Je va