"Histoires de disques : une nouvelle page rassemble onze disques de ma collection contenant le terme "rock and roll" soit dans le titre soit dans une des chansons
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▲Une seconde page présente des albums "pop-rock" anglo-saxons, tirés de ma collection.
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EDITORIAL NOVEMBRE 2024-10-07
Bonjour à tous,
Finalement satisfait que la rubrique du mois dernier, concernant les vieux électrophones ait semble-t-il intéressé beaucoup de visiteurs et habitués du site.
Michel R m’a indiqué qu’il possédait lui-même plusieurs Teppaz. Il est bien plus méritant que moi (et sans doute plus courageux) car il les restaure lui-même ! Il a apprécié également la page consacrée aux riffs / gimmicks.
Thomas S m’a envoyé CLIQUER ICI une pub évoquant les électrophones THORENS, semble-t-il surtout vendus à l’époque en Suisse. Ce qui expliquerait que j’ignorais leur existence et ne suis pas le seul. Après recherche il s’agit de machines assez volumineuses comparées aux généralement « petits » Teppaz… Elles semblent annoncer, vu le look de certaines, la vogue, plutôt vers les seventies, des chaînes hifi concernant surtout des acheteurs plus âgés vu le prix.
Encore un vide-greniers « couvert » via l’immense parking d’un non moins non moins immense hypermarché tout près de chez moi. Appréciable vu la pluie de ce 6 octobre. Organisé par le Rotary club… mazette du beau monde, je n’ai pourtant pas mis de costume… Pour les visiteurs francophones « étrangers » la France a la particularité d’avoir de très vastes centres commerciaux. Ces derniers, aux dernières nouvelles, seraient en perte de vitesse… Histoire d’attirer un peu de monde le dimanche certains « offrent » une partie de leurs immenses parkings souvent couverts à des assos pour y organiser un vide-greniers. Bref achat de deux Sonorama* en état exceptionnel. L’un d’entre eux évoque Brigitte Bardot et un de ses nombreux boys friends Jacques Charrier… Ce dernier, je me souviens avait généré la déclaration « BB aime Charrier » reprenant le slogan d’une eau minérale surtout pour les nourrissons qui se nommait… Charrier juste en remplaçant « bébé » par « BB ». En tout cas il semble que ce numéro, via la présence « bardolienne » a une cotation plus élevée, à voir… L’autre présente… Richard Anthony, je suppose que la cotation doit être différente !
Tout cela me rappelle mon projet de faire une petite vidéo montrant l’utilisation d’un Sonorama sur un de mes électrophones. En évitant soigneusement le format .MOV qui curieusement empêche que l’on entende le son lorsqu’on je l’intègre sur mon site au format html… Comme on a pu hélas le constater sur la page « électrophones » le mois dernier..
Donc j’ai décidé de créer une page Facebook spécifique « Vinylman » sur laquelle je présenterai notamment des vidéos et photos. C’est beaucoup plus simple que sur un site web. Mais il est nécessaire d’être inscrit à FB pour pouvoir visionner… Le « poids » en octets qui peut poser problème sur un serveur web n’existe plus sur ce réseau dit social, il n’y a apparemment aucune limite. Vous avez une vidéo sur le bureau de votre ordi, une petite manip et hop, c’est en ligne sur Facebook… Alors que sur un site, indépendamment des problèmes de compatibilité, il va occuper une place énorme…
Cette page est donc active CLIQUER ICI (si vous êtes inscrit.e sur Facebook. Vous pouvez également aller sur votre page Facobook et taper "vinylman" dans la recherche à côté de la loupe en haut tout à gauche de votre profil). J’ai donc annulé les vidéos sur la page « Electrophones » du site histoire de récupérer de la place. Vous trouverez actuellement des vidéos d’électrophones en action sur cette page Facebook lisant notamment une carte postale sonore ainsi qu’un Sonorama, des morceaux pop-rock divers ainsi que yéyé…
Pour en revenir à ce vide-greniers achat de quelques disques comme il se doit. Impossible également de résister à un album de Cabu. Vous savez que je n’ai toujours pas digéré son assassinat… Etonnant : nombre des dessins dans l’album pourraient être réutilisés de nos jours, prémonition des grands créateurs… Ceci dit (ou tapé) à force d’acheter « du » Cabu, Reiser, Gottlib encore des choses à ranger, cela finit par faire du volume… et du poids.
Parmi mes trouvailles « vinylistiques » un album compil de Rod Stewart assez intéressant, en tout cas pour moi. Il s’agit d’enregistrements de Rod « avant qu’il ne soit célèbre ». Morceaux style rnb et curieusement une voix certes éraillée mais un peu différente de celle qui va plus tard être connue mondialement. On en reparlera lorsque je présenterai le disque.
J’ai en quelque sorte redécouvert Rod Stewart à travers l’achat et l’écoute de quelques disques mais aussi en reposant sur ma platine certains vinyles que je possédais mais que je dédaignais… Il est vrai que comme d’autres stars du british blues boom avec le temps il s’était mis à enregistrer des choses… incertaines. Association d’idées cela me ramène aux années 80. « Grand » concert de Rod annoncé au stade de Bordeaux. Avec des copines qui voulaient a-b-s-o-l-u-m-e-n-t le voir nous réservons trois places. En fait peu de temps avant « concert annulé ». Pas de bon concert sans longue file d’attente. Donc même sans spectacle j’ai tout de même pu « bénéficier » de la dite longue file d’attente, interminable même, devant un vieil immeuble des Chartrons à Bordeaux, pour me (nous) faire rembourser… Sacré Rod !
Normalement, en septembre ou octobre il y avait le grand salon des collectionneurs de disques à Bordeaux. Il se tenait dans un vaste vélodrome couvert. Comme c’est souvent le cas ce coûteux bâtiment n’a pas été très utilisé, il s’agissait pour le maire de l’époque de faire une belle inauguration, pour le reste… Lorsque le déficit fut avéré il n’était plus maire et a donc « légué » ce problème à ses successeurs. Bien joué. Une belle inauguration et ensuite les problèmes pour ceux qui viendront après… En fait à Bordeaux il n’y avait pas beaucoup de pratiquants du vélo sur piste. Cela n’avait pourtant semble-t-il pas été pris en compte avec ce vélodrome… Bref, au moins pour compenser les énormes frais d’entretien la structure se louait à diverses expositions vu les grands halls désertés à jamais. Donc le salon du vinyle louait le bâtiment lors de ses manifestations, j’imagine que vu la désaffectation du lieu, le loyer devait être attractif. Ce qui était sympa c’était que chaque stand était séparé. Dans les conventions de disques « normales » il y a une suite de tables favorisant les embouteillages de piétons à certains moments et parfois on ne savait pas à quel vendeur correspondait tel disque... A l’inverse on suivait une sorte de circuit bordé de marchands de disques de collection bien distincts et pas n’importe lesquels. Le rêve. Un jour hélas un gars m’a dit : « l’organisateur en a marre, le salon ne lui rapporte que des ennuis, en plus presque personne pour l’aider ». L’info était hélas bonne assez rapidement la manifestation a disparu, le Covid lui ayant donné le coup de grâce. Dommage car cela permettait notamment de faire du stock de bonne musique pour l’hiver… J’avais pu acheter des choses assez rares curieusement vendues nettement en dessous de la cotation. Certes il fallait tout de même payer plus cher que pour des disques « normaux » mais pour des pièces rarissimes. Je supposais que les marchands, parfois, voyant que certains étaient intéressés malgré leur marge plus faible qu’espéré, vu leurs contraintes budgétaires, se disaient que même en bradant cela allait « mettre du beurre dans leurs épinards ».
Lors d’une des dernières éditions, à l’entrée un tas d’albums en vrac, un écriteau « disques gratuits, servez-vous ». Une meute grouillait autour, pas mon style de bousculer d’autant que vu ma grande taille, de loin, j’ai pu apercevoir de quels disques il s’agissait… Pas étonnant qu’ils étaient gratos ! J’ose même pas vous citer ni les titres, ni les artistes. Mais « gratuit » le mot magique déclenche une sorte de rapacité chez certains. En repartant je repasse devant, je vous jure les tables étaient bousculées, des détritus partout, quelques morceaux de pochettes déchirées, plus un seul disque « entier » mais des morceaux… comme des rats… horrible.
Une autre anecdote plus souriante : la bière pression. Tout « rocky » qui se respecte se doit de se désaltérer avec une bonne biérote bien fraiche. Curieusement le gérant de la partie « sustentation » n’arrivait pas à brancher correctement les bombonnes de « bibine ». Résultat un goût très bizarre alors que le reste des produits qu’il proposait étaient corrects. En plus d’un salon à l’autre toujours ce traiteur et toujours ce goût… Tels des maquignons dans un marché agricole il fallait « sceller » symboliquement nos achats avec une mousse dégustée convivialement. Il faut avoir des rites… alors « on » consommait ces pressions improbables malgré tout. Mais ce salon c’était malgré tout sympa, de bons moments, même ce souvenir me fait sourire avec le temps…
Lorsque les courroies de ma sacoche maintenant élimée « spécial disc jockey », conçue à l’époque lointaine de sa fabrication pour les maxi 45 tours (beuark) commençaient à me scier le dos vu le poids de « scuds » achetés, sans même l’ouvrir je savais qu’il n’y avait plus de place… Tout au contraire de mon portefeuille qui lui, en fonction du principe des vases communicants, était rigoureusement plat.
Bon les disques que je vous achète vont être les derniers, mon sac est plein.
Le marchand esquissait un sourire
Alors peut-être à l’année prochaine.
Quelques manifestations vinylistiques ont pris le relai certes, la nature a horreur du vide mais CE salon, comme disent les djeuns « c’était de la balle ».
Par hasard, sur le web, je suis « tombé » sur une évocation du Pop club de José Arthur sur France inter. J’imagine que ceux qui sont suffisamment âgés connaissent… Cet indicatif, réécouté est vraiment porteur d’émotion. Chanté par… les Parisiennes mais composé par Claude Bolling, finalement assez évocateur et donc réussi. Ce style de jingle, en 65 était carrément révolutionnaire par comparaison avec ceux des autres émissions… De 1965 à 2005… La voix chaude et calme de José convenait particulièrement aux horaires tardifs de diffusion (de 20 heures à tard dans la nuit). Le paradoxe était qu’il entrecoupait des interviews « culturelles » au sens large avec souvent des morceaux pop-rock parfois très pêchus et judicieusement choisis parmi les dernières nouveautés… C’est grâce à son émission que, par exemple, j’ai découvert Black Sabbath, Shadows of Knight, etc. Pas évident de s’endormir après avoir écouté du hard rock (!). On trouve sur Youtube les différentes versions de son jingle, certaines véritables collectors (Gainsbourg, Lavilliers…) En plus il paraît qu’il existe un disque, illustré par Topor et rarissime comme il se doit (tirage promo)… Ce 45 tours présente plusieurs des indicatifs « repris » par des artistes. Cette émission, en direct il faut le préciser, était une sorte de rendez-vous intimiste de nombre de célébrités. Bref, si vous êtes curieux ou nostalgique tapez « Pop club José Arthur » sur votre navigateur…
Je pense que mon édito est suffisamment fourni. Je vais donc vous quitter sur la pointe des pieds.
Amitiés à tous
(*) Si certains visiteurs du site l’ignorent les Sonorama sont des sortes de petites revues à l’intérieur desquelles alternent pages « normales » et flexidiscs (disques souples plastique) tous rassemblés via une reliure à ressorts. En pliant la chose d’une certaine façon (toutes les pages percée par un trou correspondant au centreur d’un disque) on peut écouter de la musique illustrant la prose imprimée sur les pages…
EDITORIAL OCTOBRE 2024
Donc c’est la rentrée, reprise de l’activité dite « économique » mais aussi « culturelle », la thématique du site a tout de même un lien avec la culture. Problèmes informatiques que j’ai pu solutionner mais au prix de pas mal de temps passé. Vous avez dû comme moi constater que lorsqu’on arrive à faire des choses techniques soi-même, exemple des petits travaux dans sa maison, le résultat est souvent supérieur à ceux des professionnels… Mais au prix d’un grand nombre d’heures passées… Une semaine en plus en déplacement donc du retard sur mes activités « informatiques » dont ce site n’est qu’une partie…
Le 6 septembre, décès de Sergio Mendes. Durant les sixties, sur les radios, on entendait souvent des morceaux, souvent des Beatles, adaptés « style musique brésilienne », chantés par des voix féminines sensuelles… C’était « du » Sergio Mendes. Avant que le terme « world » soit employé, quelques précurseurs existaient.
Une visiteuse du site m’a indiqué qu’elle proposait à la vente un lot de 12 Sonorama, la revue musicale de 1958 à 1960. Retour vers un support sonore original en marge du vinyle et donc vers le passé… Lire un texte et écouter simultanément un complément sonore tel était le concept, rendu possible par des flexidiscs encartés dans une revue avec la reliure « à ressorts » plastifiés et que l’on repliait, le disque en haut pour glisser l’ensemble uniformément « troué » sur un électrophone… Vu le côté rare de sa proposition je lui ai promis de la mettre en bas de la page d’accueil du site.
Lors d’un des échanges que j’ai avec Thomas S, j’ai constaté que nous avions le même point de vue relativement aux Pink Floyd… Je profite de cet édito pour lui répondre que je partage totalement son avis. A savoir que la première « période » du groupe dite « rock psychedelique » est bien plus intéressante pour nous que l’évolution ultérieure, vers ce qu’il faut bien nommer « rock progressif » et qui pourtant a généré l’essentiel du succès médiatique du groupe. Thomas évoque avec enthousiasme leurs premiers morceaux qui reflètent bien la différence avec les créations qui vont suivre même si elles sont intéressantes, mais pour nous pas au niveau de leurs débuts… Certes j’imagine que c’est un peu polémique vu le succès ultérieur d’albums comme « Dark side of the moon » « The Wall » que les nouvelles générations affectionnent et que j’ai toujours du plaisir à écouter également. Sujet « polémiques »… cela ramène à la mise à jour du mois dernier. Deux abonnés à la liste d’info ont exprimé leur désaccord avec mes critiques je l’avoue peu charitables bien que j’ai précisé qu’il fallait les prendre aussi avec un zeste d’humour. Une dame a demandé son désabonnement pour mon site dont elle n’avait dorénavant « rien à cirer ». J’imagine qu’un ou des artistes évoqués devaient être importants pour elle. J’ai essayé de lui répondre que question cire je n’avais pas pour vocation de « cirer les pompes » en feignant d’aimer certains vinyles… Le même jour deux nouveaux visiteurs du site se sont inscrits, ainsi va la vie… Un deuxième inscrit sur la liste de diffusion a trouvé (sans doute avec raison) « que j’y allais fort » mais m’a dit que cela ne remettait pas en cause l’intérêt qu’il portait au site.
J’ai donc décidé ce mois-ci d’évoquer d’une façon plus globale les électrophones que j’ai réussi à dénicher et surtout faire restaurer, le tout illustré par des vidéos. J’espère que cela intéressera certains je suis pas mal focalisé sur ces machines actuellement. Heureusement la question de la place, même si ces tourne-disques ne sont finalement pas très gros, limite les achats ! Coïncidence, lors d’un vide-greniers à Saint-Médard-en-Jalles, tout près de chez moi, mon épouse m’interpelle. « Tu n’as pas vu, derrière il y a un électrophone ». Je vais voir, de loin de reconnais un « Radiola », mmouais… assez répandu mais bon je m’approche. Je découvre alors certes un modèle un peu familier (pour moi) mais pas dans un aussi bel état. Certes il y a toujours la question de la mécanique mais pour huit euros en plus… Monsieur M va avoir encore à faire des miracles…
J’ai tout de même trouvé des vinyles. Les deux vide-greniers que nous avons « faits » ont la particularité d’être sur de grands parkings de supermarchés donc couverts… Vu la météo actuelle ce choix fut des plus judicieux… Quelques vinyles intéressants que bien entendu je présenterai sur le site. Au deuxième vide-greniers, précisément hors des toitures des parkings donc sous la pluie un vrai brocanteur. En clair un vrai « foutoir » mais de choses tellement disparates que tout est possible question découverte. Le marchand, assorti à son déballage question look, assez jeune et très sympa… Je vois une grande quantité de vinyles alignés sous une bâche plastique transparente. Je fouille longuement et trouve quelques disques… Le marchand annonce en dégageant les disques (éclaircie de pluie) « deux euros le disque »… et ajoute « tout à l’heure il y a un gars qui m’a dit qu’il en avait trouvé un des Beatles qui vaut 500 euros » et ajoute, pensivement « Ils auraient mieux fait de ne pas me le dire. Mais moi je ne regarde même pas, je vide les maisons, remplis mon camion et vends, c’est tout ». Pour essayer de le consoler je lui réponds « s’il vaut vraiment ça, même en bon état, à ce prix il n’est pas encore vendu ». Mais le marchand avait raison, une personne modeste à qui on dit, si c’est vrai, que d’une certaine façon on lui a fait perdre des centaines d’euros… Cela dénote à la fois une totale amoralité, grosse vantardise et tout de même bêtise absolue.
Sur la même manifestation découverte et achat de deux beaux et épais albums sixties « les Dingodossiers » et « la Rubrique à brac » de Marcel Gotlib. Là encore impossible de résister en plus bel état, éditions originales… Egalement un très bel album BD seventies (Philippe Cavell / Francis Leroi) « Juliette » tiré de l’œuvre de… Sade. Si on tolère le sujet que je reconnais très très hard une grande réussite au niveau graphique. A croire que ce sujet si particulier a inspiré scénariste et dessinateur… En tout cas à mettre le plus haut possible sur mes étagères…En tout cas il faut savoir que ce Marquis sulfureux est considéré actuellement comme un très très grand philosophe.
Trouvé également une belle compilation double des Byrds, période seventies. Assez sympa d’écouter leurs meilleurs morceaux à la suite. Egalement un « truc » yéyé assez amusant, un John Lee Hooker, cela faisait longtemps que je n’en avais pas eu de nouveau, un peu de country rock avec Poco, je pense que c’est leur premier album et « un » Nina Simone « Ne me quitte pas » qu’a l’époque Yves Lecoq avait parodié sur scène, avec l’accent de Nina « Ne te couite pas » relativement à une star de l’époque qui avait des problèmes avec un compagnon alcoolique…
Bon, comme on dit « il se fait tard » je vais arrêter ici mes élucubrations mensuelles. Amitiés vinylmaniaques et à bientôt,
SERGE
EDITORIAL SEPTEMBRE 2024
Comme annoncé le mois précédent je me suis risqué à nouveau à évoquer des disques « que je n’aime pas » ce mois-ci. Un jeu risqué en terme de popularité mais j’espère que l’aspect autodérision, humour prendra le dessus pour ceux qui visionneront cette page… Et puis sans cesse en quelque sorte « faire l’article » autour de vinyles dénichés, enivré par le plaisir de la découverte me faisant sans nul doute exagérer les choses… Un peu comme un chercheur de cèpes qui s’exclame devant sa récolte alors que plus tard il est probable qu’il trouvera mieux…
Je développe donc ici un peu l’inverse avec ces vinyles certes dans mes étagères (honte) que j’ai conservés, en une sorte de clin d’œil.
En tout cas je me souviens, il y a quelques années d’avoir reçu un mail d’un fan de Dalida qui m’accusa « d’avoir manqué de respect à Dalida » (!) J’avais osé ironiser sur les tenues de scène de Dali alors qu’elle commençait à être âgée…
10 août en matinée, écoute de l’album « Crimson and clover » de Tommy James and the Shondells. La version longue de « Crimson… » vraiment réussie…une autre dimension que celle du single déjà intéressante bien que très connue (par certains) et surtout nettement plus courte. Début de canicule, volets roulants quasiment tous fermés d’un seul clic, c’est beau la technique, pénombre fraîche agréable…. En plus maison vide, donc moment opportun dans mon bureau, derrière mon clavier, sono assez forte, ça ne perturbe personne…
Oui pour revenir à Tommy James la version « album » bien plus intéressante que celle du single. Cela m’amène à la réflexion d’un amateur de pop-rock sixties sur Youtube… Il évoque les différents supports sonores dématérialisés et regrette qu’actuellement cela contraigne trop souvent les auditeurs à ne s’intéresser qu’à un seul morceau « phare » dans un incessant cyber-zapping. Le vinyle par sa manipulation physique impose de prendre le temps et d’écouter l’ensemble de « l’œuvre » rassemblée sur un 33 tours. L’aspect « création cohérente » autour d’un album, (surtout pour le courant pop-rock) donne une autre dimension à l’approche que l’on peut avoir d’un artiste.
12 août, fin des Jeux olympiques… même hors sujet on peut en dire un mot. Question vinyles en lien avec les Jo je ne vois qu’un disque… Il peut y en avoir d’autres si vous connaissez…Il y a donc « 13 jours en France ». BO du film documentaire de Claude Lelouch François Reichenbach sur les JO d’hiver de Grenoble en 1968, musique Francis Lai, Pierre Barouh, Nicole Croisille, LP Saravah SH 12193. Sinon de mémoire il y a aussi la bande son d’Astérix aux Jeux olympiques…
17 août, décès d’Alain Delon… Question vinyles associés il y a toutes les bandes son de ses films plus quelques disques. Le seul que je possède, que j’aurais pu ajouter dans la rubrique disques « spéciaux » de ce mois c’est son duo avec Dalida « Paroles paroles »… Un aspect pas très sympa de sa personnalité c’est la non reconnaissance du fils qu’il a eu avec Nico et pourtant élevé par sa mère… qu’il a elle-même reniée pendant dix-sept ans vu qu’il n’était pas d’accord du fait qu’elle s’occupe d’Ari… Des docs à ce sujet sont visibles sur Youtube.
Le 24 juin dernier, histoire d’évoquer des choses plus sympa, Brigitte Fontaine fêtait ses 58 ans… Une occasion d’écouter quelques exemplaires de sa volumineuse discographie. Sans oublier son mari Areski Belkacem qui lui aussi a réalisé pas mal de choses intéressantes. « L’incendie », voilà une chanson à aller chercher toujours sur Youtube si on ne l’a pas en vinyle. Je le conseille à ceux qui ne la connaissent pas…
18 août, tout de même je suis allé faire un tour à la brocante dominicale de Bordeaux Saint-Michel. Déjà le coin mérite le détour, le tout finissant dans un des nombreux restaurants ce qui ne gâche rien… Parmi mes achats le numéro deux de Woodstock trouvé en état neuf, je l’avais déjà mais pas dans cet état exceptionnel. Ensuite un disque qui curieusement manquait à ma collec le « In search of the lost chord » des Moody blues que je trouve leur meilleur, juste après bien sûr « Days of future passed ». Un album de Spirit « Clear », un groupe intéressant dont on ne parle plus beaucoup malgré un certain succès à la fin des sixties. Question chanson française un album de Patrick Abrial, j’aime bien ce côté un peu déjanté. Une compil de Wilson Pickett « no 2 » qui a l’avantage de contenir les morceaux que j’entendais pas mal en boîte… Les avoir ainsi réunis recrée une ambiance nostalgique à l’écoute.
22 août décision d’acheter un nouvel électrophone Teppaz, le modèle dit Transitradio qui comme son nom l’indique est un combiné radio/vinyles et avec piles et secteur. Un look assez particulier, avec la grande antenne déployée il rappelle les premiers Spoutnicks russes… Cette machine est remise vraiment à l’état neuf par électro-vintage. Si vous voulez un électrophone nickel, il faut payer le prix mais on le trouvera chez électro-vintage… Arnaud est cité sur Wikipédia, il possède en effet, outre ses activités professionnelles, plus de 2000 électrophones ( !) Les anciennes grandes ondes n’existant quasiment plus une solution a été trouvée. La partie « GO » de la radio est équipée Bluetooth ce qui permet, via son portable, d’alimenter le combiné en musique. Cela sera mon cinquième électrophone, donc tous en état de marche.
23 août, décès de Catherine Ribeiro… Tout d’abord connue avec le groupe « Alpes » dans les seventies qui proposait une musique pop-rock mise en valeur par sa chanteuse. Elle fut également actrice, notamment avec Jean-Luc Godard. Elle devient en solo celle qu’on nommait « la pasionaria rouge ». J’ai pas mal de disques d’elle, du coup, peut-être le mois prochain, ou plus tard, je ferai une page dédiée. Son refus des compromissions l’amena à finir sa vie modestement, dans une maison de retraite…
30 août. Visite, pour une fois d’un « grand » centre « Cultura » sans doute le plus important de Bordeaux. Pas mal de choses intéressantes vu la quantité de vinyles proposés à a vente. Pour ceux qui comme moi et vous je suppose recherchent des « vieux » enregistrements quelques opportunités. Dans les nombreux bacs de disques « à prix réduits » pour 12, 15 euros par exemple un LP de Little Stevie Wonder, un autre de Billie Holiday, tous avec un son de bonne qualité. J’ai pu trouver, dans les 25 euros, une réédition 33 tours de Magical mystery tour des Beatles. J’ai les deux versions en double 45 tours plus livret d’époque… Là il s’agit d’avoir tous les morceaux sur la même face du recto du vinyle, bien pratique pour l’écoute. Sur l’autre face des morceaux restés publiés sur singles et non des moindres. De même, ne l’ayant pas, j’ai acheté l’album « Yellow submarine », certes d’un intérêt moyen vu la qualité habituelle des Beatles, mais que je ne possédais pas… Le problème était que ces deux albums en « occasion » avaient toujours des prix assez élevés, en plus pour des états limite au niveau édition, donc, du neuf c’est quand même une bonne alternatives… A noter tout de même dans ces séries que pas mal de choses se trouvent assez facilement sur les vide-greniers donc encore moins cher.
Je vais arrêter là mes élucubrations en signalant à Thomas l’adhésion d’une dame originaire de Suisse à la lettre d’info. Régulièrement de nouveaux inscrits, ça motive… Donc je vais comme tous les ans souhaiter un bonne rentrée à ceux qui ont terminé leurs vacances et envoyer mes amitiés à tous les visiteurs du site.
Serge
EDITORIAL AOUT 2024
Amis du farniente, de la plage et des transat bonjour,
Pour ma part la terrasse qui borde ma (relativement petite, je vous rassure) piscine constitue ma plage privée. L’océan à 45 kms, des lacs bien plus prochesx oui mais il y a beaucoup de monde alors je me suis fait mon petit coin farniente. Privilège du retraité mes vacances je les prends hors saison ce qui oblige d’aller un peu plus loin pour retrouver la chaleurx
Pour revenir aux choses « sérieuses » en fait en correspondance avec la musique populaire et nostalgie vintage je vais évoquer un truc qui me contrarie un peu. Si vous êtes adeptes de l’internet et de certains réseaux sociaux comme Facebookx Vous devez tomber comme moi sur des « profils » comme ils disent qui ont pour thématique le « c’était mieux avant ». Evocation des années soixante comme paradisiaques, tout allait bien, salaires, vie quotidiennex En fait pour moi l’expression d’idées typiquement « conservatrices » amenant à des courants de pensée que je préfère ne pas évoquer icix Certes je parle constamment de la musique sixties, de la nostalgie, mais cela n’occulte en rien pas mal de choses qui n’étaient pas évidentes en ces temps maintenant reculés. Ces rigolos écrivent même que les filles étaient plus belles ! Parce que nos regards étaient des regards « jeunes » prêts à l’aventure. Le ressenti c’est dans la tête. Il faut l’admettre pour nous anciens, ce qui était mieux avant c’était notre jeunesse point barre, la richesse absolue. Alors remonter dans le temps comme je propose modestement de le faire via mon site OK, mais pas au prix de telles énormités ! Prenons par exemple les autos, vous vous rappelez la vidange toutes les 5 000 bornes, à 80 000 les amortisseurs, l’embrayage, la pompe à eau etc etc. Des kilométrages de 250 000 kms même pas en rêvex La R4 où on voyait le jour à travers la porte avant. Et la rouille reparlons de la rouille ! Mais là aussi ces vieux engins on les aime parce qu’ils sont porteurs de souvenirsx
Idem pour ces vieux électrophones dont je vais vous parler encore. C’est quand même rustique, la prise électrique est tellement fine qu’on a peur de prendre le jus en la branchant. Je « m’amuse » à filmer sur des machines différentes des vieux morceaux gravés sur des EPs. « panoramiquage » du plateau à la pochette, au baffle ensuite vidéo mise en ligne sur Facebook. La qualité sonore n’est pas le but, juste un clin d’xil sur le passéx Musiques anciennes écoutées dans les conditions d’époquex Et aussi hommage à la personne qui remet mes bécanes en état patiemment lorsque j’en déniche une en très bon état, donc rarement. Heureusement car il reste la question du stockage. Pas question de mettre ces machines dans mon grenier, trop fragiles. Dans cet esprit j’envisage de faire des « démonstrations vidéo » d’écoute de supports sonores particuliers. Par exemple ce bootleg des Beatles gravé sur une sorte de linoléum. Du temps où le bloc des pays de l’Est censurait la musique décadente rock occidentale et où des petits malins l’importaient clandestinement. De même filmer l’écoute toujours sur électrophone de ces revues musicales/flexidiscs comme Sonoramax Là il faut plier le bouquin en deux et mettre le côté avec disque souple sur le plateau du tourne-disquesx Sans oublier ces cartes postales musicales sonores et autres flexidiscs publicitaires, en plastique souple, même parfois en cartonx C’est un peu un rallye tout terrain sur électrophone. Un truc à faire en hiver lorsque la météo l’impose (et qu’on a des pointes de lecture de rechange).
Ecoute actuelle de deux albums du Vanilla Fudgex Groupe très performant au niveau des harmonies, vocaux, orguex mais créations musicales souvent farfelues, le Zappa du pauvre en quelque sorte. Adaptations souvent parodiques, peut-être un peu trop. En tout cas l’originalité encore une fois signe de l’époque ne peut être contestéex
Les gimmicks, ce terme rarement employé de nos jours, je ne sais pourquoi m’est revenu à l’esprit. Vous savez ces notes qui forment un petit indicatif sonore qui fleurissaient souvent durant les sixties, généralement dans l’intro des morceaux pop-rock anglais. On dit maintenant « riff » mais je pense que c’est la même chose. Dans les deux cas les expressions issues initialement du jazz mais reprises par d’autres styles musicaux. Le « Ta Taaaa ta ta taaaa taa » au début de « Satisfaction » en est je pense l’exemple typique. Je pense que je vais rassembler sur une page les morceaux les plus emblématiques au niveau de ces particularités sonores. Souvent les titres concernés, précisément grâce à ces quelques notes judicieusement associées (en principe), étaient de grands succès. On en reparle le mois prochain (sans doute).
Une autre chose que je souhaiterais faire c’est présenter la face noire de ma collection de vinyles. Des choses généralement considérées comme ringardes, voire extrêmement ringardes. Commment sont-elles arrivées sur mes rayonnages ? Simplement le don de vinyles dont je bénéficie parfois. Il y a toujours dans le lot des bons trucs, même en faible proportion, mais il y a surtout le restex Mais il faut tout prendre, ne pas décourager les bonnes volontés. L’idée que leurs disques vont continuer à exister motive les donateurs. Je redonne à une asso qui les vend deux euros pièce, en plus pour une bonne cause. Parfois pourtant je trouve certains disques tellement amusants que je les gardex honte ! Et puis souvent des tirages énormes les valident d’une certaine façon. Si tant de gens ont tenu à dépenser des sous pour ces choses, elles ont finalement un sens et témoignent aussi du passéx J’avais déjà fait une page il y a longtemps dans cet esprit (pour un premier avril !) Mais l’apport avec le temps de « nouveautés » impose la réactualisation. Ringo Willy Cat (surnommé jadis « Ringo WC » par beaucoup) si tu me lisx
Question jouets anciens j’ai tout de même des nouveautés mais là rarement trouvées dans les vide-greniers. Obligé de passer par les salons spécialisés « jouets de vieux » déjà évoqués précédemment. J’ai enfin trouvé « ma » quatre chevaux Renault. Fabriquée il y a très longtemps vous vous en doutez par la compagnie européenne du jouet (CEJ) en tôle emboutie comme il se doit. En fait il fallait avoir une sorte de licence pour fabriquer des jouets représentant les voitures d’une marque. Ainsi Dinky Toys n’ayant pas l’autorisation de Renault, les premières Dinkys Renault sont les dernières Dauphines fin des sixties. En revanche CEJ avait l’autorisation. Donc les Renault dont la « quat’chèv » comme on disait phonétiquement sont assez rares en jouets anciens. CEJ ne produisant pas tant de jouets que cela. Tout cela pour vous expliquer que cette voiture, assez rare, se vend très cher. Pour info d’autres manufactures, encore plus confidentielles fabriquaient « du » Renault mais illégalement. Ça passait vu les productions réduites. Depuis des années que je « pistais » la chose, fin 2023 j’ai pu enfin en négocier une pas trop cher je pensex Je récapitulerai comme tous les ans sur la mise à jour de décembre.
J’évoquais le beau temps estival, pour l’instant c’est tout de même intermittent. Par exemple au moment où j’écris ces lignes (je rédige cet édito par « bouts » au fil du mois) pas besoin d’arroser le jardin, merci dame nature de l’avoir fait à ma place. A l’abri dans mon bureau je peux aussi compléter ce texte pour vous. Il faut toujours trouver un bon côté aux choses. Ceci écrit dans notre coin on remarque souvent un micro climat. Il fait mauvais à l’intérieur des terres et sur la côte super beau temps, une barre de nuages sombre bloqués par le vent à l’horizon vers Bordeaux. C’est ce que je vous souhaite à tous : un beau micro climat autant au niveau météo que dans vos existences.
Décès fin juillet dexPascal Danelx j’étais pas trop fan mais, je le répète de nouveau, mon site s'appelle "Vinylmaniaque" il y a le terme "maniaque"... Dans ma rubrique "yéyé soft" j’ai donc son grand succès sur mes étagères, première versionx Les filles aimaient x En fait c’était son quatrième EP, le troisième avec un autre succès « La plage aux romantiques » fut publié avant. Les deux titres datés de 1966.
Fin juillet, après le « mauvais temps » évoqué précédemment la canicule, la météo il faut faire avec. Je vous quitte donc cette fois-ci réfraîchi par un beau ventilateur et vous souhaite une forme olympique pour les jours qui viennent.
Amitiés vinylmaniaques
EDITORIAL JUILLET 2024
Un mois calme pour moi en tout cas au niveau vinyles mais pas au niveau de l’actualité qui m’a pris beaucoup de tempsx M. M, mon expert en restauration d’électrophones m’a reconditionné mon « Claude » type « Cadet » tout début des sixties. D’après ce dernier ce modèle n’aurait été fabriqué qu’à soixante-dix exemplaires. « Il y avait quand même pas mal de choses à faire » m’a-t-il dit mai et finalement la machine a fonctionné de nouveau comme on le voit sur la vidéo CLIQUER ICI
Décès de Françoise Hardyx juste trois mois avant j’ai mis en ligne cette page relative à ses disques dans ma collection.
http://www.vinylmaniaque.com/repert15/107.html
J’ai également évoqué sa carrière people dans une autre page (descendre dans le cours de la page).
http://www.vinylmaniaque.com/repert15/104.html
Ce n’était pas vraiment une surprise, son départ enfonce un peu plus les années yéyé dans l’Histoire de la musique populaire mais aussi de notre paysx
Vu l’actu de notre pays mes occupations vinylmaniaques ont été perturbées. Mes activités citoyennes ont été plus importantes que d’hab. et le temps n’étant pas extensiblex que cela soit pour préparer cette mise à jour que pour acquérir de nouveaux vinyles. On sait que les vide-greniers les plus intéressants se déroulent les dimanchex mais aussi les électionsx Espérons que les choses deviennent plus calmes. Pas certainx
Vu tout de même sur la chaîne Culture box un doc intitulé « L’histoire française des Rolling stones ». Je ne sais pas si c’est possible de visionner en redif en tout cas j’ai trouvé le doc intéressant même si, semble-t-il, il s’agit d’une redif. Sur Youtube on le voit partiellement, juste la partie « Marseillaise » des Stones en France. Dans ce film, entre autres, j’ai trouvé intéressant, même s’il s’agit de quelque chose d’anecdotique l’évocation de Nadine Expert « I wanna be a Rolling stone »x Le super 45 tours est assez facile à trouver, son album à mon avis c’est plus compliqué. J’ai pu dénicher les deux car je trouve ça amusant même en étant un peu voire très « coquin »x Ce n’était pas une groupie mais elle eut des « contacts » avec les Stones en France. Elle revendique une liaison avec Bill Wymanx Amusant de redécouvrir de nos jours une dame posée, en totale contradiction avec la très coquine chanteuse des seventiesx Curieux de voir associées aux Stones des personnalités des plus conservatrices comme le présentateur des « Miss France » et l’épouse-chanteuse d’un ancien chef d’Etat français. Elles paraissent pourtant à des lustres de l’esprit rock and rollienx
En ce premier juillet je n’ai donc pas trouva davantage de temps pour développer au moins cette rubrique ce que je regrette. Mais ce n’est que partie remise.
Amitiés vinylmaniaques
SERGE
EDITORIAL JUIN 2024
xLorsqu’on a pas mal de vinyles en général on vous pose la question : les écoutez-vous tous ? Honnêtement je les teste tous, à savoir écoute très partielle en général, faute de temps, uniquement pour vérifier leur état d’écoute, éventuellement les mettre dans un bac spécial. Ce dernier rassemble les disques « sales » destinés à « passer » à la machine Spin Cleaner afin de les nettoyer. L’écoute « sérieuse » normalement c’est pour plus tard, disque après disque. Cependant certaines nouvelles galettes sont victimes d’un apriori négatif et restent longtemps jamais écoutées. En général elles proviennent de lots de vinyles que l’on m’a offerts. « Tiens Serge, je te donne mes vinyles, je sais que tu les collectionnes et moi ils m’encombrent je préfère écouter Deezerx ». Donc je les range dans un endroit spécifique que l’on peut nommer « le coin de l’oubli ».
Ces disques non écoutés ni enregistrés finissent par être nombreux. De temps en temps, faute de nouveautés intéressantes je pose l’un de ces derniers sur ma platine. Ainsi récemment un double album live sans grand intérêt au niveau collection car pressage récent. Il s’agit d’un double live des Everly brothers « Reunion concert Albert Hall 1983 ». Et bien non seulement je l’ai écouté en entier mais j’ai remis ça pas mal de fois. Malgré la possession d’orignaux sixties du groupe, ce pressage plus récent en public, un régal. Une replongée dans les sixties qu’il est difficile d’interrompre. A ses débuts Jimi Hendrix cohabita avec les E Broth lors de tournées et avait louangé leurs prestations. (Ce n’était pas le cas pour le boys band les Monkees sur lesquels il balançait gravement avec raison. Sur une vidéo on voit Jimi dans le public alors que les Monkees sont sur scène, se boucher ostensiblement les oreilles avec un air de réprobation). Bref, pour en revenir avec cette réédition récente, les aprioris négatifs peuvent faire rater de belles découvertes. Ceci écrit d’autres disques « oubliés » méritent eux la « relégation » définitive après une nouvelle écoute !
xYoutube, j’aime bien, je l’ai déjà exprimé ici. J’ai ainsi pu découvrir les Stones sur leur nouvelle tournéex J’ai quasiment cru qu’il s’agit d’un concert d’il y a des années vu leur tonus s’il n’y avait pas, hélas, l’absence de Charlie. Ils sont vraiment incroyables ! Jagger continue de se tortiller, de sauter sur la scène comme un cabri et ses deux comparses survivants restent également toniques. Leur fabuleuse saga, que l’on aime ou pas leur style musical, restera légendaire dans le show bizness planétaire, alors vive les Stones !
xJ’ai pu enfin dénicher le vinyle « Jimi plays Monterey »x Je vais le présenter sur le site le mois prochain. Je m’étonnais, une fois encore, de ne l’avoir jamais rencontré dans les innombrables bacs explorés. Il y avait aussi sur ce thème un DVD et une compil que j’ai évoquée sur le site : Un côté Hendrix, l’autre Otis Redding, donc relativement au festival de Monterey CLIQUER ICI
Là nous avons l’intégralité de la prestation hendrixiennexen vinylex Alors dire que le meilleur d’Hendrix c’est Monterey est peut-être exagéré de ma part. En tout cas lorsque j’ai écouté ces morceaux sur vinyle (après le visionnage du film) ce fut ma plus forte émotion musicale concernant Jimi. Tout le monde s’accorde tout de même à reconnaître que ce concert a été sa première consécration internationale. Les vinyles au niveau nostalgie sont l’émanation d’un moment passé, la découverte d’une prestation artistique.
xEn rédigeant le texte qui accompagne les galeries de pochettes du site, j’évoque souvent le mot « hit parade » donnant une légitimité à un morceau de musique, ou un album (du moins pour le "grand public"). Cela m’amène au souvenir de « mon » premier hit parade, celui de « Salut les copains » à la radio. Il s’agissait non pas de désigner son morceau préféré mais d’imaginer celui que la masse des auditeurs préfèrerait. Cela change tout ! En fait en fonction du « tam tam » médiatique autour du titre, le fait qu’il passe souvent à la radio, les commentaires flatteurs, amenaient à penser qu’il risquait d’être number onex On gagnait si le morceau que l’on avait choisi devenait premier au Hit paradex Là il y avait vraiment manipulation flagrante. De fait ce n’était pas nous qui choisissions mais ceux qui contrôlaient les émissions « yéyé » et donc en particulier Europe I avec son SLCx « Voici le nouveau morceau de xxxx et je peux vous dire qu’il va cartonner » un vrai boniment commercial qui nous amène au conditionnement par les médiasx et hélas à notre époque également. Il était « choisi » donc par les auditeurs non pas parce qu’ils l’aimaient mais pensaient que « les autres » le placeraient en premierx
xPluie, pluie et encore pluie = difficulté pour se rendre sur les vide-greniers de ce mois de mai. D’avantage à l’abri donc écoute musicale très fréquente. D’où mon évocation de mes disques « oubliés »x En tout cas merci de ne pas oublier de passer de temps en temps sur vinylmaniaque.com et bonne chasse aux vinyles.
Amitiés vinylmaniaques,
SERGE
EDITORIAL MAI 2024
Le 7 avril j’ai pu tout de même être présent à une convention de collectionneurs de vinyles à Bordeaux. Certes elle ne comportait que 15 exposants mais elle valait tout de même le déplacement. J’ai pu acquérir des galettes intéressantes. Quelques constatations : le renouvellement des générations implique pas mal de disques Hip Hop, Rap etc. Au niveau des prix j’ai constaté que l’achat de vinyles à un prix inférieur à 20 euros, et encore, dans la mesure où il s’agit d’artistes « recherchés » est à déconseiller. Il s’agit trop souvent de galettes trop « craquantes » dont les marchands essaient de se débarrasser. Ces défauts hélas ne sont pas toujours visiblesx Pour les disques « pas chers » mieux vaut tenter sa chance sur les vide-greniers. Dans ce cas si au pire ils ne « passent » pas bien sur la platine on n’a perdu que quelques euros qui peuvent être largement compensés par les disques intéressants dénichés eux en bon état.
Marchands assez sympas qui essayaient de gérer l’afflux trop important de visiteurs. Obligés de faire la queue devant les stands. Cela pose la question de la gratuité de l’entrée mais je pense qu’en cas d’entrée payante l’affluence diminuerait un peu certes mais le manque de ce genre de manifestations sur Bordeaux explique en grande partie le « problème ». Finalement j’ai fait un « raid » vers 12 heures trente, les vrais amateurs n’écoutent pas l’appel de leur estomac mais celui de leur passionx
J’ai rencontré un marchand mettant un point d’honneur à nettoyer ses disques pour les mettre nickel à la vente à l’aide d’une machine à ultra sons. Basé aux Chartrons à Bordeaux, cela mérite d’être signaléx Pour moi la nouvelle saison vinylistique est vraiment lancée, certes un peu tardivement.
La découverte de la bande son du film « Le juge et l’assassin » a été un grand moment. Cela fait des années que je piste cette galette, enfin je l’ai dénichée. Ce film en son temps fut évoqué longuement par Rock and folk. A travers un fait divers du 19e siècle il défend une philosophie anar et surtout proche de celle de la Beat génération. Engagé politiquement donc mais les chansons de Jean-Roger Caussimon sont géantes même si elles ne sont pas « rock ». Au niveau purement ciné il est considéré comme un très grand film, le meilleur rôle de Michel Galabru, différent de ses prestations habituelles.
Le 8 avril Michel m’a envoyé un mail dans lequel il me dit qu’il a apprécié la page relative « aux objets que je garde précieusement »x Le sujet s’éloignant tout de même des vinyles j’espère que vous êtes nombreux comme lui a avoir trouvé cette page intéressante.
Au niveau des objets porteurs de nostalgie le hasard a fait, lors d’un rangement récent de mon grenier que je sois tombé sur le brassard FFI d’un de mes oncles. En plus au moment du 80e anniversaire de la Libération. Je possédais déjà celui de mon oncle plus âgé, les deux frères ont vécu pas mal de choses liées à l’Histoire, je pense avec un grand « H »,donc regrets de ne pas leur avoir demandé davantage de me raconter.
Michel a même trouvé le nom de la plante que j’évoque dans la page !
Une proche m’a offert un nouvel électrophone Claude en état visuel très bon. Il ressemble fortement à l’Oscar senior Teppaz a une couleur « blanc marbré noir » que l’on retrouve également sur le Teppaz, pas de doute, « copiage »x Après essai il « tourne » mais pas de sonx Je vais donc essayer de contacter la personne qui m’a déjà réparé/vérifiés mes trois autres électrophones, deux Teppaz et un Pathé Marconi (parmi les premiers fabriqués en France). Une autre curiosité, en tout cas pour moi, un micro Grunding dans sa boîte d’origine et son petit support métallique et bien sûr une prise son analogiquex Reste à savoir sur quoi éventuellement le brancherx
Question musiques actuelles j’ai eu l’occasion d’écouter le groupe Duplessy et les violons du monde dans la petite salle de ma commune. Nous ne nous en sommes pas encore remisx Un guitariste genre flamenco, un violon genre celtique, un autre originaire de la Mongolie et enfin un chinois. Pour avoir une idée je vous propose le lien suivant : CLIQUER ICI. Le morceau adapté, Brothers in arms n’est qu’un aperçu de leur musique. Je l’ai choisi vu la thématique du site.
https://www.youtube.com/watch?v=z-9ATbevu0Y
J’ai pu enfin dénicher le super 45 tours de Johnny Hallyday « Johnny à New York »x vous le trouverez sur la page « Super 45 tours yéyé/twist mise en ligne ce mois-ci. Un de mes deux premiers disques « à moi », du haut de mes onze ou douze ansxLe stand du vide-greniers avait une longue boîte remplie de EPs hallydiensx Vous savez que ce n’est pas trop le centre de mes recherches mais je me suis dit, pour une fois avec raison « le 45 tours avec JH sur une chaise de camping y est peut-être ? » Vous connaissez la suite. Djoni qui chante en anglais c’était quelque chosex Ces morceaux de rock « importés-récupérés » des USA me firent réaliser que les originaux étaient bien plus intéressantsx
Le 1er Mai a de nombreuses significations. C’est une période de renouveau, c’est ainsi que je l’appréhende. On sort de l’hiver il va faire beau, peut-être trop mais le contact avec la nature va être plus important, profitons-en.
Amitiés à tous,
SERGE
EDITORIAL AVRIL 2024
La plupart d’entre vous ont dû s’en rendre compte, l’expédition des lettres d’info a été « perturbée ». Encore et toujours ma messagerie Orange s’est plantéex Malgré l’aide en ligne de la société, il m’a fallu plusieurs jours de délai (je vous rassure je n’ai pas fait que ça heureusement) pour arriver à expédier vos mails, je m’en excuse donc. Normalement, ils ont réinitialisé ma messagerie, je ne pourrai tester que le 1er avril (cette date en plusx) pour une expédition normale, à savoir à la date choisie, ce qui est la moindre des choses. Vous avez peut être remarqué vous aussi que les fournisseurs d’accès dépensent des trésors de technicité pour créer de nouveaux services complexifiant encore plus les portailsx Alors que des service basiques, comme on le voit dans mon cas, ne sont pas fiables.
Dans ce contexte, sachant que ne passe heureusement pas ma vie sur mon ordi et que j’ai comme nous tous d’autres choses à faire en plus j’ai eu pas mal d’estimations de disques à fairex ce qui n’a rien arrangé question timing vous vous en doutez. Certains demandent en effet systématiquement cinq estimations tous les quinze jours, le maxi que je tolère, ce qui en quelque sorte monopolise le service tout de même au détriment d’autres qui eux effectivement vont envoyer deux demandes à 15 jours d’intervalle voire encore plus espacées. Tirer méthodiquement et éternellement sur le maximum on appelle ça « charger la mule ». Si celle-ci est « âgée », bien qu’on soit habitué à ce que, bon an mal, an elle arrive à porter sa lourde charge on risque d’un seul coup de ne plus avoir de mule disponiblex Bref les services gratuits sont rares, raison de plus pour les ménager.
Dans une autre démarche Michel R m’a écrit relativement à la page sur les vinyles de Françoise Hardy. Il a des dizaines de singles et EPs de cette chanteuse pour approvisionner ses juke boxesx J’ai été insuffisamment précis dans le descriptif du mythique EP « Tous les garçons et filles » autour de la faute d’orthographe où la cédille de « Francoise » a été oubliée. Pour la toute première version donc « Francoise » n'a pas de cédille et on trouve le mot "CONTACT" encadré en haut à gauche de la pochette, le second pressage n'a toujours pas la cédille mais à « perdu » le terme "contact", la troisième et dernière édition a donc la cédille et en haut à gauche "J'SUIS D'ACCORD est imprimé en ultra gras. Certains vont dire avec raison que nous sommes en plein pinaillage. Je leur répondrai de nouveau que dans l’intitulé du site il y a « Vinyl » suivi de « maniaque ».
J’ai découvert fortuitement l’existence d’un site que je trouve à la fois amusant et émouvant. Il s’agit d’une « simple » webcam filmant 24 heures sur 24 le mythique passage piéton d’Abbey Road, que les quatre Beatles, à la queue le leu, ont immortalisé sur la pochette de leur album du même nom.
C’est un copain de « Sud Ouest » qui m’a expédié le lien. CLIQUER ICI C’est assez amusant de constater que même en hiver, voire parfois la nuit, certains s’arrêtent et traversent, se re-arrêtent et recommencent. Toujours des groupes postés à proximité sachant qu’en Angleterre c’est anormal vu que les autos stoppent systématiquement, même avant que vous traversiez, donc personne n’attend devant les passages protégés. Cela provoque d’autres situations comiques visibles sur la webcam. Certains font donc arrêter les voitures dont les conducteurs s’imaginent qu’ils vont traverser. Mais en fait ils veulent attendre qu’il n’y ait plus de voitures pour profiter du moment, faire des photos, d’où incompréhensionx Parfois une personne se place quasiment au milieu de la circulation pour photographier ses copains qui traversent, certains mimant les enjambées de Lennonx Les automobilistes heureusement sont anglais donc assez flegmatiques et aussi respectueux des passages piétonsx Je pense que la plupart sont surtout habitués. Celui qui passe souvent en voiture dans le coin doit en avoir tout de même assezx J’imagine que si j’étais à cet endroit moi aussix je ferai pareil ! Certains endroits, vous l’avez peut-être remarqué, par l’idée de ce qui s’y est passé sont assez perturbants, en bien ou en mal (je pense dans ce derniers cas aux champs de batailles et autres camps de concentrationx) Mais là on est dans le souvenir des moments heureux, en écoutant cette musique, toujours présente dans les mémoiresx Cela n’arrête quasiment jamais durant la période « active » de la circulation diurne, voire parfois nocturne, c’est tout de même extraordinaire non ?
Nous n’y échapperons pas ce mois-ci encorex La rubrique nécrox Le 10 mars décès de Marc Tobaly. Il fonda les Variations en 1966 dont il était le guitariste. Le seul groupe français relativement connu à l’époque pratiquant un rock style Led Zeppelin. L’album « Nador » est leur plus belle réalisation à mon avis. J’ai essayé à plusieurs reprises de le négocier vainement vu les prix élevés demandésx Je possède deux autres de leurs albums « Moroccan roll » (en réédition) et « Café de Paris » que je trouve moins intéressants que « Nador » mais plus faciles à négocier, il y a sans doute un rapportx Les Variations ont une origine Marocaine, du temps du protectorat français. Marc va rencontrer Joe Leb qui sera le chanteur du groupe puis Jacky Bitton le batteur. Tous partent en France en 66, en pleine vogue du British soundx La saga Variations va commencer.
Quelques jours plus tard, le 14 mars, c’est Frank Darcel, co-fondateur du groupe Marquis de Sade à la fin des seventies qui est à son tour décédé à 65 ans. Marquis de Sade c’était un bon groupe français que j’écoute de temps en temps. Ils avaient choisi le nom du « divin marquis » dont les écrits sulfureux, donc jugés avoir un « esprit rock » sont actuellement réhabilités. Nombre d’érudits le considèrent en effet comme un grand philosophe qui plus en est avance sur son tempsx Mais là encore on s’éloigne de notre champ d’intérêtx
Fin de mois de mars, l’honnêteté m’oblige à vous avouer que je reviens d’un « stage » sur les plages de Martiniquex Vingt degrés de moins d’un coup, j’ai froid et ce n’est pas mon bronzage récent qui me réchauffe. Peut-être un bon rock sur une platinex
Du coup j’ai raté la salon du disque de Mérignac, on ne peut pas être partout hélas. Il paraît que son succès fut mitigé même s’il a gagné des visiteurs vu les objectifs espérés par l’organisateur. (Normal je n’étais pas présentx) Ce dernier a évoqué dans la presse le « désintérêt » des acheteurs pour les vinyles de rock psychedeliquex La consolation, en tout cas pour moi, est que ces vinyles deviennent plus abordables question prix. Le malheur des commerçants fait parfois le bonheur des acheteurs.
Ce faisant je vais vous quitter sur la pointe des pieds en vous souhaitant un bon printemps 2024, musical bien entendu.
Amitiés vinymaniaques,
SERGE