Retour sur les "cartes postales sonores"
01/05/13
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- Il y a pas mal d’années déjà... j’avais créé cette page sur mon site sur ces si amusantes cartes postales musicales.J’ai envie en ce début mai 2013 de la compléter, mon stock au fil des ans s’agrandit régulièrement et donc mes quelques connaissances à leur sujet... «Phonoscopes» dit-on généralement pour les nommer pour les rares qui s’y intéressent... Mais en fait il ne s’agit que d’une marque qui représente à elle seule une grande partie de ces curiosités sonores dont je continue de raffoler... Il n’y a toutefois pas que des «Phonoscopes» sur ce «marché». D’autres marques, bien plus confidentielles, se nommaient Discoflex, Mexisonor, Punch, Photochrom, Musicarte, et donc SECITEM, ma dernière découverte.
- Les collectionneurs, semble-t-il moutonniers autour de certaines thématiques, dédaignent ce genre de choses. On peut ainsi les acquérir actuellement de 20 centimes d’euro pièce sur un petit vide-greniers de quartier à 10 euros chez des brocanteurs «officiels»... Le format approximatif le plus pratiqué de ces cartes est de 187 mm de largeur et 147 mm de hauteur. Celui de Phonoscope mais même cette marque pratique des formats différents. Donc elles sont toutes plus grandes, vu les contraintes liées à la lecture par les électrophones, que les cartes postales standard ce qui permet de les repérer plus facilement.
- Quasiment presque toutes ces cartes se dénichent vierges de toute mention, affranchissement etc. Je suppose que les acheteurs de ces souvenirs touristiques les gardaient pour leur écoute personnelle. Pas question de les «gaspiller» en les envoyant, de plus économiques cartes postales «normales» suffiront bien ! Les disques étaient un objet pas si répandu que cela, ainsi même beaucoup de flexidiscs (disques souples publicitaires) ont été pieusement conservés à l’époque, ce qui permet d’en retrouver pas mal...
- Les ex pays de l’Est ont créé d’innombrables cartes postales musicales également, un univers encore plus mystérieux dont je possède quelques exemplaires...
- 1. Le type de carte postale sonore le plus répandu, édité par Phonoscope. Sur celle-ci illustrée musicalement par «Sophia de Caputo et Framel», on distingue assez nettement la gravure circulaire autour du trou central.
- 2. Autre «Phonoscope» sur le thème inépuisable des Champs Elysées et accompagnée musicalement par un tonitruant «Mambo Rock»...
- 3. Format atypique «carré» (160 mm x 160) et label rare SECITEM pour ce «Marjolaine» dont le dessin a été créé spécifiquement pour illustrer la chanson...
- 4. Sur le verso de «Marjolaine» on découvre que les éditions SECITEM Paris, prennent, contrairement à leur concurrent Phonoscope, la peine d’indiquer la vitesse de rotation à régler sur l’électrophone : 33 tours minute. Ils vont même jusqu’à préciser «Placez cette carte sur votre tourne disques» ce qui, même de nos jours, n’est pas évident pour tout le monde ! A noter que d’autres cartes tournaient à 45 tours minute.
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