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QUATRE TUBES INCONTOURNABLES... à l'époque
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Entre le commercial et la pop « pure et dure » ces morceaux plus ou moins retombés dans l'oubli méritent d'être écoutés de nouveau
1/Judy in disguise.
J'ai découvert à la radio en 1966 ce morceau rapide quasi-plagiat de « Muddy Waters / I wash my hand in muddy waters... » créé par un groupe bubble gum certes mais cela reste sympa à écouter.
2/Race with the devil.
En l'an 1968 la mode était à la dextérité des guitaristes solo... C'était la compétition entre Clapton, Alvin Lee etc. Il faut reconnaître que question rapidité le lead guitar de The Gun c'était un personnage mais ce super morceau à succès ne suffit pas pour donner aux "Gun" une célébrité durable.
3/Fire !
IIIII'm the god of hell fire and I briiiiiing yooooou.... fire !!!! Autre mode en 1968 le méphistophélisme de pacotille ! A l'instar d'Alice Cooper, des Stones "Sympathy for the devil / Their satanic majesties", des Guns qui faisaient la "course avec le diable" et d'autres, Arthur Brown sur vinyle comme sur scène avec des effets pyrotechniques délirants c'était quelque chose ! J'utilisais immodérément ce single pour "mettre le feu" dans nos petites soirées fines...
4/Lo(lolo)la !
Ils commençaient à tomber dans l'oubli du grand public et revinrent avec ce classique pop incontournable en 1970. Ray Davies and co, les Kinks, c'était la grande classe, un de ces morceaux qui font mesurer la stagnation de la musique pop actuelle par comparaison...
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1966... 1967...
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Ces quatre disques, tous contenus dans une fragile enveloppe de papier, restent particulièrement présents dans mes souvenirs d'ado de 15 ans...
1/Call my name.
James Royal, encore une étoile filante... Mais en 1966 ce morceau me plaisait bien, je n'étais pas le seul car ce fut un grand succès. À noter, comme pour le disque suivant, le graphisme « flower power » de la pochette indispensable à l'époque pour être « in ». Pourtant la chanson, plus dans le style « r'n'b blanc » avec une curieuse intro « percus néo-africaines » n'avait rien à voir avec les beautiful people !
2/The rain, the park and others things.
Ce morceau des Cowsills 1967 typique pop bubble gum avec ses voix fluettes était et reste vraiment original avec le temps. Il n'eut qu'un succès très limité en France mais j'adorais écouter ces harmonies sophistiquées. Il me semble qu'il aurait mérité un bien plus grand succès si le refrain, vu la complexité du morceau, avait été plus facile à mémoriser.
3/The letter .
« Gimme a ticket for an aeroplane, Ain't got time to take a fast train... » Là nous avons un succès planétaire pour un morceau de moins de deux minutes ! Les Box tops, originaires de Memphis publièrent quelques hits supplémentaires avec un succès décroissant jusqu'à tomber dans l'oubli. Leur inspiration gospel transparait progressivement dans leurs singles suivants. Ce morceau, facile à jouer et à mémoriser était sur toutes les lèvres, joué par tous les gratteurs de guitare amateurs. Bien avant que Joe Cocker en fasse une reprise magistrale des années plus tard j'ai eu l'occasion de le chanter accompagné par mon copain B... Jimmy Page éphémère sur guitare montée en cordes « Nashville » du foyer de mon bahut à Bordeaux avec bien sûr « the house of the rising sun », « John lee Hooker » (J Rivers) et (plus original) « The bear » de John Mayall...
4/There is a mountain.
C'était l'été, sur la plage de Royan... Ma cousine bien plus âgée que moi, sortait avec un espèce de bellâtre un peu bourjouille.. Le transistor se mit à diffuser ce morceau de Donovan avec sa longue intro et ses percussions (encore) style « afro » génialement à contre emploi de son style folk rock habituel. Le ringard crût spirituel de déclarer alors avec une moue de dégoût : « Ces chansons, on dirait vraiment de la musique de nègres ! » juste avant que nous quittions la plage pour nous entasser dans la minuscule Fiat 500 de ma cousine. Inutile de dire que j'ai tout fait pour le casser consciencieusement les jours qui suivirent ! Souvenirs..;
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SPECIAL SLOWS...
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Procol Harum encore...
Je sais, cette pochette est archi connue, du moins des « vieux » que nous n'arrivons pas à admettre que nous sommes devenus... Chanson mythique, pour moi, « A whiter shade of pale » LE slow sixties, marquant aussi une orientation « néo-classique » de la pop derrière laquelle bien d'autres allaient s'engouffrer avec plus ou moins de bonheur. Son succès fut tel que, vu la longue période durant laquelle Procol Harum attendit pour publier son follow up (voir chronique précédente) que certains programmateurs de radio se risquaient à diffuser l'insipide back side « Lime street blues » pour « faire écouter une AUTRE chanson du Procol Harum ». A noter l'inscription du verso de la belle pochette glacée illustrant le succès phénoménal de ce disque à l'époque.
Moody Blues...
Évoqués dans l'inoubliable chanson de Léo Ferré « C'est extra » les Moody (Night in white satin) blues étaient incontournables lorsque dans les boîtes (ou les surprises-parties) les lumières baissaient, les couples se formaient... pour plus si affinités. Ce « Voices in the sky » de 1968 me rappelle un été chaud sur le front de mer de Royan... Cette chanson, moins connue des MB reste très sympa à écouter.
Tommy James and the Shondells...
« Crimson and clover » est une étrange chanson de 1969, moitié lente, une partie plus rapide qui était utilisée en tant que slow dans l'ambiance glauque de « la péniche » dont je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises. La version du LP est bien plus longue avec un solo de guitare électrique style « hawaien ». On retombe dans les deux singles qui suivent sur des pochettes papier dont les dégâts me rappellent à jamais certaines soirées dans une ferme isolée de Dordogne où nous cédions sur ce fond sonore, à ce qu'il faut bien appeler la débauche... Le « disquaire » votre serviteur (lorsqu'il n'était pas « occupé ») avait bien de la peine à poser sur l'électrophone Thomson (qui finit d'ailleurs un jour à rendre l'âme) ces vinyles sous l'éclairage d'une minuscule bougie seule tolérée lors des slows pour une vaste salle remplie de couples (très) enlacés...
Kelly Gordon...
Son « He ain't heavy he's my brother » représente dans mes souvenirs le slow « branché » sérieux, intimiste, que l'on n'entendait que dans les boîtes de nuit et encore pas toutes. Là aussi ambiance de fin de nuit, où l'on somnole aussi bien sur la minuscule piste que sur les grands canapés dans la pénombre... Le moment ou certains chanceux vont sortir lentement pour aller « conclure », d'autres simplement pour aller finir leur nuit at home. Cette reprise d'un morceau des Hollies fut également adaptée dans les années qui suivirent.
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