Septembre, c'était le mois des vendanges, des foires au vin. Dans notre région bordelaise vous vous doutez que le sujet n'est pas anecdotique. M'est donc venue l'idée d'évoquer la thématique "vin et vinyles". Au tout premier abord il y a ce vieux disque 33 tours de la Guilde européenne du Microsillon édité en 1957 (photos 1, 2). Il était placé sur l'électrophone familial après certains repas de famille. Un morceau incontournable c'est "Chevaliers de la Table ronde". Inlassablement ces damnés chevaliers "goûtaient si le vin est bon oui oui oui non non non"... Et tous les convives reprenaient en coeur ! Autres morceaux toujours dans mes souvenirs "Sur la route de Dijon", "La vigne au vin", "C'est à boire" et le pourtant machiste "Ma femme est morte". Parfois, une fois l'ambiance établie, selon les convives présents, il était suivi par un autre "Guilde du disque" lui consacré aux chansons "pour adultes"... également toujours en ma possession et que j'évoquerai probalement lui aussi un de ces quatre...

Les vinyles évoquant le vin, on en rencontre ici ou là... Un exemple ce joli EP d'Aimé Doniat (photo 3). Son graphisme me l'a fait acheter...

Et puis il y eut e courant pop-rock anglo-saxon. Curieusement ce dernier rejoignait l'ancienne génération question libations vineuses. Tom Paxton en 1965 créa son "Bottle of wine". Il fut surtout connu autour de nombreuses adaptations (Pete Seeger et surtout pour nous Graeme Allwright et sa "Jolie bouteille"). De mémoire le "Sweet Wine" des Cream (1966, Ginger Baker, Godfrey). Marvin Gaye créa un classique soul "I heard it thought the grapewine" en 1968. Là aussi innombrables reprises de ce monument musical.

En conclusion, question "coup de cœur perso" je suis obligé de reparler du "Sunshine red wine" du Crazy elephant (1969). Il accompagna mes nombreuses visites en boîte de nuit...

Plus près de nous autre lien entre vin et vinyle fut pour moi une convention du vinyle au parc des expos de Bordeaux. Juste en face, à la sortie du salon du disque, un salon du vin... Mon copain Miguel (que je salue) et moi n'avons pas hésité. Une fois les vinyles achetés sécurisés dans les coffres de voiture, nous avons "visité" ce salon tout aussi "soigneusement". Et vu notre répugnance à "cracher" après les nombreuses dégustations comme le veulent les coutumes eonologiques j'ai le souvenir d'être revenu chez moi un peu "fatigué". Mais le lien était fait entre le plaisir musical et le plaisir "du palais. Le hasard de la cohabitation de ces deux salons nous a fait réaliser finalement une sorte de complémentarité.... a l'image de ces moments familiaux où on chantait à la fin des repas de fête et où on écoutait quelques vinyles...