La fin des années soixante... Nul doute sur ces albums que "l'ambiance française", l'après mai 68, ont dû jouer au niveau de l'inspiration. La chanson se veut engagée, elle doit évoquer si possible des faits de société, souvent polémiques. En fait un renouveau pour l'esprit dit "Rive gauche". Même Bourvil se doit, via la célébrissime parodie de "Je t'aime moi non plus" d'aborder au moins la libération sexuelle.

On note les cotations assez basses, témoignant d'un relatif manque d'intérêt actuellement pour ce type de chanson. Il est vrai que le style "déclamatoire" souvent utilisé est passé de mode. On peut aborder des sujets sensibles d'une façon moins ostensible sans pour autant atténuer les mots... Mais après "les événements" ont était souvent "déclamatoires", c'était l'ambiance du temps.

Ces vinyles, au-delà du plaisir musical qu'on peut avoir à les écouter sont donc aussi un témoignage historique sur cette période. A ce titre ils m'intéressent doublement comme beaucoup d'autres, "vinylmaniaquerie" oblige.