Les "Chats" et les "Chaussettes" c'était, face à Johnny un peu les représentants de tous ces groupes qui fleurissaient en France... Sonos approximatives, l'enthousiasme remplaçait la technologie... Certains diront "l'inverse de maintenant"... J'avoue qu'au début des sixties lors de ma dixième année je suivais ça de très loin... Ce qui me plaisait et à mes copains c'est le côté "décibels" et du moment que les "vieux" critiquaient on était obligés d'aimer non ? Dick Rivers sut moins bien tirer parti de sa carrière solo qu'Eddy Mitchell. Le personnage reste sympa, une diction étonnante qui passe bien dans les émissions de radio. La parodie d'Antoine de Caune, très amusante le présentait avec une énorme "banane" qui ne correspond en rien avec la réalité "visuelle".

Les "yé-yé" c'était avant les 45 tours EP, seuls les petits "bourges" pouvaient se payer les 25 ou 30 cm... Voici donc les cinq premiers "super 45 tours" des Chats sauvages. LE dessin de Siné caricaturant affectueusement le groupe nous rappelle le décès récent de ce grand dessinateur... En noir et blanc, avec des couleurs différentes, sur la batterie du groupe, certains 45 tours, 25 cm, on retrouve en fait un dessin unique.

Dans les différents titres on retrouve les mots branchés de l'époque : "vache", "bath" "twist" "Saint-Tropez"... cela n'a pas changé certains termes les ont remplacés au fil des époques. Dans cet état d'esprit je dirai en conclusion : "les Chats c'était de la balle" !