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Le 7 janvier 2018, Ray Thomas est décédé... Le chanteur des Moody Blues nous ramène à des souvenirs musicaux depuis 1965 pour certains. Mais pour la plupart c'est en 1967 que "sont nés" les Moody Blues avec un "succès planétaire". Au milieu des sixties il s'agissait d'un groupe pop-rock anglais comme il en existait beaucoup. Leur premier album en 1965, "The magnificent Moodies" (photo 1) c'est plutôt du rock "pËchu". J'ai présenté il y a des années sur le site la version US de cet album, intitulée "Go Now" CLIC ICI
Un titre de ce disque, "Bye bye bird", me les a fait découvrir. Il passait pas mal sur les juke-boxes. Il a été également gravé sur un EP français (photo 2). Du vrai rock, comme on l'aimait à l'époque.Mais ces musiciens ont vraiment été créatifs en 1967, ils n'étaient pas les seuls certes mais ils ont vraiment eu leur heure de gloire. C'est carrément le concept du rock progressif qu'ils inventent avec leur album "Days of future passed" (photo 3). Du pop-rock était mélangé avec de la musique dite "classique". Il y avait aussi l'embryon d'un "opéra rock" avec certains morceaux enchaînés... "Nights in white satin" on connaît tous. La version du single a explosé les hit-parade (photo 4). Mais ce n'est qu'une partie de l'album qui mérite l'écoute en entier, même en 2018. Ensuite... il y eut ce nouvel album en 1968 "In search of the Lord Chord" (photo 5). Certes un bon album, une belle pochette, comme la plupart de celles qui vont suivre. Mais on sent déjà un certain "plafonnement", un peu la même chose en moins "bien". Un autre succès dans ce disque avec "Voices in the sky" (photo 6) est pour moi porteur de souvenirs d'un bel été (après ce printemps 68 dont ont va fêter le cinquantenaire cette année). Les albums se sont succédés mais aucun n'a hélas eu le même retentissement que "Days of future passed". Le décès d'un des membres fondateurs du groupe, à mon image a dû attrister pas mal de visiteurs du site, d'où cette petite évocation. |
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TRILOGIE... trois 33 tours 25 cm emblématiques...
Histoires de disques... Difficiles à trouver (sauf en réédition) dans la grande chanson française
ce sont les trois disques qui me manquent le plus...
Ne pas oublier de cliquer sur les images pour les visionner en plus grand. Et éventuellement utiliser le raccourci clavier "CTRL+" pour zommer)
Lire le texte sous les six photos. En bas de page l'éditorial du mois / 01/10/2018
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Chansons possibles et impossibles Philips 76042 (1956) de 400 à 600 euros* |
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Du chant à la une !.. Philips 6313 150 (1958) de 400 à 600 euros* |
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Barbara à l''Ecluse La voix de son maître FDLP 1079 (1959) 300 euros* |
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(*) Je me suis risqué à établir des cotations sur ces disques... Pas évident vu leur rareté. Pour ce genre de raretés seule une vente aux enchères peut donner la véritable valeur au coup par coup...
J'ai déjà évoqué ces disques sur le site, mais les années passent et ils ne me laissent toujours pas indifférent... J'ai pu acheter certains autres 25 cm emblématiques que je convoitais pour les mêmes raisons : le premier 25 cm de Brassens, de Ferré... etc. Peut-être, un jour, un ou plusieurs des disques évoqués ici seront sur mes étagères... Mais je n'ai pas encore vu un marchand les proposer. Et pas question d'acheter "à distance" avec des cotations élevées.
1. "Chansons possibles et impossibles" / Boris Vian. Boris avec ce disque a tenté sa chance en tant que chanteur grand public. Ce fut un échec qui l'a marqué. On parle de moins de mille exemplaires vendus. Il contient bien entendu "le déserteur"... C'est Mouloudji, bien plus connu du grand public qui interpréta le premier "le déserteur" un an plus tôt sur une "grande" scène". Cela déclencha son interdiction et un tollé de protestations. Pourtant ce dernier avait modifié la fin originale du texte de Vian "Si vous me condamnez/ Prévenez vos gendarmes/ Que j'emporte des armes/ Et que je sais tirer" par «Prévenez vos gendarmes Que je n'aurai pas d'armes Et qu'ils pourront tirer." Plus tard le début de la chanson "Monsieur le Président..." fut remplacé par "Messieurs qu'on nomme grands..."
Ce disque pour moi est une sorte de document historique matérialisant les courants artistiques progressistes dits "rive gauche" de l'après-guerre, le début de la nouvelle variété française qui va suivre.
2. "Du chant à la une" / Serge Gainsbourg. Ce premier vinyle de Serge Gainsbourg va confirmer les périodes de galère qu'il va affronter avant de percer. Il se vendit peu. Il a fallu de nombreuses années pour que Serge Gainsbourg devienne une grande vedette au prix de concessions artistiques (période yéyé). Donc disque rare, disque-symbole, donc prix d'achat élevé pour l'original. Il a cependant été suivi par certaines rééditions "d'époque"
2. "Barbara à l'Ecluse". Là aussi il s'agit d'un tout premier disque. Ce petit cabaret l'Ecluse matérialisa la montée en puissance de la notoriété de Barbara. Inconnue elle commença à y chanter en 1959. Lors de son dernier spectacle en 1964, elle commençait à être connue. (Elle fut remplacée par un nouveau débutant, Serge Lama).
Un disque fut gravé lors des débuts de Barbara à l'Ecluse. Ce format du 33 tours 25 cm était réservé aux débutants. Les prestigieux 30 cm étaient réservés aux vedettes confirmées. Comme c'est souvent le cas, pour des raisons techniques il s'agit d'un "faux live". Les "bruits d'ambiance" ont été ajoutés en studio. Barbara est revenue dans les années 70 chanter à l'Ecluse. Elle voulait soutenir cet établissement pour lequel, on le comprend, elle avait de l'attachement. Le cabaret avait des difficultés financières mais finit par fermer comme nombre d'autres lieux aussi emblématiques.
Un type de disque vraiment spécial...
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Histoires de disquesRegard(s) de Suisse...
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Tous les mois je vous présente des photos autour d'une thématique. Cette rubrique sera récapitulée sur une série de pages du sites au fur et à mesure des publications. On va soit les retrouver dans la rubrique "Histoires de disques" soit dans la rubrique "Nostalgie sixties". (Voir le plan du site sur la page d'accueil) |
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Un des visiteurs du site, Thomas S, avec qui je corresponds assidûment, réside en Suisse. Je trouve intéressant de pouvoir communiquer ainsi avec un autre pays, proche physiquement et culturellement mais quand même avec ses particularités. J’ai rassemblé ici uniquement des choses relatives à des vinyles que Thomas m’a recommandés. Nous abordons bien d’autres sujets de discussion.
Récemment il m’a fait découvrir le groupe anglais Skin Alley (photo 1). Inconnu pour beaucoup, dont votre serviteur. Outre la confidentialité c'est de la bonne musique. Ils ont publié d’autres disques mais c’est leur disque éponyme (Skin alley LP eponyme CBS 63847 (1969) = 200 euros*) qui est le plus connu. La cotation vous indique qu’on est nombreux à apprécier cette musique bien que le disque ait été édité en France, Angleterre, Hollande il ne doit pas y en avoir beaucoup en circulation… Je laisse Thomas parler de ce groupe : « Skin Alley, sur ce disque du moins, ressemble beaucoup au groupe Blodwyn Pig, que je connais au travers du seul de leurs vinyles que je possède, "Getting to this".
Un style pop jazz progressif, avec une nette influence de Jethro Tull dans leurs deux premiers albums, " This was", de 68, et " Stand up" , de 69.
D' ailleurs, le guitariste Mick Abrahams a créé Blodwyn Pig après avoir tenu cet instrument sur ..."This was".
Question rock progressif, j'ai retrouvé dans ma modeste collection leur premier disque, et en pressage original anglais, que j'avais acheté neuf en 73 environ, pour 5 balles, (20 francs français de 1970) dans un casier de disques neufs en liquidation, à l' Innovation, un grand magasin lausannois de cette époque. »
Thomas m’a parlé également d’autres groupes, spécifiquement Suisses. J’ai écouté sur YouTube et également trouvé ces musiques intéressantes. Je le laisse encore s’exprimer :
« Un groupe de rock progressif suisse, c'était Brainticket (photo 2). Extrêmement sulfureux en cette année 1971, date de sortie de son album " Cottonwood Hill". Admire la pochette sur le web, pas très en adéquation avec la paisible Helvétie .
Je me souviens du fait qu' il s' échangeait quasiment sous le manteau, certains disquaires refusant de le commercialiser... Pourquoi donc? A l' intérieur de la pochette était imprimée une " recommandation", en anglais, invitant les auditeurs à amplifier leurs sensations de mélomanes en écoutant ce vinyle sous les effets du cannabis, du LSD ou de l' héroïne !!! »
Thomas m’a aussi signalé d’autres artistes : « Les oeuvres des groupes pop suisses des années 60-70 (Toad (photo 3), Krokodil (photo ci-dessus à droite), Pyranha, Les Sauterelles, etc.) ont de véritables fanatiques chez nous.» Au sujet des Sauterelles, Thomas précise : « Le guitariste de ce groupe suisse Tony Vescoli, CLIQUER ICI tel est encore son nom actuellement. Un look très " Brian Jones", mais j' étais hélas trop jeune pour avoir pu apprécier cette époque.»
Effectivement encore des vinyles sympas à écouter. Ils ne doivent pas être faciles à trouver en France mais on peut écouter ces groupes sur Youtube…