LE COMPTE A REBOURS...

Yves Jardel (pseudonyme de Serge, site Vinylmaniaque.com)

A travers ces lignes y a de l'autodérision, de l'humour, de l'antimilitarisme (normal, après 68...) même du sexe (!) et aussi, je l'espère, beaucoup de moi-même. Donc, si le cœur vous en dit, voici les coordonnées pour vous procurer ce livre :

AMAZON : 
https://www.amazon.fr/COMPTE-REBOURS-YVES-JARDEL/dp/2407010612/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1531407076&sr=1-1&keywords=COMPTE+A+REBOURS+JARDEL

FNAC :
https://livre.fnac.com/a12641745/Yves-Jardel-Le-compte-a-rebours?omnsearchpos=1

DECITRE :
https://www.decitre.fr/livres/le-compte-a-rebours-9782407010615.html

CHAPITRE : 
https://www.chapitre.com/BOOK/jardel-yves/le-compte-a-rebours-31-janvier-1971-28-janvier,78415556.aspx

CULTURA :
https://www.cultura.com/le-compte-a-rebours-9782407010615.html

EXTRAITS :

" Lorsque je le vois je subis un choc. J’ai en effet en face de moi une émanation du festival pop de Woodstock ! Très longs cheveux, parka néo-militaire avec le célèbre symbole pacifiste très gros, etc. D’ici qu’il ait du haschich dans ses poches... La totale rock contestataire, il est fou ! J’imagine le tableau quand Drouillard va le prendre en main. Du coup cela m’intimide, j’ose à peine lui parler, j’ai l’impression de convoyer un condamné à mort pour son dernier voyage.

J’essaie d’être sympa avec lui, de rendre ses derniers moments civils les plus agréables possibles avant ce qui l’attend de façon inéluctable. Je le quitte lâchement devant le bureau de Drouillard. Je ne veux pas voir la suite.

En fait, par une sorte de curiosité malsaine j’ai essayé plus tard de le reconnaître dans le troupeau de bleus fraîchement tondus. Sans nul doute il était là, mais impossible de l'identifier. Ce n’est certainement plus le même, son scalp a disparu, balancé parmi d’autres tonsures au fond de la benne du camion-poubelle. "

(...)

" En chuchotant elle me dit qu’elle a envie de faire l’amour... Mais « juste un instant » car nous n’avons pas de préservatifs... Finies les rodomontades, je suis bien moins expérimenté qu’elle. Je la sens bien plus libérée que mes partenaires précédentes, ce n’est certainement pas la première fois pour elle. L’espace d’un éclair je suis nu à mon tour. « Doucement » me dit-elle ensuite entre deux baisers, « retiens-toi »... Difficile de se maîtriser dans de telles circonstances mais j’y arrive au prix d’un gros effort de concentration... Elle laisse échapper un long gémissement puis me repousse doucement. Elle sent que c’est l’extrême limite pour moi.

— Ça va Sylvie ? dit soudain une voix derrière le mur. C’est sa patronne qui j’espère pense à un mauvais rêve de sa voisine...

— Oui madame, tout va bien ! "

(...)

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