1. José Salcy, (1965), « Leslie », Philips 437.082, 30 euros* / Ce chanteur Yé-yé comme on dit “avait son public” durant les sixties. Une discographie surtout de 45 tours mais il ne rebondit pas après la vague Yé-yé, comme tant d’autres. Donc son ancien public recherche ses disques devenus relativement rares, d’oû la cotation...

2. Christophe, (1965), « Je chante pour un ami », DiscAZ EP 1018, 7 euros* /Il fallait bien entendu un disque de Christophe sur cette page histoire de continuer à penser à lui… J’aimais bien son “je chante pour un ami”, première raison de l’achat de ce disque. La chanson “Cette vie là” que j’ai déjà évoquée sur le site est loin d’être anodine pour moi, deuxième raison pour laquelle j’ai extrait ce disque de mes etageres.

“Que c’est bon de voir s’ouvrir la grille
De partir en ne se retournant point (…)
Adieu monde terrible tu ne me reverras plus” Ces extraits de cette chanson sont placés à la fin de mon livre “Le compte à rebours”… Christophe comme moi avons gardé un mauvais ressenti de notre service militaire, c’est en grande partie le sujet de mon bouquin (CLIQUER ICI), d’une certain façon cela crée un point commun entre Christophe et moi… Un cas rare d’un chanteur Yé-yé, donc “futile” par définition qui se mouille sur un problème spécifiquement français. Et à l’époque il ne fallait pas trop critiquer l'armée...

3. France Gall, (1965), « Poupée de cire poupée de son », Philips 437.032 BE, 6 euros* / Là on a un disque emblématique. Il symbolise d’abord une époque, ensuite justifie la reconversion “Yé-yé” de Gainsbourg et enfin offre la grande célébrité à France Gall. Enorme succès, donc très répandu, donc assez facile à trouver pour les chineurs, donc la cotation… vous connaissez le principe…

4. Edouard, (1966), « Les Hallucinations d’Edouard », CBS EP 6008, 17 euros* / Un musicien proche de Joe Dassin “s’amusa” à parodier Antoine qui triomphait avec ses “Elucubrations”. Il n’est pas le seul, Antoine dérangeait beaucoup de monde à l’époque… J’ai realisé par le passé une page spécifique qui détaille cette histoire (CLIQUER ICI). Ce disque atypique manquait dans ma discothèque, je l’ai déniché il y a quelques mois pour pas cher alors…

5. Michel Delpech, (1965/1970), (réédition) « Chez Laurette », Visadisc VI 291, 8 euros* / Delpech, tout de même il avait quelques bonnes chansons. J’aimais bien son “Laurette” qui restituait bien l’ambiance de la sortie des cours… Ces bistrots où les jeunes aimaient bien se retrouver. On fumait des Gauloises devant le juke-box en regardant les filles… Cette réédition m’a parue plus rare que l’original que je ne possède d’ailleurs pas. Il est surprenant de trouver des super 45 tours EPs avec la mention “SACEM” au lieu de “BIEM”. On sait qu’en 1970 le système anglo-saxon de rétribution des auteurs était abandonné depuis un an au profit de la SACEM. La fabrication des super 45 tours étant remplacée à l’époque par les singles. On s’interroge sur ce choix pour des labels specialisés dans les rééditions de réutiliser les super 45 tours qui donc normalement avaient disparu en 1970… Autres exemples de ces super 45 tours "compilations SACEM" années soixante-dix sur une même page sous les labels "discount" Visadisc (Tina Turner photo 15) et Musidisc (Jimi Hendrix photo 16) (CLIQUER ICI)