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Parmi les disques de ma collection :Cinq super 45 tours
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(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques. Pour accéder aux photos ci-dessous en très haute définition, réaliser un diaporama... |
L’actualité lourde aux Etats-Unis m’inspire pour mettre en ligne ces cinq disques d’artistes afro américains. Trois styles musicaux différents mais qui déclinent du même tronc commun autour d’une culture qui va, petit à petit, influencer musicalement toute la planète. Le jazz, le blues traditionnel, le gospel vont aboutir au rhythm and blues, au rock and roll…
1, 2, 3. Billy Williams – « Dansons gaiement Vol. 2 » Coral ECV 18.110 (1958) 20 euros* / « Avant Elvis il y avait rien » déclara John Lennon. Il s’agissait par l’extrême de mettre en avant l’impact médiatique du plus célèbre chanteur de rock. (Mais était-il vraiment le meilleur ?) Avant Elvis aux USA il y avait pas mal d’artistes, notamment noirs, qui lui ont préparé le chemin. Billy Williams en France ne devait guère être connu malgré ses trois super 45 tours. Sa musique officiellement est classifiée « Crooner jazz ». Le terme « Slow-rock » sur certains titres nous montre pourtant qu’il y avait autre chose dans ces enregistrements. La cotation illustre également que cette musique est loin d’être inintéressante, en tout cas pour les collectionneurs de vinyles.
Suite des commentaires sur ces disques sous les photos, en bas de page.
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4, 5, 6. Billy Williams – « Don’t let go, Vol. 3 » Coral ECV 18.114 (1958) 20 euros* /
7, 8, 9. Chubby Checker – « Let’s twist again » Columbia ESDF 1377 (1961) 12 euros* / "Mister Twist", comme on le nommait, devint une star planétaire grâce à cette danse très populaire. Les récupérations françaises l’ont mis un peu sur la touche dans notre pays. Le twist c’était certes limité musicalement mais a aidé à la popularisation du courant « pop-rock » au sens large du terme. Ainsi en France, je me souviens lors des repas de fête que jeunes et « vieux » dansaient ensemble le twist. Une invitée avait ainsi constellé le beau parquet du salon parental de petits trous générés par ses talons aiguilles lors d’un twist endiablé !
10, 11, 12. Otis Redding – « Shake » Atco 109 (1965) 45 euros* / Avec Otis Redding le rhythm and blues est à son paroxysme médiatique. N’oublions pas, pour en revenir aux questions liées au ségrégationnisme, que le groupe qui accompagnait Otis était « mixte », à l’époque rien que ce fait était révolutionnaire. Ce troisième 45 tours décline de l’album mythique que je possède également CLIQUER ICI (photo 3).
13, 14, 15. Otis Redding – « Shake » Stax 269 005 (1967) 40 euros* / Ce disque, avec ces duos entre Otis et Carla Thomas permet de ressortir des succès anciens. Il décline de l’album US « King and Queen » renommé « Duo » dans sa version française que j’ai également dans mes étagères CLIQUER ICI (photos 4, 5, 6). On remarquera que le nom de Carla Thomas est relativement discret sur le recto de la pochette du EP. Il me semble que c’est injuste car cette association musicale temporaire à permis de faire renaître ces morceaux dans des versions différentes et donc intéressantes. J’appréciais particulièrement « Tramp » en version duo.