1. Johnny Hallyday, (1960), « Souvenirs, Souvenirs », Vogue EPL 7 755, 30 euros* / En 1960, pour la France, en tout cas pour moi, c'était Johnny qui "balançait" le premier. Une cotation relativement modérée vu l'aspect "historique" du disque mais Johnny en a vendu beaucoup et il en reste encore... Ce n'est que plus tard que je découvris la réalité "vraie" du rock and roll avec les morceaux originaux fabuleux "adaptés" par Johnny et tous les autres "yé-yé" qui vont suivre.
2. Eddy Mitchell, (1963), « C'est grâce à toi », Barclay 70 564, 15 euros* / "Msieu Eddy" venait juste de tenter sa chance en solitaire (mais pas en solidaire pour les membres de son défunt groupe...) C'est la vie, finalement il a fait le bon choix, une longue carrière s'ouvre à lui.
3. Les Players, (1964), « Le pénitencier », Polydor 27 148, 30 euros* / Là on a un groupe "oublié" typique. La reprise du classique sixties "House of the rising sun" ajoute de l'intérêt. Mais beaucoup d'autres sont sur le coup et connus, eux... Reste un disque rare, donc les collectionneurs s'y intéressent, donc une cotation relativement élevée.
4. Ronnie Bird (1965), « Elle m'attend ! », Decca 460.918, 30 euros* / Il avait le look "Mod à la française". Sur la photo sa coupe de cheveux ne le met pourtant pas particulièrement en valeur, d'autres de ses pochettes sont plus réussies. A l'écoute c'était sympa à écouter, surtout par comparaison avec beaucoup d'autres chanteurs yéyé. En étant fans certains, dont je faisais partie, se démarquaient des amateurs de musique "gentillette", l'invasion du "british rock" était bien plus présente à l'écoute.
5. Annie Philippe, (1968), « Le même amour », Flèche CF 004, 30 euros* / Elle avait déjà plusieurs succès à son palmarès. "Récupérée" par l'écurie de Claude François (disques Flèche) elle approche de la fin de sa notoriété. Mais reste dans les mémoires de certains, comme votre serviteur. Une chanteuse yé-yé sexy, des morceaux souvent sympas, j'aimais bien. Elle est réapparue bien plus tard dans la mouvance du retour des vinyles. Elle chante pour un public nostalgique, notamment durant certaines manifestations de collectionneurs.