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Parmi les disques de ma collection :

La ronde des super 45 tours
"chanson française"


15/10/2019

(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques.

Pour accéder aux photos ci-dessous en très haute définition, réaliser un diaporama...

Les super 45 tours (EP) « chanson française » sont relativement faciles à trouver, notamment sur les vide-greniers. Souvent de un à deux petits euros, on peut se faire plaisir facilement. Leur cotation officielle est relativement plus élevée mais elle correspond à des achats chez des marchands spécialisés, sites en ligne, conventions de collectionneurs. Mais même sur ces lieux de vente on les retrouve souvent dans une boîte avec un prix unique genre toujours un ou deux euros… A part exceptions bien entendu, pafois avec des cotations démentielles, pour le plus grand plaisir des collectionneurs qui arrivent à les dénicher à bas prix. Leurs belles pochettes glacées finalement résument l’évolution de la musique populaire des années 50-60 et donc l’actualité tout court au travers de notre nostalgie. Un petit exemple au travers de cette quinzaine de pochettes. Vous trouverez des commentaires spécifiques sous les images, en bas de cette page.

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1. Edith Piaf, (1956), « 4 », Columbia ESRF 1051, 7 euros* / En fait il s’agit d’un mini florilège (best of). Ces quatre succès emblématiques ajoutés à l’expression « réaliste » de la photo constituent un vrai document sonore historique.

2. Charles Aznavour, (1956), « J’aime Paris au mois de mai », Ducretet Thomson 460 V 171,
12 euros* / Ce disque lui est dans la configuration habituelle des super 45 tours : un succès et trois titres… secondaires. Le graphisme sympa de la pochette me l’a fait acheter.

3. Mick Micheyl, (1958), « Tu parles », Polydor 20 865 Med, 9 euros* / Mick Micheyl c’est un vague souvenir musical pour moi. Auteure-compositrice elle a tout de même créé « Un gamin de Paris ». Oubliée de beaucoup, elle est décédée en mai dernier... Elle aussi représente pour moi une bribe du passé et la pochette est réussie.

4. Annie Cordy (1958), « Hello, le soleil brille », Columbia ESRF 1151, 6 euros* / Dans « Autopsie d’un vinylmaniaque » (voir les rubriques sur la page d’accueil) j’évoque cette chanson. Elle passait très souvent à la radio. Adaptation sur la musique du célèbre « Pont de la rivière Kwaï » ce fut un grand succès. Avec cette curieuse pochette par sa simplicité, en plus une petite vignette d’une « Maison de disques » de Béthune, je fus assez content de dénicher ce disque. En ces temps lointains on achetait souvent les vinyles dans ces « boutiques de musique »...

5. René-Louis Lafforgue, (1958), « La botte », Pathé EG 393, 8 euros* / La chanson qui reste dans ma mémoire de ce chanteur c’est « Julie la Rousse ». Une pochette glacée amusante qui m’a plu. Au fait, habituellement les premières pochettes glacées sont apparues en 1960. Il y en eut quelques unes qui étaient techniquement «en avance» comme celle-ci. A noter que la pochette précédente était également glacée et que les suivantes...

6. Francis Lemarque, (1956), « La guinguette au bord de l’eau », Fontana 460.569, 6 euros* / Là aussi un succès connu... par les anciens, et toujours une pochette glacée « antidatée », décidemment rien n’est intangible dans l’univers du vinyle...

7. Henri Salvador, (1959), « Maman », Barclay 70 257, 16 euros* / Encore et toujours une pochette glacée pour ce disque d’Henri Salvador. Je ne l’ai pas vu souvent celui-là. Cela devait moins se vendre que ses chansons comiques habituelles. Ces chansons douces on le sait étaient ses préférées, il se risquait parfois à les publier.

8. Yves Montand, (1960), « Si jolie », Philips 432.411, 8 euros* / Yves Montand, la super star du début des sixties, avant les yéyé... Ses disques j’ai un peu laissé tomber mais pas celui-ci, grâce  la posture kitsch de la pochette.

9. Jacques Brel, (1961), « Quand on a que l’amour », Philips 432.126 BE, 8 euros* / Un monument de la chanson française. Impossible de laisser passer ce disque avec en plus une pochette originale.

10. Charles Aznavour, (1965), « La bohème », Barclay 70879 M, 3 euros* / Là encore un succès emblématique d’une époque, même si les yé-yé continuent de déferler. Ce disque est très répandu, donc ne pas le payer trop cher...

11. Barbara, (1965), « Au bois de Saint-Amand », Philips 437 022 BE, 9 euros* / Barbara avait encore les cheveux courts en 65. Ce look matérialise ses années difficiles et aide à l’identification de ses disques les plus anciens. Elle sort pourtant définitivement de l’anonymat.

12. Jacqueline Huet, (1968), « ... chante Mouloudji », Disques Ades H 5 M 401, 25 euros* / Le cinéma, la télévision, l’amènent au poste ultra convoité de speakerine sur la première chaîne de télévision de la RTF, d’où le relatif intérêt de ce disque pour les collectionneurs. Elle présentera également des émissions de télé, eut une vie privé « animée ». Dépressive elle se suicide en 1970.

13. Guy Béart, (1966), « Les grands principes », disques Temporel GB 60 004, 5 euros* / Plusieurs grands succès sur ce disque, ce n’est pas fréquent. Le grand prix de l’académie Charles Cros couronne cette période créative de ce grand auteur compositeur.

14. Fernandel, (1968), « Palmarès de Fernandel », Decca 461.154, 5 euros* / On va conclure avec des choses plus gaies et notamment avec Fernandel. Il eut un regain de popularité en tant que chanteur grâce à plusieurs participations à l’émission à succès de Guy Lux le Palmarès des chansons. Son sourire inimitable oblige à l’achat de ce disque.

15. Les Frères Jacques, (1970), « Ecole publique », PPN 47 4195, 5 euros* / Le quatuor produisit des chansons révolutionnaires et autres enregistrements témoignant de son engagement pour les causes « à gauche » voire parfois anarchisantes. Cette participation à ce que l’on nommait « les œuvres laïques » est dans cette optique à mon avis en lien avec leur anticléricalisme illustré également par quelques chansons.