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Parmi les disques de ma collection :1963 1971 :
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(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques. Pour accéder aux photos ci-dessous en très haute définition, |
Retour sur la période « Yéyé »… On le sait, si on recherche la qualité musicale pure, à part quelques pépites, on est souvent déçu. C’est plus la nostalgie qui motive l’achat de ces disques, ou alors la curiosité pour les plus jeunes, ou alors parce qu’on est fan d’un de ces artistes qui a « tenu » dans le temps et donc su progresser (Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, voire Antoine…) Sorte de consolation, on va en revanche trouver des pochettes graphiquement réussies. Le pelliculage (glaçage) en 1963 c’était assez nouveau, pourtant ces disques sont tous restés en bon état malgré l’épreuve d’abord des « surpats » et ensuite du temps…
Cliquer sur les images pour les visionner en (légèrement) meilleure définition.
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Photos 1, 2, 3 / (1963) Michel Page, LP Eponyme, Vogue MP 1, estimation 35 euros* / Le premier album 30 cm de Michel Paje… Il en fera tout de même un second. Il ne chantait pas si mal que ça. Mais bon c’est du yéyé… Un morceau qui aura une certaine notoriété : « Nous, on est dans le vent ». Tous les titres sont crédités à son nom, c’est rare, pas une seule adaptation anglo-saxonne, c’est indiscutablement méritoire vu la tendance récupératrice de ses petits camarades.
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Photos 4, 5, 6 / (1963) Sylvie Vartan, LP Twiste et chante, RCA Victor 430.137 S, estimation 30 euros* / Le second album de Sylvie Vartan… Heureusement elle avait le look de la « collégienne du twist »., La photo de Jean-Marie Périer rendait bien, mise en valeur par le pelliculage très soigné de la pochette. Ceci écrit, au niveau chant, elle ne pouvait que faire des progrès par la suite… C'est d'ailleurs spectaculaire des progrès énormes dès les disques suivants. Je ne veux pas agresser ses fans, mais à ses débuts, aie aie aie, c’était très limite. Même Sheila à côté c'était Maria Callas ! Contrairement à l’album présenté en premier sur ce disque presque que des adaptations de succès US (à deux exceptions près). Ce disque à mon avis doit avant tout être appréhendé comme un document sonore sixties… brut.
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Photos 7, 8, 9 / (1963) Lucky Blondo, LP Filles, Fontana 680.230 ML, estimation 35 euros* / On peut se risquer à comparer Lucky Blondo à Michel Paje en terme de déroulement de carrière et de notoriété. Tous les deux visent le public féminin. Ce sont des sortes de « crooners yéyé » à la musique assez consensuelle. Lui aussi chantait pas trop mal. En revanche, comme pour l’album des photos 4, 5, 6, de nombreuses adaptations de succès en langue anglaise sauf deux titres dont un signé « Lucky Blondo ». Une fois dépliée la pochette en trois volets on découvre une grande photo de l’artiste (d'où la trace de pli à la taille de "Lucky" sur la photo ci-dessus). Le morceau le plus connu sur cet album : « Au cœur du silence ». Après, bien sûr, il a arrêté la chanson pour y faire un amusant retour, en tant que publicitaire créateur du slogan ; « chez Casto, y'a tout ce qu'il faut ». Il a tout de même publié quatre 33 tours 25 cm plus cinq 30 cm durant les sixties, et une demi douzaine d’albums de 1977 à 1991, sans parler d’une foule de super 45 tours et singles. Gérard Blondiot, c’est son vrai nom, à ne pas confondre avec Christian Blondiau / Long Chris.
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Photos 10, 11, 12 / (1966) Antoine, LP Antoine rencontre les problèmes, Vogue LVXS 82-30, estimation 45 euros* / Ce disque s’insère dans la chronologie autour des « Elucubrations » d’Antoine que j’ai évoquée sur une page spécifique (voir au milieu de cette longue page) CLIQUER ICI.
Il témoigne de l’entrée, même sous une forme parodique, du courant Yéyé sur les sujets « politiques » de l’époque. La « Ballade à Luis Rego, prisonnier politique » en est une des illustrations.
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Photos 13, 14, 15 / (1971) Johnny Hallyday, LP Les 24 premières chansons de Johnny Hallyday, SLVLX 555 A, estimation 18 euros* / Cette compilation tardive rassemble, comme son nom l’indique, les premières chansons de Johnny. A l’époque ses vinyles étaient édités chez Vogue et sont « passés » chez Philips. Vogue essaie de tirer un parti maximum des titres de sa période, étant privée de la suite des productions « hallydiennes » de plus en plus lucratives. Ce disque a une cotation non négligeable pour une compil car son contenu ainsi rassemblé intéresse les collectionneurs comme les fans de Johnny. Certains n’ayant pas connu cette époque en ont un aperçu avec le son analogique.