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Parmi les disques de ma collection :Cinq super 45 tours (EP)
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(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques. Pour accéder aux photos ci-dessous en très haute définition, |
J’ai présenté ces disques il y a longtemps avec d’autres sur un page que j’ai supprimée. L’idée est de les mettre davantage en valeur avec des images plus grandes, des commentaires plus longs. Cela fait du temps qu’ils ont été fabriqués certes mais aussi depuis que je les ai dénichés et surtout intégrés dans mon site à ses débuts. Les quatre premiers ont des pochettes non glacées, c’était la norme jusque environ la fin des années cinquante pour tous les formats. Une autre particularité est l’utilisation de la couleur au niveau des aplats en arrière plan et des photos noir et blanc en premier plan. Sur « le » Tommy Steele sur la dite photo en noir et blanc (niveau de gris) une trame de couleur genre sépia superposée, histoire de l’égayer. Un peu plus « technique » pour ceux qui connaissent : les détourages sont manuels et donc ça se voit… Par opposition aux techniques électroniques actuelles où tout de même il y a une intervention manuelle (outil plume courbe de Béziers sur les logiciels PAO) tout de même plus précise.
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Photos 1, 2, 3 : Lilian Briggs, « Rock and roll », Philips 426 032 BE (1956), estimation 60 euros* / On peut parler de première artiste féminine de rock an roll, à la même période qu'Elvis Presley, durant les années cinquante. On note sur ce disque une préface de Boris Vian… Un des titres de Lilian Briggs fut diffusé à 1 000 000 d’exemplaires, classé numéro 1 au Billboard. Bien que peu connue en France elle fit une grande carrière aux USA.
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Photos 4, 5, 6 : Bill Haley, « R-O-C-K », Brunswick 10 056 (1957), estimation 50 euros » / On sait que Bill Haley revendiquait, et il n'était pas le seul, d’être à l’origine du rock. Mais on constate que par exemple avec Lilian Briggs, les dates se confondent, qu'on peut parler de mouvement musical, mais qui est le tout premier ? Inconscient collectif ? En tout cas ce style musical était dans l’air du temps, c’est évident. Il semble qu’Elvis Presley n’est pas « le tout premier » même s’il fut lui qui eut vraiment un énorme succès, mais quelle importance en fait ? Difficile de trouver ces disques en très bon état… On imagine des aller-retour dans les premières surprises-parties, les traitements violents autant de la part des utilisateurs que des électrophones aux lourdes têtes de lecture, le fait qu’ils sont non glacés et qu’ils approchent des soixante-dix ans maintenant... Donc certes ils ont des cotations élevées, mais qui sont minorées souvent de façon importante en fonction de l’état « de vétusté »… Si vous cherchez de tels disques sur des sites de vente en ligne mentionnant leur état... Dans la plupart des cas vous verrez que, si vous les trouvez, les quelques exemplaires proposés sont en piètre condition.
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Photos 7, 8, 9 : The Teenagers, « I’m not a juvenile delinquent », Columbia ESDF 1165 (1958), estimation 70 euros* / La voix « juvénile » de Frankie Lymon joua un grand rôle dans le succès de ce groupe américain. Une musique « bubble gum » qui cohabitait aux USA avec le rock « lourd ». Finalement agréable à écouter, une sorte de prémonition musicale avec plus tard l’arrivée des Jackson five… Ce disque, ainsi que le premier de cette page et d’autres qui vont suivre faisaient partie d’un lot que j’ai déniché à la sortie de Bergerac, dans un ancien camp de réfugiés de la fin de la guerre d’Indochine. Certaines baraques de « Bikini » le long de la route dite « des Eyzies » sont reconverties en petits commerces. Une sorte de brocante où on trouvait des matériaux de construction « liquidation judiciaire », des trucs divers d’occasion et dans un coin, sous une pile de saloperies une série de 45 tours EP… Il a presque fallu que je « creuse » pour les trouver, quand je vous parle « d’archéologie sonore »…
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Photos 10, 11, 12 : Tommy Steele, « Tommy Steele story n° 1 », Decca DFE 6398 (1957), estimation 50 euros* / Un jeune anglais, Tommy Steele, lors d’un voyage aux USA découvre en 1955 le rock and roll en la personne de Buddy Holly. De retour à Londres il chante du rock dans les bars de Soho… Il finit par faire des disques et avoir des hits sur le marché anglais. « The Tommy Steele story » c’est la musique d’un film qui lui est consacré. Cela illustre la notoriété outre manche de « l’Elvis Presley anglais ». Curieusement en France il est très peu connu. Mais il va rapidement laisser le rock pur à des artistes comme Johnny Kidd et basculer dans de la pop sirupeuse…
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Photos 13, 14, 15 : Laurie London, « He’s got the whole world in his hands », Odéon SOE 3424, (1958), estimation 20 euros* / On découvre là un des premiers 45 tours avec une pochette pelliculée (glacée) et avec une photo couleur. « He’s got the whole world in his hands » je suppose que vous avez dans un coin de votre mémoire auditive la mélodie de ce tube planétaire, certes ancien. Il fut numéro 1 au Billboard. Laurie London était un des premiers anglais à avoir un tel succès aux USA. Plus d’un million d’exemplaires vendus, disque d’or mais unique succès… Il avait treize ans et arrêta sa carrière artistique six ans plus tard. Peut-être que le fait de muer a rendu sa voix inintéressante ou tout au moins banale ?.. Triste sort de beaucoup d’enfants chanteurs…