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Parmi les disques de ma collection :Cinq albums pop-rock sixties
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(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques. Pour accéder aux photos ci-dessous en très haute définition, |
J’ai déjà presenté tous ces albums sur le site en version “originale”. C’était il y a longtemps maintenant... De plus à l’époque, faute de temps j’étais bien plus bref dans mes descriptifs… Plus tard, à force de chiner j’ai acheté leurs rééditions petit à petit pour quatre d’entre eux. Profiter d’une bonne affaire, ménager les précieux originaux et aussi assumer l’aspect obsessionnel du collectionneur d’avoir la même chose avec des petites differences, telles ont été mes motivations d’achat. Seul le “Big brother” a été acheté récemment, tous les autres sont des rééditions tout de même anciennes maintenant car datées des années soixante-dix.
Ces albums prestigieux ont généré de multiples retirages. Difficiles pour certains de retrouver leur date de nouvelle fabrication. J’y suis arrivé à une exception près (Aftermath) que je situe tout de même au milieu des seventies. Donc comme d’habitude dans ce cas de figure la première date est bien sûr celle de la première sortie de l’album et la seconde celle du pressage du disque évoqué. Eternelle question : acheter l’oriiginal ou la réédition ? Les originaux dans la mesure où ils ont des prix tout de même abordables et un état correct OK… Mais c’est de plus en plus rare de nos jours. Alors les rééditions, surtout si elles sont d'avant 1990 et donc encores porteuses du vrai son analogique c’est finalement un bon choix avec un prix bien entendu inférieur à l’original !
Cliquer sur les images pour les visionner en (légèrement) meilleure définition.
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Photos 1, 2, 3 : the Rolling stones, “Aftermath” Decca 291.009, 1966/197?, estimation 20 euros* / Je n’ai donc pas réussi à determiner l’année de pressage de cette version du grand classique des Stones. On note que la marge de pourtour blanche pour l’original est englobée dans la couleur de fond elle même nettement moins “violette”. Sur l’original la réference est visible en haut à droite de la pochette recto, les deux versos se ressemblent et il faut tenir compte en plus que cette réédition est basée sur l’original anglais et que “mon” original est le pressage français. Le contenu c’est “Mother little helper”, “Lady Jane” et le long et génial à mon avis “Goin” home” etc. etc.. Curieusement aucune image ou film présentant les Stones jouer ce morceau sur scène. Dommage car la prestation de Jagger est impressionnante. Je possède également, en terme de réédition le volume 5 de la série “l’Age d’or des Rolling Stones” qui elle aussi reprend l’intégralité de l’album mais avec une presentation graphique différente, pochette ouvrante, etc. Lien vers la page où est présenté ce disque ; CLIQUER ICI
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Photos 4, 5, 6 : Big brother and the Holding company (Janis Joplin), “Cheap Thrills”, LC 0062 19075874991, 1967/2018, estimation 20 euros* / Exceptionnellement une réédition récente, en prime plus de cinquante ans après la sortie de l’original, le temps passe... Cette pochette mythique de Robert Crumb est en elle même déjà un symbole autour d’une époque… Lien vers la page sur laquelle par le passé j’ai évoqué ce dessinateur (troisième rubrique de la page) CLIQUER ICI
De plus, le contenu de cet album c’est vraiment le top avec les plus grands classiques de Janis Joplin. Ce disque, ainsi que le précédent, tous deux avec Big brother and the Holding company, nous font réaliser concrètement qu’elle a fait une erreur en se séparant d’eux… Pour exemple l’accompagnement guitare de Janis dans “Summertime” est vraiment génial… Dans cette version 2018 nous avons une pochette ouvrante, “mon” original a une pochette simple, le recto et le verso des pochettes extérieures sont quasiment identiques.
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Photos 7, 8, 9 : Pink Floyd, “A saucerful of secrets” Columbia 2C 062 04.190, 1968/1978, estimation 25 euros* / Deuxième album du groupe, encore avec Syd Barett... Les Pink Floyd période rock psychédélique, avant leur style actuel rock progressif beaucoup plus consensuel… J’écris cela pour évoquer une musique certes planante mais bien plus “rock” que celle que l’on entend actuellement de ce groupe toujours extrêmement populaire.
“A saucerful of secrets”, le long morceau qui donne son nom à l'album, est une espèce de symphonie psychédélique, proche par moment de la musique expérimentale. Je reprends le texte jadis publié sur le site pour essayer de decrire la progression musicale de ce morceau : “Très calme au début, orgue et montée dramatique, ensuite la partie dite Syncopated Pandemonium (« pandémonium syncopé ») violente, batterie guitares gong, piano.... Soudain un « signal d'orage » (Storm) : clochettes et orgue, brève partie de transition. Et puis très contrasté une ambiance céleste (Celestial Voices). L'harmonie succède au chaos. Orgue, guitares, batterie et la voix de Gilmour...Trois versions (sans parler des Bootlegs...) de ce qu'on peut qualifier "d'œuvre" : dont cet album éponyme, version live "Ummagumma" et version "Pink Floyd at Pompei". Certaines versions atteignent 20 mn. » Pour en revenir à l’album original on note cette pochette dans le plus pur style graphique psychédélique.
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Photos 10, 11, 12 : John Mayall, “Blues from Laurel Canyon”, Decca 115.050, 1968/1972, estimation 30 euros* /
« I've been living with the Bear In a big house full of blues Going back through the years Hear any record you choose The sun is shining down And the Bear is rolling in the shade »… Ce morceau je me risquais à le chanter, dans une autre vie lointaine maintenant, accompagné par B… mon copain et sa guitare sèche équipée de cordes « Nashville » de façon a réaliser des accords bluesy »… C’est mon album préféré de John Mayall, une sorte d’opéra blues rock basé sur le mythique Laurel Canyon. Ce quartier de Los Angeles hébergeait de nombreuses communautés « marginales » et beaucoup de musiciens pop-rock durant les sixties. Nombre de disques y font référence. Là John Mayall était « hébergé » chez Frank Zappa et il y avait en plus les Canned Heat… On imagine le tableau bucolique… Un doc publié sur Arte en deux volets raconte en détail tout ce qui s’est passé dans ce lieu devenu maintenant mythique… Donc bien sûr j’ai gardé « mon » original sixties mais, vu l’intérêt particulier que je lui ai porté il est un peu « craquant ». La découverte de cette copie nickel, quasiment identique d’aspect m’a permis de retrouver un très bon confort d’écoute.
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Photos 13, 14, 15 : The Stooges (Iggy pop), éponyme, Eponyme Elektra RCV1-74051 (1969-2016), estimation 17 euros* / Là encore un album exceptionnel, le summum d’Iggy pop que l’on découvrit en cette fin des sixties avec admiration. Quel son ! Ce disque en pressage original hélas je n’ai pu me le payer à l’époque, seulement le petit single associé me servit d’ersatz. CLIQUER ICI
Et de nos jours toujours difficile de se le procurer. On en trouve certes mais à des prix… vraiment pas raisonnables. Aussi cette réédition, son prix d’ami est un bon plan. Le son est vraiment de qualité, un régal à l’écoute. « 1969 », « I wanna be your dog », « No fun », « Real cool times » et autres… impossible de faire l’impasse sur ces pépites si on revendique une collection de vinyles sérieuse !