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HISTOIRES DE DISQUES :33 tours pop-rock 1960/1970 « cotation élevées » 1er mars 2022 |
(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques. Sauf mention contraire pressage français. Cliquer sur les images pour les visionner avec une meilleure définition; |
Voici donc chronologiquement parmi les disques de ma collection présentés au fil des ans sur le site une quinzaine d’albums. Le fait qu’ils aient des cotations élevées n’est pas mon critère majeur en terme d’intérêt. En fait les dites cotations matérialisent l’intérêt global des amateurs de vinyle et donc il m’a paru utile de les rassembler et commenter ici afin d’intéresser au maximum les visiteurs du site.
J’ai fait l’impasse (peut-être pour l'instant) sur des albums des Beatles, français et étrangers qui dorment dans mes étagères, de même que les albums « rock classique » « folk rock » « soul rnb » etc. de la même époque dont certains bénéficient également de cotations élevées.
Pour les Beatles deux galeries rassemblent les pièces les plus rares : CLIQUER ICI CLIQUER ICI
Le premier album des Beatles : CLIQUER ICI
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1/Everly Brothers (the), « It’s every time », Warner Bros WM 4012, (1960, pressage UK) estimation 50 euros* / Une acquisition juste avant le Covid, en plus il y avait d’autres choses très intéressantes chez ce vendeur. Il s’agissait d’un de ceux que je nomme « marchands semi-professionnels »… Ils sont dans un vide-greniers, ont un stand spécialisé « vinyles », une installation couverte avec du choix, qui indique une pratique régulière de ces manifestations alors qu’ils sont très rarement professionnels. Une loi limite à deux participations annuelles mais il semble possible de s’inscrire sous le nom de résidents du coin qui servent de prête-noms… En tout cas c’est intéressant car les disques sont sélectionnés (pas de « sardouseries ») et les prix généralement moins hauts que ceux des vrais marchands…
2/Animals (the), Eponyme, Columbia FPX 289, (1964), estimation 70 euros* / Le tout premier album français des Animals, le pire est que je ne me rappelle pas où je l’ai déniché il y a quelques années. Pour moi, à l'époque pas question de me le payer, déjà acheter un EP des Animals c'était ruineux pour les finances d'un baby-boomer de treize ans. Toute une époque résumée sur ce vinyle. Eric Burdon et Alan Price s’entendaient bien, au moins musicalement, on sait que cela n’a pas duré. Entre autres différends, dixit Eric Burdon, le fait que Price se soit attribué les droits de « The house of the rising sun ». En plus c’est la chanson qui a le mieux marché. Mais je pense que durant sa carrière solo Eric Burdon s’est rattrapé financièrement.
3/The Rolling Stones, « The Rolling Stones Now ! », London LL 3420
(1964 - pressage Canada) 200 euros* / Une visiteuse canadienne il y a pas mal de temps après avoir visité le site m'a contacté pour me proposer pas mal de disques pop-rock originaux, soit pressage canadien, soit USA vu que le commerce des deux pays est assez imbriqué. Il est possible qu'elle soit toujours inscrite sur la liste de diffusion du site aussi je me permets de la saluer si c'est le cas. Je lui ai donc acheté un lot de vinyles qui contenait notamment ce disque. Donc on sait que pour le Canada et les USA les pochettes sixties sont cartonnées, non glacées et qu’il s’agit presque toujours de compilations pour les disques importés en début de la période. Je rappelle pour les nouveaux visiteurs que ces premiers disques pop-rock anglais pour les USA et le Canada ne respectaient pas la composition des albums originaux. Les producteurs s’arrogeaient le droit de rassembler à leur gré les chansons qui leur paraissaient les plus percutantes. D’autres disques de la même période et provenance (Everly brothers et Dave Clark Five) ont curieusement des cotations plus basses pourtant ils me paraissent être de vraies raretés… Un disque comme celui-ci en plus de sa rareté est des Stones... J'imagine que leurs nombreux fans, jeunes ou... moins jeunes, je rechignent pas à mettre des sous sur un disque différent de ceux auxquels ils accèdent habituellement.
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4/The Byrds, « Mr Tambourine Man », CBS CS 9172, (1965 - pressage USA), estimation
50 euros* / J’ai acheté ça il y a assez longtemps, au salon du disque de Bordeaux qui se déroulait à l’époque aux galeries Tatry (pour ceux qui sont du coin, il y a très longtemps car ensuite le salon a atterri sur les quais au hangar 14 et enfin au parc des expositions à la
« Taverne bavaroise » pour finalement être actuellement au vélodrome de Bordeaux Lac) donc un achat très très ancien. Cela explique sans doute prix d’achat qui dans mon souvenir n’était pas trop méchant mais qui a évolué dans le temps. J'en profite pour préciser que sur toutes les pages récentes du site les estimations sont revérifiées en fonction de leur valeur actuelle.
MCS 309, (1965 - pressage suédois), estimation 75 euros* / Une grande longévité pour ce groupe anglais, depuis 1960 et qui existe toujours de nos jours. Certes Graham Nash, membre fondateur des débuts a rejoint Crosby, Stills et Young aux USA mais le groupe a continué de fonctionner. Les baby boomers se rappellent le très commercial « Bus stop », ceux qui étaient un peu plus pointus connaissent également « Stop, stop, stop »… Mais nous avons là un authentique groupe pop-rock anglais des sixties. Cela explique la cotation, il est vrai qu’il n’est pas fréquent de rencontrer ce vinyle, même dans les conventions de disques.
6/Rolling Stones / « Got live if you want it ! », Decca 258027, (1967 - 60 euros*) / J’ai acheté ce disque au moment de sa sortie aux… Galeries modernes à Bergerac… même si j’adorais les Stones je fus déçu à l’époque. En effet le son est vraiment limite, leur sono en public était loin de faire des miracles si on compare avec les concerts actuels et même des seventies… Je me souviens à l'époque d'avoir regretté de ne pas avoir acheté un album studio à la place. Quelques grands moments tout de même, bien entendu l’ouverture du concert et certains morceaux dont l’ambiance faisait oublier le son… Reste un document sonore sur la montée en puissance du plus grand groupe scénique rock du monde.
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7/The Yardbirds, Eponyme (surnom donné au disque par les fans « Roger the Engineer », Columbia SCX 6063, (1966 - pressage UK, réédition), estimation 50 euros* / Je ne vais pas vous raconter la saga compliquée de ce groupe très important dans l’histoire du rock anglais. Une sorte de lieu de croisement de nombreux musiciens majeurs qui vont essaimer dans les groupes les plus prestigieux. Il y eut les années Clapton, puis Jeff Beck et enfin Jimmy Page. L’écoute reste intéressante même 56 ans plus tard. Il s’agit du troisième album studio du groupe qui en réalisera huit, de 1965 à 2003. Premier disque sans reprises mettant en avant Jeff Beck.
8/The Jimi Hendrix Experience, Axis Bold as love, Reprise 6281, (1967-1968 - pressage USA), estimation 60 euros* / Ce n’est pas le tout premier pressage US mais tout de même à un an près c’est une belle pièce. Figurez-vous qu’en… 2003-2004 j’ai pu faire, toujours grâce à mon site, un échange de disques avec un habitant de Long Island (près de New York). Il me demandait en échange de ce genre de disques des albums de… Dalida, Mireille Matthieu, etc. Sans difficulté, pour vous vous en doutez vraiment pas cher sur les vide-greniers j’ai pu satisfaire ses demandes. Il a fallu tout de même attendre quasiment un mois vu le mode d’expédition des colis par cargo qui était le plus économique… Idem pour le Canada d’ailleurs. Mais bon, échanger du Hendrix contre du Mireille Matthieu ce n’est pas courant je pense. Vous savez sans doute qu’il s’agit du deuxième album de l’Experience, les deux premiers étant publiés en 67 (le tout premier album : Are you experienced ?) En 68 va sortir le double Electric Ladyland et en 70 le dernier album, Band of gypsies… Pour les autres albums que j’ai dans ma collection il s’agit hélas de rééditions mais je conserve précieusement deux EP « Hey Joe et The wind cries Mary » et plusieurs des premiers singles Barclay (dont un avec la mention « vente interdite réservé à la promotion » que j’ai présentés sur le site. Après vérification ma collection totalise ce jour, tous formats confondus 28 disques de Jimi Hendrix.
9/The Rolling Stones, Beggars Banquet, Decca SKL 4955 (1968 - pressage UK), estimation 200 euros* / Il y a bien une dizaine d’années maintenant, sur le traditionnel vide-greniers annuel de la rue Judaïque à Bordeaux, je suis « tombé » sur ce disque. Un gars arrivé juste derrière moi, avant que je l’ai payé dit, d’un ton doctoral : vous savez que c’est le disque original anglais de
« Beggars banquet » ? Je lui réponds « Ah bon, vous croyez ? » Bien entendu j’avais repéré le disque, mais cela m’est ainsi arrivé plusieurs fois que des gens dépités de voir partir ce genre de disque sous leur nez essaient sournoisement de prévenir le vendeur pour qu’il augmente son prix, voire que la dite augmentation me fasse changer d’avis et laisser le disque… Le vendeur n’a pas osé bouger son prix et j’ai donc pu glisser précautionneusement le disque dans ma grande sacoche. On sait que sur la toute première version la pochette représentait un wc sordide « décoré » par diverses inscriptions. Il fut bien sûr censuré et c’est cette pochette blanche, voulant sans doute rappeler les disques pirates (bootlegs) qui faisaient fureur à l’époque. J'ai tout de même la pochette censurée mais rééditée récemment...
Après le relatif échec de leur sixième album d’un style se voulant psychedelique « Their satanik majesties... » les Stones revinrent à leur style original avec brio. Dernier album réalisé avec la présence de Brian Jones.
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10/Steamhammer, « MK II », CBS S 63694, (1969), estimation 70 euros / Ce groupe anglais sixties n’était connu que des amateurs pointus. CBS publia leur deuxième album orné de la célèbre étiquette « Pop music revolution ». Ce disque est nettement orienté jazz rock et rock progressif. Je l’ai tout de même payé une trentaine d’euros à un marchand de disques dans le centre de Bordeaux il y a quelques années.
11/Captain Beefheart and his magic band « Trout mask replica » (double) Straight STS 1053, (1969), estimation 50 euros* / Ce troisième opus du groupe mythique fut produit par Frank Zappa. C’est déjà une indication relativement à l’aspect baroque de son contenu. Divers styles musicaux sont combinés, le résultat est un son vraiment novateur. De multiples effets sonores psychédéliques furent ajoutés au fil des sessions d’enregistrement. Il paraît que Beefheart a écrit toutes les chansons en quelques heures. Les morceaux ont été enregistrés quasiment en live par Zappa.
12/John Mayall, « Looking Back », BIEM Decca SKL 5.010, (1969), estimation 50 euros* / Septième album de John Mayall, celui que l’on nomme maintenant « grand-father of blues » va je pense vers ses 89 ans… Ses disques sont toujours un must pour ceux qui aiment le blues anglais. Sa musique restait toujours dans un certain classicisme relativement au blues pratiqué par les groupes anglais de l'époque. Il a publié au moins… dans les soixante-dix albums !
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13/Julie Driscoll/Brian Auger Trinity, « Streetnoise » Marmelade 648 145/146 Double album (1969) 130 euros* / J’apprécie particulièrement la musique de Brian Auger, organiste jazzy qui régna durant les sixties avec des instrumentaux dont certains étaient utilisés par les émissions de radio pop. Son association avec Julie Driscoll fut vraiment prolifique, la voix de "Jools", l'orgue de Brian, c'était et c'est toujours top. Julie Driscoll c’était mon idole féminine à l’époque. Sa coupe de cheveux, son look, sa voix et... son sex appeal cela faisait beaucoup. On la voyait de temps en temps à la télé ce qui n’était pas le cas et de loin pour les autres stars anglo saxonnes à l’époque. Nous avons sur cet album un son avant-gardiste assez jazzy grâce à Brian Auger. L'intérêt des collectionneurs et donc cette cotation est en plus accentué par les graphismes de la pochette exceptionnellement réussis.
14/John Cale, (1970), « Vintage violence », Columbia CS 1037 (pressage USA), estimation
55 euros* / John Cale on le sait fut un personnage majeur du Velvet underground. Son rôle aux claviers et ses recherches sonores, ses compositions associés à Lou Reed et aux autres musiciens permirent à ce groupe précisément de ne plus être underground et d'accéder à une notoriété planétaire. On connaît les conflits avec Lou Reed qui le conduisirent, en 70 à quitter le Velvet et inaugurer sa carrière solo avec ce « Vintage violence ». Payé une dizaine d’euros à un de ces marchands « semi-professionnels » que j’ai évoqués au début de cette page.
15/Savoy Brown LP « Raw Sienna », Decca SKL 5.043 (1970), 50 euros* / En septembre 2020 j’ai présenté ce vinyle sur une galerie de pochettes, peu de temps après son achat. Je le replace à nouveau sur cette rubrique histoire de le rappeler à votre bon souvenir car il est vraiment sympa à l’écoute. N’écoutant que ma paresse je voici le commentaire déjà utilisé en 2020 : Ceux qui connaissent ce groupe anglais de blues-rock seront d’accord avec moi : avec ce disque on finit la page en beauté. Fondé en 1965, the Savoy Brown blues band fut d’abord connu aux Etats-Unis. Il finit par avoir une certaine notoriété en France, mais uniquement pour un public « spécialisé » finalement assez restreint. Beaucoup peuvent ainsi découvrir ou redécouvrir une musique subtile, un univers pop sixties qu’on ne connaît pas par cœur comme pour d’autres groupes. En plus un graphisme de pochette très intéressant, pour ce disque comme pour leurs autres d’ailleurs.