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Parmi les disques de ma collection :Histoires de disques :
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(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques. Sauf mention contraire pressage français. Cliquer sur les images pour les visionner avec une meilleure définition; |
« Rock psychedelique »… comme toutes les dénominations musicales c’est rarement clair et suscite des polémiques… Pour ma part je vais me borner ici à présenter 15 vinyles de ma collection de groupes qui pour moi, dans le contexte de l’offre « commerciale » des années soixante et des revues genre « Rock and Folk », reflétaient ce courant musical durant les sixties.
Jefferson airplane et Grateful dead sont, toujours pour moi, les plus emblématiques. D’ailleurs ils sont constamment évoqués pour représenter ce courant musical sur nombre de films et écrits. Bien entendu ils se connaissaient et se retrouvaient souvent dans les festivals. Je présente donc ici plusieurs pochettes de ces groupes.
Il y a aussi des absents que pourtant je possède notamment Hendrix et les Doors. Il me semble que vu leur importance « historique » leurs styles respectifs vont au-delà de cette seule source d’influence. J’ai aussi découvert avec le temps l’existence d’une foultitude de groupes US, souvent californiens qui entraient parfaitement dans ce créneau bien que très peu connus en France et même peut-être aux USA… Un grand regret, ne pas avoir pour l’instant, aucun album de 13th elevator floor qui représente avec brio ce courant rock psychedelique.
De nombreux groupes très connus de l’époque sont ainsi qualifiés « rock psychedelique ». A l’époque en fait tous les « grands » ou presque ont leur ou leurs morceaux psychedeliques (Beatles, Beach boys etc etc.) mais ont bifurqué, certains diront évolué, vers d’autres directions. Les Pink floyd ont pour moi cette particularité. Sous leur album présenté ici je détaille mon point de vue à leur sujet. Il y a aussi des groupes bien plus récents, voire actuels, qui revendiquent ce style. Vu la spécificité du site j’en fais également l’impasse, ce qui ne veut pas dire qu’ils ne soient pas intéressants. Ils ont en tout cas le mérite de continuer à faire vivre ce courant musical.
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Photo 1 : Love, Eponyme (pressage Grèce), Elektra 22009 (1966/1979), estimation 25 euros* / Durant les sixties ce groupe était présenté, même dans les publications « sérieuses » comme un exemple typique du « son des hippies » qui plus est quasiment un des premiers. Leur nom sans nul doute à concouru à leur donner ce « label » mais pas seulement. Je n’ai acheté cette réédition que bien plus tard, en 2001-.
Photo 2 : Pink Floyd, The piper at the gates of dawn, 2C 064-04.292, (1967/1978), estimation 40 euros* / Certains « jeunes » sont surpris à l’écoute du son des Pink Floyd originel. Il est bien plus agressif tout en étant « planant » qsue leurs créations plus récentes. A cette époque ils me paraissent magistralement refléter le rock psychedelique et bien sûr l’aspect « paradis artificiel » constamment présent . Après « Ummagumma » leurs recherches musicales, aussi géniales soient-elles me semblent perdre ce côté un peu « violent » et correspondre davantage à une sorte de rock progressif made in Pink floyd qui va leur assurer une notoriété planétaire méritée. J’ai vraiment la perception donc de deux « Pink Floyd » qui gardent certes un lien fort mais génèrent une ambiance musicale différente.
Photo 3 : Grateful Dead, San Francisco’s G. D., Warner Broth WS 1689, (1967/pres. USA), estimation 150 euros* / Parfois, dans un vide-greniers, une très très belle pièce pour quelques euros… Je dois reconnaître que cela n’arrive pas souvent mais lorsque cela se produit… on est très satisfait… Les vinyles qui vont suivre seront aussi des rééditions, qui parfois peuvent avoir des cotations significatives. Pas question, je l’ai déjà écrit, de payer une somme démentielle pour un seul vinyle. Le plaisir est donc bien plus important si on arrive à le chiner pas trop cher et qu’en plus des années plus tard, la cotation explose. On va trouver ici donc chronologiquement plusieurs disques du « Dead », groupe emblématique du courant psychedelique. Leur musique met en avant la virtuosité musicale. Elle fait appel à de nombreux courants musicaux (jazz, country, bluegrass, musique expérimentale, blues et plus tard reggae…) De long morceaux caractéristique du courant musical. Donc, pour ceux qui l’ignorent, groupe californien formé en 1965 et qui disparut en 1995. A noter bien sûr la présence très importante de Jerry Garcia, décédé en 1995. Il était multi-instrumentiste mais fut guitariste une trentaine d’années pour le Grateful Dead.
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Photo 4 : Jefferson Airplane, Surrealistic Pillow, RCA Victor LPM-37066, (1967/pressage USA), estimation 250 euros* / En actualisant cette cotation pour cette nouvelle page, j’ai vraiment été estomaqué par le résultat de mes recherches. Vérifications, contre vérifications en plus j’ai minoré le prix. Je ne me rappelle pas où j’ai découvert ce vinyle en plus… Si certaines cotations s’érodent avec le temps il semble que cela ne soit pas le cas de ce type de disque…
Deuxième groupe emblématique pour moi, le Jefferson airplane, pour le public français lambda est encore plus connu que le Grateful dead. Groupe formé sur la côte ouest des USA en 1965. La chanteuse mythique Grace Slick n’apparut dans le groupe que sur ce album, qui est leur second. On les dits inspirés par les Beatles, Byrds et Lovin spoonful… Leur style me paraît pourtant nettement différend. Les morceaux sont moins longs que pour le Dead, la partie vocale davantage mise en avant. J’ai toujours autant de plaisir à les écouter. Il est vrai que leurs tubes sont connus et archiconnus mais nombre de morceaux sur les différents albums peuvent se réécouter plus facilement car moins présents dans sa mémoire musicale.
Photo 5 : Jefferson Airplane, Surrealistic Pillow, RCA Victor AFL1-3766-A, (1967196?/pressage USA), estimation 43 euros* / Cette réédition tout de même « période sixties » sans pouvoir avoir la date précise est surnommée « Indianapolis pressing »… je n’en sais pas plus.En observant la chose l’apparence, excepté le bandeau de la pochette plus haut, est carrément indentique à l’autre disque… Pour en revenir à l’aspect musical la définition du rock psychedelique implique généralement des morceaux et solos longs… L’Airplane, pourtant le groupe sans doute le plus représentatif du style a des morceaux moyennement longs et ne produit pas d’interminables solos… Je le répète ces histoires de définition de styles musicaux c’est un peu aléatoire comme on le voit.
Photo 6 : Grateful Dead, Anthem of the sun, WS 1749, (1968), estimation 130 euros* / Toujours une énorme surprise en réactualisation la cotation de ce disque ! C’est une émission d’Arte qui m’a fait acheter ce disque. Elle le présentait comme un album majeur. Effectivement à l’écoute c’est un monument. Comme pour ce disque, les pochettes souvent par leurs graphismes complètent la démarche musicale psychedelique…
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Photo 7 : Jefferson Airplane, Crown of creation, RCA 70.556, (1968), estimation 25 euros* / J’ai acheté ce disque en 1969. Comme je n’avais pas beaucoup d’albums et en plus que je l’adorais je l’ai auditionné énormément de fois. Malgré tout, parfois, je l’écoute encore et toujours. Je trouve son style différent de leurs autres albums mais c’est vraiment une merveille. Grace Slick qui chante « Lather »… c’est top.
Photo 8 : Quicksilver messenger service, Happy Trails, Capitol 2C064-80048, (1968/1975), estimation 40 euros* / Ce groupe était tout de même connu en France. Mais vu que je réservais mes achats aux albums les plus emblématiques, je ne l’ai acheté que bien plus tard et en plus il s’agit d’une réédition. Le groupe fondé en 1964 est bien entendu de San Francisco, en contact avec Jefferson Airplane et Grateful dead.
Photo 9 : Jefferson Airplane, Volunteers, RCA Victor 740 637, (1970), estimation 40 euros* / Sixième album du groupe, comme on peut le deviner il porte un message pacifiste relativement à la guerre du Vietnam. Deux albums non présentés du groupe mais très importants leur premier que j’envisage d’acheter incessamment « Takes off » donc leurr premier album de 1966 sans Grace Slick et également « After bathing at Baxters », leur troisième album de 1967 avec la célèbre pochette représentant un avion psychedelique, le Jefferson airplane. Je le possède mais en réédition des années soixante-dix.
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Photo 10 : Grateful Dead, "Aoxomoxoa", SLPW 1558, (1969), estimation 45 euros* / Troisième album du groupe, sa pochette fut classée par Rolling stone magazine comme la huitième de tous les temps. L’album coûta très cher vu les possibilités financières du groupe et à ce titre le mit presque en danger.
Photo 11 : Grateful Dead, American Beauty, WB 46074, (1970), estimation 25 euros* / Cinquième album du groupe qui s’éloigne un peu de rock psychédélique. Tout de même vendu à plus de deux millions d’exemplaires.
Photo 12 : Jefferson Airplane, Bark, Grunt FTTR-1001, (1971, pressage USA), estimation 25 euros* / Le hasard a voulu que les deux albums qui suivent aient été présentés il y a deux mois sur le site. Je reprends donc les commentaires déjà publiés également. Bark suit l’album sixties Volunteers de l’Airplane. Un très bon album un peu moins connu mais qui garde le son de ce groupe historique du courant psychedelique.
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Photo 13 : Grateful Dead 3 LPs « Europe 72 », WB 66 019 (1972) estimation 80 euros* / Une pochette un peu bizarre et pour moi ne représentant pas le contenu de ce triple album. Une musique toujours aussi sophistiquée et prenante, en plus sur six faces !.
Photo 14 : Jefferson Airplane, Thirty seconds over winterland, Grunt BFL1 0147, , (1973, pressage USA), estimation 25 euros* / Album live reprenant des succès du groupe. Très bon son, ces versions scéniques quelque part font redécouvrir le groupe.
Photo 15 : Grateful Dead, Wake on the flood, Grateful Dead records GD 49 301, (1973 pressage UK), estimation 30 euros* / Ce disque fut le premier du Grateful Dead que j’ai acheté lorsque je me suis lancé dans la collection de vinyles. Dans des lieux de vente genre dépôts ventes c’était déjà un coup de chance. Bien entendu j’aurais préféré un album période sixties mais il n’était pas trop cher et avait donc le mérite d’exister. Par la suite d’autres disques du groupe, souvent plus prestigieux l’ont complété et j’espère que ce n’est pas fini ! (1973)