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Parmi les disques de ma collection :Cinq albums années 50/60
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(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques. Sauf mention contraire pressage français. Cliquer sur les images pour les visionner avec une meilleure définition; |
Cette nouvelle série de disques, à une exception près est constituée d’originaux sixties. Surtout pour cette musique qui est vraiment le début d’un nouveau style musical, l’aspect historique mais surtout émotionnel est important pour moi. Les prix d’achat assez bas illustrent le changement générationnel avec la disparition de ceux qui ont vécu cette époque et donc de nombre d’acheteurs potentiels. J’en ai déjà parlé sur le site, mais cela se confirme pour toutes les trouvailles que je fais jour après jour.
Ces vinyles, il y a 25 ans, se vendaient bien plus cher… Mais cela au moins un avantage : faire de bonnes affaires. Ceci écrit, il faut tout de même les dénicher, surtout en bon état…
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Photos 1 2 3 : Carl Perkins, 33 tours 30 cm « Dance album » Charly records CRM 2012, pressage UK 1957-1981 estimation 30 euros* / Ceux qui sont aguerris sur la question des labels de vinyles, en lisant « Charly records » sur l’étiquette du disque n’auront pas de doute, il s’agit d’une réédition. On remarque tout de même la cotation de 30 euros… Même en réédition, il faut chercher pour trouver ce disque de plus de quarante ans. Certes il a été réédité jusqu'en 2021 mais les versions ne sont jamais identiques exactement, c'est là, vous le savez que va jouer la "vinylmaniaquerie". Il arrive parfois qu'une version assez récente mais fabriquée en toute petite quantité soit cotée aussi cher voire plus que l'original ! Un rock teinté de country, caractéristique des premiers artistes rock US, agréable à écouter. A partir de 1954 sous le label Sun il fut l’un des pionniers de cette nouvelle musique. C’est en écoutant un des premiers singles d’Elvis qu’il contacte lui aussi Sam Philips de Sun records. Après le départ d’Elvis chez RCA Sam Philips compta sur lui pour le remplacer. Comme pour tout rocky qui se respecte, les vêtements c’est important. Carl adorait particulièrement sa belle paire de chaussure en daim bleu, donc il n’était pas question de lui marcher sur les pieds. Cela lui inspira son morceau le plus célèbre « Blue suede shoes » qui reste un morceau incontournable du rock. Il est décédé en 1998.
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Photos 4 5 6 : Elvis Presley, 33 tours 30 cm « King Creole » RCA 430-276, 1959 original BIEM français, estimation 100 euros* / Déjà, hélas, malgré pas mal de chansons qui balancent, certaines sont très « sirupeuses » et annoncent la transformation progressive d’Elvis en crooner qui va bientôt suivre. Pour l’instant le rock pêchu domine, nous sommes durant les années cinquante. On sait qu’il s’agit de la bande-son du film « Bagarres au King creole » dans lequel il tenait le premier rôle, donc de « chef bagarreur ». Une pochette très réussie graphiquement, un monument de l’histoire du rock. Mais j’ai eu la chance de dénicher encore mieux, l’original de ce disque aux USA, donc le tout premier pressage. Cette version française a été pressée juste après l’original US. J’avais présenté ce dernier sur le site en 2018 CLIQUER ICI. J’en profite pour rappeler à ceux qui sont intéressés par les vinyles d’Elvis en pressage français qu’on trouve fréquemment certains de ses disques avec une étiquette jaune-orangé, ce sont des rééditions des années 70 qui se vendent normalement quelques euros. Ces disques induisent certains en erreur qui les prennent pour des originaux. Voici un exemple de ces étiquettes de disques : CLIQUER ICI (il est vrai que la mention encadrée « SACEM » indique également que le disque est postérieur aux années 50-60.
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Photos 7 8 9 : Eddie Cochran, 33 tours 30 cm « Eponyme » LBY 1174 F original français BIEM 1963 estimation 35 euros* / Un de mes rockers « classiques » préférés. (Mon Hit parade personnel, donc dans l’orrdre : Chuck Berry, Buddy Holly, Jerry Lee Lewis, Eddie Cochran, Little Richard, Elvis Presley…) Quatrième 33 tours français d’Eddie Cochran, il s’agit d’une compilation. Un peu comme cela se faisait début sixties aux USA, il semble que les producteurs, vu l’abondance de titres disponibles réalisaient à l’arrache des sortes de best of, dans l’espoir de rendre les disques les plus attractifs possibble. Il se fit tout d’abord connaître par sa virtuosité à la guitare et devient un musicien de studio apprécié. Il était donc bien placé, avec l’avènement du rock, pour rejoindre ce courant musical dès son début. Contrairement à Elvis Presley il ne fut pas engagé par Sam Philips qui reconnut plus tard sa plus grande erreur de casting. Eddie finit par trouver le label Liberty pour publier sa musique. On sait qu’il fait partie du triste « club des 22 ». En 1960, lors d’une tournée en Angleterre, il meurt lors d’un accident d’auto auquel réchappe Gene Vincent.
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Photos 10 11 12 : Bill Haley, 33 tours 30 cm « Rock and roll » BIEM Mode CMD 9573 196? original français BIEM estimation 25 euros* / Malgré la date relativement éloignée il s’agit du huitième 30 cm français de Bill Haley. Le paradoxe veut que si je possède un certain nombre de disques de ce dernier, hasard de la chasse aux galettes noires, je ne suis pas fan absolu (voir mon « hit parade classic rock » ci-dessus. Je l’ai donc suffisamment évoqué vu la présentation récurrente sur le site des dites galettes. Ce disque a l’avantage de présenter des morceaux un peu moins connus.
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Photos 13 14 5 : Elvis Presley, 33 tours 30 cm « For LP fans only » RCA Victor LSP-1990(e) 1959-1967 estimation 30 euros* / Dans l’introduction en tout début de cette page j’avais indiqué une seule réédition sur ces cinq disques. Certes celui-ci en est une seconde après le disque de Carl Perkins ci-dessus. Mais il reste labellisé sixties et constitue donc une relique historique de l’épopée du rock. Les exemplaires restants, surtout en aussi bon état, ne doivent pas être nombreux même dans cette version âgée de bientôt cinquante-cinq printemps. Des « indices » indiquent une fabrication un peu plus récente que celle des années cinquante. Il s’agit du carton de la pochette plus épais mais surtout du glaçage (pelliculage) très brillant que l’on sait annonciateur d’une fabrication à partir des années soixante. Ce disque a un aspect (presque) neuf grâce à ces progrès des techniques d’imprimerie.