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Parmi les disques de ma collection :Retour de convention de disques… (Mérignac près Bordeaux le 19 mars 2022) Sélection de cinq vinyles expression française, tous formats, styles et époques.1er juin 2022 |
(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques. Sauf mention contraire pressage français. Cliquer sur les images pour les visionner avec une meilleure définition; |
Il m’a semblé intéressant de rassembler des vinyles à la suite d’une visite lors d’une convention de disques, brocante, d’un vide-greniers sur des pages du site. Pourquoi choisit-on certains disques parmi tant d’autres qu’on nous propose d’acheter ? Je pense que nous avons chacun.e.s nos motivations. J’imagine que cela peut changer en fonction du jour. Dans mon cas, je l’ai maintes fois exprimé, pas question de dépenser des sommes folles pour un vieil original rare certes mais trop « craquant » pour un tel prix. Pour ce type de disques dit collectors je me fie dorénavant à la chance lorsqu’un vendeur, ignorant leur valeur, les brade... De plus c’est la curiosité, le plaisir de l’écoute qui est mon seul moteur, ce qui aboutit par exemple à ce patchwork musical que je vous présente. Cela illustre mon éclectisme finalement pratique au niveau du site. Il me permet de traiter des thématiques de vinyles différentes qui concernent quasiment toutes les personnes qui s'intéressent aux disques microsillon.
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Photos 1 à 3 : 33 tours 25 cm, Léo Ferré, « chante… », Le chant du monde LD M 4022 (1961), estimation 20 euros* / Le doyen de ces cinq vinyles est encore et toujours un Léo Ferré… Je suis fan donc toute nouvelle pochette, surtout pour un 25 cm mérite pour moi l’achat… Le pire est que j’ai déjà ce disque, dans sa première version des années cinquante, là il s’agit d’une réédition de 1961 avec une pochette différente. Cette-fois-ci elle est glacée et ornée d’une belle photo de l’artiste en noir et blanc plein format. Il s’agit de ses toutes premières chansons, parfois reprises depuis ses 78 tours sur ses premiers vinyles et donc rééditées à nouveau en 1961…
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Photos 4 à 6 : 45 tours EP, Burt Blanca, « Voilà le temps des vacances », Decca 460.849 M (1964), estimation 40 euros* / Vous le savez sans doute ce très bon guitariste et même multi-instrumentiste est devenu en quelque sorte le Johnny Hallyday Belge. Comme tout rocky qui se respecte il a commencé en interprétant des morceaux purement rock. Et ensuite, comme ses alter ego il a mis de l’eau dans son rock (mais des sous dans sa tirelire) en interprétant des titres genre crooner yéyé… C’est un de ceux-ci qui j’ai déniché à cette convention pour quelques euros. En France on trouve assez facilement des 33 tours de Burt Blanca édités durant les seventies en réédition mais des EPs c’est quand même assez rare d’où la cotation… Je fus assez content de pouvoir acquérir cette curiosité musicale. Il s’agit tout de même de son neuvième super 45 tours, ce qui témoigne de sa notoriété, du moins durant les premières années du rock.
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Photos 7 à 9 : 33 tours 30 cm, Starshooter « Chez les autres », Pathé Marconi EMI 2C 070 – 72.104 (1980), estimation 25 euros* / Alors là nous avons un bon disque tonique, du bon pop-rock que j’apprécie particulièrement. Ce groupe au tout début lyonnais, qualifié me semble-t-il un peu arbitrairement « punk-rock ». En quelque sorte concurrent de Téléphone je ne comprends pas qu’ils aient eu un destin bien plus modeste. Je pense que nous sommes nombreux à nous rappeler leur « Louis Louis », évocation de Blériot… J’ai eu l’occasion durant les années 80 d’être présent à un de leurs concerts sur la plage de Lacanau-Océan en Gironde. Un bon moment de rock, même au milieu d’un public également « familial »… Tout le monde était satisfait de leur prestation dynamique.
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Photos 10 à 12 : 33 tours 30 cm, Bernard Lavilliers, « Tout est permis, rien n’est possible », Barclay 821-829-1 (1984), estimation 12 euros* / Les vinyles de Lavilliers, pour ceux qui comme moi l’apprécient, c’est le moment de les chiner. Ils commencent tout de même à avoir comme on dit « de la bouteille », le temps passe… Certes on en trouve relativement facilement et à bas prix mais, en bon état, ça commence à devenir rare. J’en ai négocié plusieurs à 10/12 euros pièce mais dans un état carrément neuf. Là encore des originaux pour la moitié du prix des retirages « neufs » de la Fnac and co… Celui-ci a en plus une belle pochette dessinée par Tardi.
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Photos 13 à 15 : 33 tours 30 cm, Romain Didier, « Le monde entre mes bras », Agone AGO 18601 (1984), estimation 12 euros* / Lors de ce salon à Mérignac je suis également « tombé » avec surprise sur un vinyle de Romain Didier. Je pense que vous devez être nombreux à ne pas le connaître. J’étais dans ce cas jusqu’à quelques semaines, juste après le début de la guerre en Ukraine. Nous n’étions pas très joyeux dans cette ambiance pourtant nous sommes allés à un spectacle dans notre petite salle locale. Ce chanteur avait associé son spectacle avec des jeunes musiciens, chanteurs locaux… Ce « vieux » chanteur de 73 ans, entouré de très jeunes, de moins jeunes, tout un panel de générations montantes, tout cela surtout dans le contexte de cette nouvelle menace de guerre était finalement émouvant… La vie continue malgré tout, les jeunes arrivent, vont prendre le relai… Auteur compositeur interprète il a pas mal navigué. Il a participé à l’élaboration de nombreux albums de chanteurs français. Il est considéré par les professionnels comme un des auteurs compositeurs français les plus prolifiques. Il s’agit de son troisième album, il n’en produira à ce jour que neuf. Donc je fus très surpris de trouver ce disque que j’ai immédiatement acheté, je pense qu’il ne doit pas en avoir beaucoup en circulation… Sa voix curieusement rappelle celle-un peu de l’artiste précédent Bernard Lavillers, au moins sur ce disque, en tout cas je trouve…