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. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

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Parmi les nouveaux disques de ma collection :

Retour de vide-greniers : cinq LPs
tous styles et époques

Octobre 2011 à Saint-Médard-en-Jalles, Gironde (Gajac)

1er novembre 2022

(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques.

Sauf mention contraire pressage français.

Cliquer sur les images pour les visionner avec une meilleure définition;

Mon éclectisme comme toujours m’a permis de trouver des vinyles sur ce vide-greniers à quelques kilomètres de chez moi. Ceux qui ciblent leurs recherches sur un seul style, une époque ou pire un seul artiste-groupe doivent souvent être déçus. Pour info, par rapport à la localisation une Jalle désigne un petit cours d’eau dans notre coin et il y en a pas mal aux alentours. Ainsi l’une d’entre elles coule le long de la grande place dans un parc accueillant cette manifestation. De l’autre côté d’un pont elle passe par un ancien moulin avec une belle cascade. Vieilles pierres massives belle voute arrondie sous laquelle l’eau s’engouffre… Nous sommes partis à pieds (luxe suprême à notre époque) le long de la piste cyclable Bordeaux-Lacanau pour aboutir via ce parcours-nature une vingtaine de minutes plus tard à cette brocante finalement assez importante. Porter ses trouvailles à pieds, un bon moyen de réfléchir sérieusement à ce que l’on achète et surtout au poids qu’on va avoir à se coltiner au retour.

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Photos 1 à 3 : The Small faces, Ogdens’ nutgone flake, Axis AX 701415, 1968-1988, pressage… australien, 45 euros* / Ma « tournée » commence bien. Un gars, précisément près de la Jalle, vend des vinyles pop dans un carton. Prix hélas exagérés, à mon avis, mais soudain l’émerveillement : la pochette du troisième album des Small faces ! Je réalise aussitôt qu’il s’agit d’une réédition. Bien que possédant un autre retirage de ce classique pop-rock anglais j’ai acheté tout de même. En effet le disque que j’avais payé une quarantaine d’euros lors d’une convention de disques présente le dit graphisme découpé en forme circulaire. Donc dans ce cas de figure la pochette est « ronde ». Donc même en réédition pièce rare mais délicate à manier pour en extraire le vinyle. Surtout ne pas endommager la merveille… Je réalise que je ne l’ai pas présenté sur le site, il faudra… Donc cette version je l’ai achetée simplement pour pouvoir manier le disque plus facilement et pour la qualité d’impression de cette pochette que j’adore, cette fois ci-au format carré habituel. La pochette est belle et en plus le contenu représente à mon avis (et je ne suis pas le seul) le top de la musique des Small faces. Tout de même numéro un au Royaume-Uni durant l’été 68 durant six semaines… Les « événements » peut-être une explication au fait qu’il soit relativement méconnu en France ? La seconde face constitue un mini concept-album genre conte de fée musical sans doute motivé par le succès précédent du Tommy des Who.

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Photos 4 à 6 : Linda Ronstadt, Don’t cry now, Asylum records AS 43 002, 1973, 12 euros* / Une pochette certes pas trop recherchée, plutôt moche cette « tapisserie » en arrière plan non ? C’était à la monde durant les seventies sur les murs, grandes fleurs grands motifs, cela n’excuse pas tout… Disques d’or, de platine, encore une carrière artistique hors norme. Elle était jeune (comme moi) en 73 on la reconnaît à peine (comme moi…) Dans les biographies elle est présentée comme chanteuse « touche à tout » question style depuis les années soixante. Elle aurait interprété de l’opérette, du jazz, musique mexicaine, cajun… En tout cas ce second disque d’elle en ma possession est résolument country-rock, comme le premier et ça me va très bien.

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Photos 7 à 9 : Charlie Mc Coy, The Nashville hit man, Monument MNT S 80115, 1974, 10 euros* / L’harmonica country a un champion, Mister Mac Coy c’est une évidence que clamait notre autre « Mister », Eddy Mitchell. Il a joué avec les plus grands du rock et  folk-rock US. Son rythme est souvent quasiment rock, cela souligne le voisinage avec la country. Donc un vinyle vraiment neuf, je n’ose même pas vous dire le prix d’ami payé et surtout relaxant. Je l’écoute en effet en écrivant ces lignes et vu l’actualité ça détend…

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Photos 10 à 12 : Jean-Roger Caussimon, Eponyme, Saravah SH 10.056, 1975, 12 euros* / La casquette d’un vieil anarchiste disparu depuis…37 ans dépasse d’un petit paquet de vinyles posés sur le sol. Très bon état, en plus le label Saravah que j’adore, l’affaire fut vite conclue. Beaucoup ne connaissent pas Caussimon, ou juste de nom. Il faut savoir qu’en plus de ses interprétations personnelles il a écrit pas mal de textes que Léo Ferré à mis en musique. En plus il est natif de Bordeaux alors… Comme toujours sur l’album il alterne textes romantiques et engagés, voire très engagés. A l’intérieur de la pochette plusieurs pages recouvertes de sa belle écriture. Son nom manuscrit en bas en droite de la couverture donne l’impression d’une dédicace.

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Photos 13 à 15 : Iggy pop, Lust for life, RCA PL 12 488, 1977, 40 euros* / Ce vinyle vous vous en doutez est moins relaxant que Charlie Mc Coy, quoique… L’iguane avec notamment « The Passenger » inaugure quelques compositions plus cool. Même les autres morceaux, certes tout de même « toniques » sont légèrement moins hard que sa production habituelle. Tout le monde vieillit même un des artistes rock nous paraissant le plus indestructible. En tout cas un super album. Les nuances graves de sa voix avec ce nouveau style sont à découvrir. Le marchand essaya d’être ferme sur le prix. Il avait de la chance j’avais envie d’écouter Iggy sur une nouvelle galette. « C’est la tradition de marchander sur les vides-greniers » me risquais-je à lui dire… Finalement j’ai déboursé une douzaine d’euros par disque car je lui en ai « pris » d’autres.