|
|
||||||||||||||||||||||||
. |
|||||||||||||||||||||||||
NOSTALGIE SIXTIESNoël 2023... jouets de vieux
|
Ne pas oublier de cliquer sur les photos pour obtenir une image plus grande si vous le souhaitez.
Lorsque je « rode » dans les vide-greniers, brocantes, etc. je n’achète pas que des vinyles. Ainsi, par exemple, lorsque je tombe sur quelques jouets anciens sixties je me laisse parfois tenter. J’achète état moyen, d’abord c’est moins cher et surtout, question nostalgie, cela me rappelle « mes » jouets qui étaient souvent marqués et finirent nombreux à la poubelle, vraiment abîmés... Donc sur cette photo on trouve mes achats « intermédiaires », au bout de l’année cela finit par faire quelques pièces. Comme tous les ans, période des fêtes oblige, je vais donc vous en présenter certains.
Vous remarquerez notamment sur cette photo plusieurs jouets métalliques tôle emboutie à clé ainsi qu'une voiture en matière plastique, cas unique. Micro-char à clé, bien que je n’aime pas trop les jouets militaires celui-ci m’a tapé dans l’œil par sa petite taille quasi parodique. La petite vedette, avec sa minuscule hélice c’était pareil, le moteur fonctionne mais je n’ai pas osé la faire fonctionner dans ma piscine (!)
Donc je vais essayer de détailler certaines des autos miniatures. Exceptionnellement j’ai acheté plusieurs pièces d’autres marques que Dinky Toys (France et Angleterre). Mais tout provient de ces manufactures disparues et qui gravaient fièrement sur leurs productions « made in France ».
3/Minialuxe, Gordini course, « années soixante », se vend de 15 à 40 euros (avec la boîte)
Manufacture d’Oyonnax 1953/1978. Réapparition en 2014 sous le nom donc de « Minialuxe ». Cette fois-ci il s’agit de produire des miniatures pour les collectionneurs en zamac, rappelant les Dinky Toys et avec des tirages limités…
Les premières Minialuxe intéressent certains collectionneurs. Normalement elles sont en plastique, en fait je ne sais pas trop… Le fait de « tomber » sur celle-ci m’a motivé à acheter un exemplaire de cette marque assez rare.
Dinky Toys, fourgon Peugeot D.3.A 25 E, 1960, 40 euros dans cet état
Retour aux Dinky Toys qui restent tout de même mes miniatures préférées. Certains mettent en vente ce fourgon postal à près de cent euros sans la boîte, je doute qu’ils trouvent un acheteur. Je l’ai payé 20 euros sur un vide-greniers à Pessac (Gironde).
Renault 4 100, 1965 ?, 20 euros dans cet état
Une 4 L en Dinky toys, pas si fréquent que ça. Cette série 100 se composait de quelques modèles « simplifiés » vendus moins cher pour lutter contre la concurrence, notamment de Norev (voitures en plastique).
Miniature FJ (France jouets), camion benne GMC, 195?/196?, 12 euros en l’état
Première infidélité aux Dinkys, ce jouet qui a certainement été utilisé dans les cours de récréation… Ceci écrit je ne sais rien sur cette société « France Jouets », il y a une foultitude de manufactures, si jamais de trouve des infos je complèterai… Des GMC en jouets ce n’est pas fréquent. Pourtant ce camion FJ a été décliné dans un grand nombre de versions en gardant le même châssis et cabine. Le vrai camion GMC, normalement récupéré sur le matériel américain, était massivement utilisé durant l’immédiat après guerre (plan Marshall). Notre voisin à Bergerac possédait une scierie et utilisait un de ces camions pour transporter bois, sciure, planches… Lorsqu’il était garé près de chez moi, vu qu’il n’avait pas de portières (! Version militaire avec initialement des rabats en toile faisant office de portières) avec mes copains en douce on allait jouer dedans (volant en bois)… Un autre en version semi remorque transportait des dizaines de grosses bouteilles de gaz pour ravitailler les voitures. Il se garait sur la place du foirail et attendait les clients (bonjour la sécurité avec cette bombe sur roues)… Les cirques également utilisaient ces engins…
Dinky Toys, série 25 V, Camion Ford benne à ordures 1959, (jusqu’à 250 euros en état quasi neuf)
Surprenante cette cotation, le mien semble pouvoir se vendre jusqu’à 50 euros d’après mes recherches, même s’il n’est pas nickel des quasi épaves sont proposées assez cher… Je l’ai acheté, toujours sur un vide-greniers 10 euros. Ce genre d’engins n’est pas très ludique au premier abord, pourtant vu qu’on en voyait beaucoup, nous aimons jouer avec. Je pense tout de même, vu la cotation qu’il ne devait pas trop être répandu.
Dinky Toys, Austin Devon, 152, made in England, 196?
200 euros état neuf avec boîte, état de la photo 50 euros*
Donc là nous avons une Dinky Toys anglaise… Comment ces jouets se trouvent en France, mystère en tout cas pour moi. En tout cas il y a un bon pourcentage de Dinkys anglaises dans l’offre que l’on peut découvrir en France. Je pense l’avoir payée 20 euros à un marchand localisé près de chez moi et qui « fait » les vide-greniers du coin et qui m’a permis de trouver pas mal de choses intéressantes question jouets anciens.
Dinky Toys, Jaguar, made in England, 1955,
200/400 euros neuve avec boîte, en l’état présenté
35 euros.
J’ai un autre exemplaire de cette voiture mais d’une autre couleur… Donc pas si rares que ça, du moins dans les états les plus courants.
Dinky Toys, Royal mail van 250, made in England,
195 ?, 300 euros neuve avec boîte, en l’état présenté 35 euros.
(Mention "Royal mail" sur les côtés du fourgon qui n'apparaît pas forcément sur la photo. Les véhicules postaux semblent inspirer les manufactures Dinky Toys, française et anglaise. Même à mon petit niveau de collectionneur « à l’occasion » j’en possède maintenant trois : camionnette 2 cv et fourgon Peugeot (photo numéro 4) PTT et donc ce van anglais « Royal Mail ».
Dinky Toys/Atlas, camion laitier Studebaker « Nestle », 25 0, copie Chine, 201?, 50 euros état neuf avec coffret présentoir.
Là nous avons une de ces copies de Dinky Toys Atlas/Altaya. Il s’agit donc d’un camion anglais que je possède d’ailleurs en version originale mais juste avec une ridelle simple et, vous vous en doutez nettement moins en bon état que ce fac similé. Je l’ai vu l’an dernier au salon des collectionneurs de jouets anciens Burdijouet (Mérignac près de Bordeaux). Je l’ai trouvé sympa et l’ai donc acheté, mais pas à la valeur estimée, sans doute une trentaine d’euros de mémoire.
Dinky Toys, roadster de course Cunningham C-SR made in England, 1955, 35 euros état de la photo
Encore un jouet qui me parait peu répandu… Il est tout de même complet, à savoir le pilote et le pare-brise, éléments pour des jouets aussi anciens qui ont tendance à disparaître.
Dinky Toys, MG Midget, roadster
made in England
Sur ce jouet… pas pu trouver d’info, en tout cas, vu l’état, je pense qu’il s’agit d’une belle pièce, produite durant les années cinquante.
Rami JMK Bugatti course type 35 C,
Made in France, fabrication fin des années 60 ?…
Voilà une marque pas connue mais j’ai pu trouver des infos : Les miniatures RAMI sont quelque peu tombées dans l’oubli, pourtant l’histoire de cette marque française ne peut laisser indifférent. Un petit condensé pour ceux que cela intéresse :
Produite pendant les années 60, RAMI est une des premières marques à s’être adressée aux collectionneurs, en se consacrant aux ancêtres de l’automobile. Mais au-delà de cette originalité, RAMI se rattache aussi à Henri Malartre, créateur du musée de Rochetaillée et pionnier de la collection automobile ancienne.
A la fin des années 50, le 1/43ème est en plein essor et les marques Dinky Toys, Solido, CIJ ou Corgi Toys rivalisent de réactivité pour proposer la dernière auto à la mode. Un mouvement à contre-courant va apparaitre, celui des tacots du début du siècle. Cet engouement pour les ancêtres de l’automobile va traverser les années 60 et quelques nouvelles marques s’installent sur ce créneau. On peut citer Safir, Minialuxe, Ziss-Model… mais la marque la plus emblématique dans ce domaine sera RAMI.
La marque RAMI a été créée en 1958 par l’entreprise JMK, fruit de l’association de trois personnes dont les initiales donnent J.M.K.
Je n’ai pu hélas, bien qu’un site détaille l’histoire de la manufacture RAMI relativement à la date de production de ce jouet. Là aussi en tout cas état parfait, complet, même le fragilissime levier sur le côté, pare-brise, volant…
Solido, Cooper 1500, made in France, en l’état présenté 15 euros, fabrication années soixante
J’ai trouvé ce jouet sympa, surtout avec le pilote en très bon état. En fait il s’agissait d’un lot de trois voitures proposé sur un vide-greniers. Après marchandage j’ai pu obtenir l’ensemble pour dix euros par voiture. Pour ceux que cela intéresse voici l’histoire de la société Solido, qui, exception, est toujours active :
Ferdinand de Vazeilles était un entrepreneur avant-gardiste. Alors qu’il gérait la Fonderie de précision de Nanterre, il a eu l’idée folle d’utiliser ses compétences pour créer des jouets.
Ainsi, au début des années 30, la Fonderie de Précision de Nanterre, spécialisée dans l’injection de métal sous pression (carburateurs et autres pièces industrielles d’automobile et d’aviation) a réalisé un prototype sous forme d’objet publicitaire et sous la marque Aluvac, et ce, pour le fabriquant de bougies d’allumage Gergovia-Pingeot de Clermont-Ferrand. C’est ainsi que l’histoire a commencé, avec la fameuse « Bougie Gergovia ». En 1932, Ferdinand de Vazeilles a déposé le brevet lui permettant de créer des jouets.
Ces derniers, furent, pendant 25 ans, des jouets principalement démontables et transformables. Ferdinand avait le goût du risque. Déjà, en 1919, quand il a ouvert sa fonderie sous pression alors que l’industrie n’en était qu’à ses débuts.
Et puis, en 1932, il a eu l’idée d’utiliser son savoir-faire afin de prendre le contre-pied des fabricants de jouets de l’époque. En ce temps, les jouets étaient en tôle et en un seul bloc. Ferdinand de Vazeilles, lui, a eu l’idée de faire des voitures démontables en métal (zamac) et avec de nombreuses pièces.
Des jouets ludiques, solides et en même temps réalistes. Une véritable révolution. D’une petite équipe de dix personnes, le fondateur de la Fonderie de précision de Nanterre a dû rapidement se résoudre à ouvrir une usine dédiée. C’était les débuts des Etablissements Solivac, à Ivry-la-Bataille, dans l’Eure.
Dès 1934, le succès est au rendez-vous. Pourtant, au départ, Ferdinand de Vazeilles devait trouver lui-même les revendeurs. L’histoire retiendra que le « Nain Bleu » fut le premier magasin à avoir vendu des jouets Solido. Et puis, la presse s’est emparée de cette révolution aidant, ainsi, au développement de la marque devenue « Solido ».
Un nom tout trouvé, qui faisait écho à la solidité des jouets tout en étant facile à retenir. C’est ainsi que Solido a vite rencontré le succès et est entré dans de nombreux foyers. D’abord en France, puis en Europe et dans le monde. L’Allemagne, la Belgique, l’URSS, l’Italie, le Japon et le Portugal furent parmi les premiers à succomber au charme des jouets Solido.
Solido, Jaguar « Le Mans », made in France, en l’état présenté 40-50 euros, fabrication années soixante
On sait que Jaguar a gagné plusieurs fois les 24 heures du Mans. Mais apparemment pas avec ce modèle qui finit pourtant second…On sait qu'il a été décliné commercialement vers la mythique Jaguar type E;
Solido, DB Panhard « Le Mans »,
made in France, en l’état présenté 15-20 euros, fabrication années soixante
On reste aux 24 heures du mans avec cette « panard ». Etat plus « fatigué » que les jouets précédents. Cette voiture de course reste assez confidentielle, aussi j’ai également « pris » celle-ci qui est tout de même complète malgré quelques stigmates. En très bon état question cotation elle dépasse allègrement les 120 euros.