Pour la plupart ces disques n’ont pas une cotation très élevée. Vous risquez cependant les trouver vendus au dessus de la cotation chez « nos » marchands professionnels qui jouent souvent sur les noms de certains groupes comme Faces ou Allman Brothers… Prix bas ou pas la plupart d’entre eux tournent de temps en temps sur mes platines. Il est vrai qu’il s’agit d’acquisition récentes mais bon, pour moi de la bonne zizique et vu les dates de fabrication, en qualité analogique.

Rod Stewart/Faces Live
LP Coast to coast
Overture and beginners, Warner bros
56 027, 1973, 20 euros*

Le nom de Rod Stewart est mis en exergue relativement à « Faces ». La notoriété du chanteur implique, comme c’est souvent le cas, le début d’une carrière solo. Une bonne partie des morceaux live sont issus de prestations solo de Rod. Deux morceaux nouveaux sont présentés. Ron Wood est aux guitares et vocaux d’accompagnement. Je trouve le graphisme de la pochette particulièrement réussi ce qui pour moi est important.

Paul Kantner, Grace Slick and David Freiberg
LP Baron von Toolboth
& the Chrome hun, Grunt BFL1-0148-B, 1973,
20 euros*

Une partie du Jefferson airplane s’est retrouvée sur cet album. Le groupe « officiel » vivait en effet ses derniers instants. Ce disque a donc attiré mon attention (et mon achat). On retrouve à un peu son du groupe mythique mais aussi des sonorités « rock californien » mais hélas au niveau des compositions rien de bien transcendant. Heureusement des pointures qui s’ajoutent à cette session permettent notamment de bons solos de guitare : Jerry Garcia et Chris Ethridge des Flying Burrito Brothers qui joue de la basse. Interventions de vocaux masculins plus présentes tout de même que pour l’Airplane.

The Allman brothers band LP Brothers and sisters, Capricorn records 2429 102, 1973, pressage UK, 25 euros*

Troisième album solo sur les cinq produits à l’époque de la sortie de « Brothers and sisters ». Réalisé un an après le décès de Duane Allman. Berry Oakley décède d’un accident routier durant la réalisation du disque. Cet album marque l’apogée « commerciale » du groupe avec notamment deux hits : « Ramblin’ man » et « Jessica » confortent ce succès.

The Rubettes LP Sign of the times,
State records 2309 006, 1976, 10 euros*

Les Rubettes, je sais, c’est du très commercial, j’ai acheté ce disques avec un mélange d’humour et de nostalgie. Ce groupe, limite boy band apparaissait fréquemment sur les émissions « variétoche » de la télévision française des seventies… Je trouvais finalement leur son pas si mauvais que ça… Le hit « Julia » est je pense dans les mémoires de ceux qui ont connu l’époque. Ils étaient « mimi », casquette « Gavroche » tout proprets, une vision des seventies… La pochette dessinée les représente de façon pour le moins approximative…

Dave Edmunds
2 LPs Early works
1968-1972,
Parlophone 2C 150 - 99.547, 1977, 15 euros*

Dave Edmunds, je connaissais vaguement de nom. Comme beaucoup mes achats se concentraient sur des vedettes et groupes « confirmés » comme on disait et écrivait. Toujours est-il que l’achat de deux albums dont celui-ci m’a agréablement surpris à l’écoute. Une compil avec une suite d’adaptations puisant allègrement dans le blues-rock, rock progressif etc. En tout cas ce patchwork musical est très agréable à l’écoute.

Un son « sixties » nouveau pour moi, différent des grands classiques maintes fois auditionnés, histoire de découvrir un univers musical différent a motivé plusieurs écoutes successives. Le gallois Dave Edmunds assure (avec brio) les guitares et le chant. A la fin des sixties, dans le groupe Love Sculpture il eut un certain succès avec une reprise de… La danse du sabre avec ce groupe blues-rock. Ensuite il va débuter une carrière solo à multiples facettes (comme on dit). Durant les années 80 il alterne avec la production et la composition. Il produisit notamment Mc Cartney, the Stray cats et même Status quo. Vit actuellement retiré au pays de Galles (problèmes de santé, j’arrête là pour ne pas lui porter malchance).