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1962/1971
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(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques. Sauf mention contraire pressage français. Si deux dates indiquées la première est celle de la réédition présentée, la seconde celle du tirage du pressage original. |
Retour à la « catégorie reine » pour beaucoup de collectionneurs. De plus en plus les acheteurs préfèrent des rééditions plus récentes. Elles permettent tout d’abord simplement de « trouver » les disques que l’on recherche. Les versions originales se font toujours plus rares entre l’accumulation chez certains collectionneurs (j’en connais un…) et la simple disparition vu le très mauvais état. Ensuite si par extraordinaire on peut acheter un de ces précieux et souvent très chers originaux on n’a pas la meilleure qualité de son vu la présence de rayures que même une machine à nettoyer les vinyles ne pourra effacer. Donc quelques achats récents exclusivement sur des vide-greniers de rencontre.
Joe Dee & the Starlighters
LP The peppermint twisters,
Scepter records SCEPTER 503, 1962, pressage USA,
estimation 15 euros*
Cette pochette m’a intrigué par son aspect atypique. Impression gris foncé et marron-rouge, dessins, en plus carton épais typique USA… J’ai ainsi pu écouter et surtout découvrir ce groupe créé en 1958 dans Le New Jersey. La plupart de leurs disques sont des singles. Leur succès le plus connu c’est Peppemint twist qui a inspiré le titre de l’album bien que n’y figurant pas. Disparition en 1970. Donc musique à la charnière entre le rock et le jazz, très rythmée, section cuivres, voies aiguës, pour ceux qui comme moi sont très nostalgiques. A noter que Jimi Hendrix durant sa période underground a joué dans cette formation ainsi qu’un autre musico très connu dont j’ai pourtant oublié le nom.
Marianne Faithfull LP Go away from my world, London PS 452, 1965 pressage USA, estimation 50 euros*
Ce disque ne fut édité qu’aux USA. Il contient plusieurs adaptations connues, en tout cas de moi comme « Yesterday », « Summer nights », « Scarborought fair »… C’est du soft rock mais la vie de Marianne fut résolument « rock » on le sait. Elle avait encore sa voix « adolescente » avant sa descente aux enfers…
On le sait elle réapparut on peut dire miraculeusement avec une voix éraillée qui finalement lui créa un autre style qui eut également ses adeptes. L’écouter fait remonter dans le temps ceux qui ont connu les débuts de sa carrière artistique, pas désagréable…
Lorsque j’ai trouvé ce disque j’étais très satisfait ne possédant d’elle que des compilations seventies liées à sa période sixties, ensuite des albums seventies relativement à son « retour ». En prime j’ai récemment « dégoté » un petit EP finalement assez rare qui contient « Yesterday » … Dans le bar « le Perroquet » qui existe toujours à Bergerac (24) il y avait un juke box… Là c’est du single « Yesterday » qu’il s’agit. On le passait sans arrêt tout en jouant au flipper. On s’était rendu compte qu’à fin du morceau, regard à gauche et droite si la patronne n’est pas dans le coin… hop un ou plusieurs coups d’épaule et l’aiguille remontait au début du morceau on pouvait réécouter. J’imagine que le son vu le traitement du disque ne devait pas être génial… Il me semble que cela ne marchait que sur ce disque.
« Summer nights » j’adorais particulièrement notamment la version en français « Les nuits d’été » sûr que nombreux auraient voulu les partager avec elle…
Donc comme toujours aux USA en 65 les pochettes étaient en carton non glacé très légèrement satiné…
The Hollies
LP homonyme,
Regal SCREG 2024,
1967 pressage UK, estimation 20 euros*
Cette compil « d’époque » nous replonge dans le son garage de Manchester début sixties. Guitares, batterie, chanteur, parfois harmonica point barre. A noter la présence de Graham Nash en tant que membre fondateur.
Leur « Bus stop » est connu de tous et utilisé de nouveau en tant que bande son de l’époque ou pour certaines pubs. Une quarantaine d’albums produits histoire de matérialiser l’importance du groupe qui cohabita en temps avec les Beatles sous le même label Parlophone. Du bon rock particulièrement mis en valeur sur certaines adaptations genre « Sweet little sixteen ». Cette firme "Regal" (deuxième photo) me fait irrésistiblement penser à une marque de pâtée pour chiens, en plus le logo...
Exuma LP homonyme, Mercury SR-61314,
1970, estimation 50 euros*
Ce nom « Exuma » était resté dans ma mémoire suite encore et toujours à la lecture de vieux « Rock and Folk » de l’époque.
Lorsque je suis tombé sur ce disque lors d’un vide-greniers chez un marchand qui avait pas mal de disques. Il y avait du « tput venant » sur son stand et du « plus spécialisé » à l’arrière de son fourgon. Obligé d’attendre qu’il n’y ait plus personne et je tombe entre autres devant ce disque.
Comment décrire cette musique ? Question voix imaginons grâce à l’intelligence dite artificielle un mix de Captain Beefheart, Van Morrison (période Them) et Peter Hammill… rythme syncopé néo africain pas facile à imaginer, le mieux est d’aller sur Youtube.
Exuma était un musicien originaire des Bahamas. Il fut connu pour ses « mélanges » musicaux folk, rock, calypso, reggae, musique africaine. Son personnage Exuma a été influencé par la musique ouest africaine et bahaméenne d’Obeah… Il s’agit d’un genre de pratiques en lien avec la culture vaudou… bref on est en plein ésotérisme. Son premier disque date de 1970, le second, donc celui que je possède fut réalisé la même année. Il créa même en 1976 un spectacle incluant plusieurs de ses musiques… Il est décédé en 1997. Donc un album intéressant pour qui cherche des sonorités et concepts musicaux originaux et comme il n’est pas trop connu j’ai pu l’avoir pour 20 euros…
Rod Stewart
LP Gasoline Alley, Vertigo BIEM 6360 500, 1970, estimation 45 euros*
J’avais payé cinq euros pour ce disque chez un brocanteur de la petite ville de Saujon en Charente-Maritime. Hélas ce qui arrive parfois, malgré un examen attentif s’est produit. Arrivé chez moi, il craquait pas mal… Je pensais que c’était irrémédiable vu l’intensité des bruits… Et bien après un passage intensif sur ma machine à nettoyer les disques on put parler de miracle, un son nickel ! Seule la voix du grand Rod restait éraillée, plus de bruits intempestifs « complémentaires » vraiment une résurrection.
Il s’agit du second album studio solo de Rod. Je l’ai découvert avec le Jeff Beck group (Truth et Beck ola) et dans d’autres aventures musicales notamment avec Faces… Il a toujours su du moins durant sixties et seventies… s’entourer de super musiciens pratiquant une musique en accord avec sa voix. Après il eut quelques belles réalisations mais davantage commerciales.
Captain Beefheart
& his magic band
LP Mirror man,
Buddah records
BDS 5077, 1971-2014, estimation 30 euros*
Réédition de très bonne qualité, disques coloré transparent et puis c’est Captain Beefheart… Quatre longues jams de huit à dix-neuf minutes. Il s’agit de son cinquième album studio. On sait que Captain Beefheart décéda en 2010…