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Rock "classique"
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(*) Les cotations mentionnées s'entendent pour des vinyles en état neuf, dans le cas contraire un barème "d'usure" doit être appliqué. Les disques sont présentés chronologiquement. Lien vers la grille codifiant l'état des disques. Sauf mention contraire pressage français. Si deux dates indiquées la première est celle de la réédition présentée, la seconde celle du tirage du pressage original. |
On va sortir sur cette page des albums de rock classique habituels, qu’ils soient originaux ou rééditions. C’est aux enregistrements un peu atypiques que je me suis intéressé. Généralement achetés à des prix bas pourtant ils passent souvent sur mes platines…
Jerry Lee Lewis
LP Enregistrement public au Star club de Hambourg,
Philips B 14 546 L,
1964,
estimation 40 euros*
On sort des enregistrements des albums habituels du grand rocker. Une façon de se remémorer Jerry Lee. Une vieille galette avec la mention « BIEM », lourde, comme je les aime. Concert bien enregistré, de nombreux classiques brillamment interprétés.
A noter que ce disque a été réédité par Mercury sous une autre pochette plus répandue (deuxième photo) Mercury 134.214 MCY (1964) 30 euros* Je possède également cette version que j’avais présentée sur une page en février 2018. On la trouve relativement facilement, signe d’une grande diffusion à l’époque.
Sammy Price LP
Jazz masters série,
BYG 529 158,
196?/197?,
estimation 17 euros*
Sammy Price je pense est assez confidentiel en France. J’avais acheté ce disque un peu au pif… J’ai découvert 12 instrumentaux somptueux dont il est l’auteur. La sonorité de ce disque est rock alors qu’il est catalogué Jazz et blues…. Dans les années 30 il était connu pour ses boogie woogie endiablés au piano. Rock around the clock de Buddy Holly serait nettement inspiré d’un de ses morceaux. Il est décédé en 1992. C’est un des plaisirs de la chine musicale de découvrir ce genre d’enregistrements. On reste dans le rock des origines mais avec en prime une sorte de dépaysement vu le style particulier de Sammy Price. Certes le piano dont il excelle est présent mais les guitares électriques concourent à cette ambiance rock des débuts. Super musicien. Sur Youtube on trouve nombre de ses prestations dans des styles et époques diffférents.
Dick Rivers LP Rockin’ along,
musidic 30 CO 1360, 1972/1978,
estimation 10 euros*
Evoquer ce disque de Dick c’est aussi une façon de se remémorer sa disparition le 24 avril 2019. Sur certains de ces morceaux de rock typiques sa voix poussée à l’extrême est méconnaissable. Il tenait la route le vieux rocky !
Il se félicitait d’avoir eu la chance d’être parodié pas mal de fois dans l’émission TV Nulle part ailleurs. Cela lui a permis d’être connu par des plus jeunes qui n’ont pas connu les années yéyé… Il avait une belle voix grave qui lui permit d’animer nombre d’émissions de radio avec humour et répartie. Je crois que c’est le seul français que j’ai placé avec mes vinyles rock classique, désolé pour Johnny et Eddy… classés soit "yéyé twist" soit "chanson française/variété".
Sir Albert Douglas
LP 10 succès
de Chuck Berry,
Trema 310 020, 1976, estimation 10 euros*
Qui est ce mystérieux Sir Douglas ? Il est né en 45 à Liverpool et serait un ami d’école de Ringo Starr. Il se réclame donc du Mersey beat et a surtout publié des vinyles durant les seventies. Celui-ci est son second… On en connaît neuf, singles et lps confondus. J’ai trouvé ce disque sympa d’abord par son graphisme. Les adaptations de Berry sont finalement assez réussies et originales. L’adjonction parfois de violons leur donne une autre dimension. Bref une curiosité rock and rollienne que je n’ai pas regretté d’acheter (pas cher bien entendu).
Burt Blanca 2 LPs Black is black / Little twister, Festival 310, 1976, estimation environ 17 euros*
Burt Blanca, le Johnny Hallyday Belge, c’est l’impression qu’il me fait avec sa discographie imposante, très souvent je tombe sur des disques de lui sur les vide-greniers. Comme je l’ai déjà écrit sur un éditorial ses disques fin des seventies ont un son plus rock au niveau guitares. Les plus anciens ont plutôt la sonorité « Shadows » tout de même un peu désuette… Un esprit rock classique flotte sur cet album, orchestration simple, ça balance, j’aime… A noter en plus le montage pour la pochette à partir de l’écran d’un flipper sixties pour moi un plus. Il peut jouer de plein d’instruments. Il a joué au Golf Drouot, à l’Olympia, au palais des sports de Paris. Il accompagnera Vince Taylor, premières parties de Chuck Berry et Jerry Lee Lewis. Il continue toujours dans la musique, sa carrière est plus que remplie. Il joue en tant que musicien de studio dans nombre de disques de chanteurs français. Curieux qu’il ne semble guère intéresser les collectionneurs de vinyles en France…