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"Tirés" de ma collection /Six albums "Yéyé-Twist/SLC" Passage en revue d'une décade inoubliable 1er juin 2024 |
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Disques présentés en ordre chronologique. Sauf indications contraires Cotations indiquées |
Certes ce genre de disques, pour le profane, n’est pas toujours facile à écouter. Mais avec le prisme de la nostalgie pour moi cela reste écoutable. D’autant que par exemple les chansons de Françoise Hardy tiennent toujours la route. Donc encore une fois je vous propose un petit passage en revue de la musique que l’on écoutait entre autres à l’émission Salut les copains au lieu de faire nos devoirs. Soixante ans plus tard, tout de même, il y a prescription. Pour les plus jeunes il faut tout de même faire l’effort d’imaginer la variété de l’époque et le changement que représenta ce courant musical yéyé qui bouscula les hit-parade, annonçant l’arrivée en France d’autres courants vraiment créatifs et novateurs, d’origine anglo-saxonne.
Johnny Hallyday,
LP « Salut les copains ! »,
Philips 77.374 L, 1961,
estimation 75 euros*
Djoni du temps de sa splendeur, en tout cas au niveau de mes souvenirs d’enfance. La première musique qui « balançait » que j’écoutais… Si j’avais possédé ce disque, il aurait été pour moi un véritable trésor. J’avais dix ans et donc toutes les excuses pour mes choix musicaux. Ecouter ce disque, c’est une remontée directe dans mes souvenirs d’enfance… Je possédais quelques morceaux de cet album sur mon 45 tours « Vient danser le twist » déjà présenté. Curieusement les deux versions, bien que proches auditivement, ne proviennent pas du même enregistrement. La pochette nous indique que, outre trois EPs, qu’un 33 tours 25 cm contient une partie de ces chansons.
Hardy Françoise LP homonyme, Vogue LD 600-30,
1962/2017, disque de couleur « jaune marbré »
estimation 30 euros*
Très récemment, le premier mars dernier, j’ai réalisé une page relative à Françoise Hardy CLIQUER ICI
J’avais évoqué le fait que je ne possédais toujours pas son premier album… Vraiment quelques jours plus tard lors d’un salon de collectionneurs à Bordeaux je suis « tombé » sur cette réédition. Elle reprend le graphisme du calicot Vogue original mais la galette est jaune. De même les mentions de la pochette originale sont reproduites. Un extrait : « La jeunesse chante la jeunesse / Françoise Hardy l’a prouvé ! A dix-huit ans, une jeune fille étudiante, simple, jolie et naturelle, a apporté une fraicheur nouvelle dans la chanson. Elle compose les mélodies à son image, sur des poèmes où l’amour parle jeune. Elle interprète ses chansons avec un charme très personnel qui la distingue entre toutes. (…) »
Bref l’ensemble disque pochette de cette réédition m’a plu, surtout après la découverte dans le même salon de plusieurs originaux du même disque mais comme toujours assez fatigués… Alors, de guerre lasse, une réédition… Qualité du son qui fait ressortir celui métallique des guitares de l’époque, proche des Shadows et autres groupes musicaux qui fleurissaient au début des sixties.
Petula Clark
LP « Chante en anglais »
I couldn’t live without your love, Vogue CLD 700 30, 1966,
estimation 15 euros*
Pétioula, cela faisait pas mal que je n’avais rien acheté. J’imagine entendre certains « c’était tout de même de la variétoche Serge, même en anglais ». Toujours la même réponse, la bande son d’une époque, on entendait constamment Pétula Clark. En plus elle repiquait consciencieusement elle aussi les grands hits de l’époque en français… On est bien moins habitués à l’écouter dans la langue de Keith Richard… Un patchwork sonore où l’on passe de Sonny and Cher aux Beatles et termine avec les Mamas and Papas (et j’en passe). En plus ce type d’album Vogue, vraiment état neuf, pour moi difficile de résister on en trouve de moins en moins dans cet état. 68 millions de disques cela doit faire rêver certains… Il s’agit de son treizième album pressage français. Elle chantait déjà enfant lors de la Deuxième guerre mondiale sur la BBC. Elle continue de chanter jusqu’à nos jours et fait partie de ces artistes qui paraissent physiquement invulnérables et par leur présence nous relient encore à cette époque inoubliable des swinging sixties.
Françoise Hardy
LP « Françoise »,
Vogue CLD 702 30, 1966,
estimation 75 euros*
Hasard facétieux, si je n’ai pas trouvé le premier album de Françoise Hardy, dans le même salon, du moins dans son précieux pressage original en bon état, je suis « tombé » sur son sixième, de 1966. Je n’avais jamais repéré ce disque précédemment dans un bac d’où une certaine excitation en ce qui concerne sa cotation réelle qui j’imaginais aussitôt assez élevée. J’avais en effet déboursé 30 euros. Du coup ce n’est qu’après audition à mon domicile, au cas où, malgré l’état très bon au visuel, il y aurait des craquement que j’ai été définitivement rassuré. Disque, vu sa rareté dans les salons moins diffusé, pourtant « La maison où j’ai grandi » on l’entendait beaucoup… Cet album fut réalisé juste après une « incursion » italienne, illustrant ses succès internationaux.
Herbert Léonard
LP « Quelque chose
tient mon cœur »,
Mercury 135.704 MCY, 1968, estimation 20 euros*
Herbert Léonard, membre éminent des nombreux crooners yéyé nous était imposé à SLC assez souvent. Il y avait aussi des filles qui écoutaient… Il avait le look typique « minet » inspiré du courant Mod qui faisait fureur à l’époque. Cela peut surprendre vu son style musical mais originalement il faisait partie d’un groupe rock les Djets et fut lancé lors d’un passage au Golf Drouot. Il fit également partie en tant que guitariste des Lionceaux. C’est « Quelque chose tient mon cœur » qui le fait vraiment connaître. Un retour de notoriété durant les années 80 et il chante toujours jusqu’à nos jours.
Jacques Dutronc, LP « L’Arsène »,
Vogue SLD 806, 1971,
estimation 25 euros*
Cinquième album donc gravé en 71, la période yéyé touche à sa fin. Je n’avais jamais repéré ce vinyle jusqu’ici, j’imagine que son tirage a été relativement réduit. Quoique le titre « l’Arsène » que l’on entendait sur le générique d’un feuilleton TV célèbre (Arsène Lupin) avait dû jouer le rôle de locomotive. A noter la chanson « J’avais la cervelle qui faisait des vagues » rédigée par Dutronc en verlan. Certains refusaient de la programmer car ils n’y comprenaient rien. Les paroles de « Le fond de l’air est Frais » sont signées Fred, super dessinateur de BD auteur de Philémon… et qui fut lui aussi lancé par « Pilote ».