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HISTOIRES DE DISQUES

Gimmiks, riffs... 1965/1974...

1er septembre 2024

Cliquer sur chaque image pour visionner (parfois, pas toujours désolé) une version plus grande

Disques présentés en ordre chronologique.

Sauf indications contraires
pressage français

Cotations indiquées
en état MINT * ne pas l'oublier

...Avant d'en parler davantage voici des définitions "officielles" : "Gimmick" = (musique) séquence mélodique brève et accrocheuse destinée à captiver l'auditeur. Définition « Riff » : anglais, un court motif musical ou un ostinato, c'est-à-dire une combinaison de notes, d'accords ou un refrain joués de manière répétitive. Donc vaste, voire immense sujet que je me risque à « traiter » sur cette page. Je vais donc évoquer ceux qui me viennent à l’esprit et ne faire que mentionner parmi ceux-ci les morceaux récemment présentés sur le site au niveau photos histoire d’éviter les redites….

On ne parlera pas du jazz qui lui aussi utilisait parfois ces configurations sonores. Pour moi l’apogée de ces « petites séquences accrocheuses » question musique pop-rock se situe au moment de la sortie de Led Zeppelin II, un modèle du genre évoqué récemment avec plusieurs gimmicks ou riffs inoubliables.


Rolling Stones (the) EP Satisfaction, Decca 457 086 M,
1965, estimation 70 euros*
(je possède la version du même EP imprimé en rouge, sinon en bleu la cotation est bien plus élevée…)

1965… Keith Richard crée l’intro de « Satisfaction »… C’est sans nul doute le gimmick le plus connu et symbolique, ouvrant la voie à une époque richissime au niveau musical… « Out off their heads » était l’album qui devait contenir « Satisfaction ». En fait ce fut le cas pour la première version US et française mais en Angleterre le morceau, jugé trop licencieux (!) fut temporairement retiré… Innombrables adaptations, la plus célèbre celle d’Otis Redding l’année suivante. Le riff adapté à la sauce rnb reste original. On sait que les Stones furent ultra fiers d’apprendre qu’une de leurs idoles avait repris leur morceau. Pour eux c’était la vraie reconnaissance de leurs talents d’auteurs compositeurs, bien plus valorisante que leurs classements pourtant ultra valorisants dans le hit parade.

A la même époque les Beatles, avec leur « Day tripper » créèrent également un riff inoubliable. Il y eut aussi « Norvegian wood »…etc. Les Fab four eux aussi eurent recours à de nombreux gimmicks.


Byrds (the) EP Mr tambourine man, CBS 6100, 1965,
estimation 40 euros*

Une des adaptations de Dylan les plus marquantes… Le riff du début personnalisait le morceau ainsi que la façon toute particulière des Byrds pour l’interpréter… On avait presque l’impression qu’il s’agissait d’une nouvelle composition. Le son « pop » s’éloignait du folk rock « dylanesque » tout en respectant le titre pourtant emblématique. Presque soixante ans plus tard, à l’écoute le son de la version « Byrds » reste actuel en tout cas pour moi.






Spencer Davis group EP Keep on running, Fontana 465 297 ME, 1965, estimation 30 euros*

Toujours la même année encore un gimmick, celui du Spencer Davis group, force fois mentionné sur le site mais impossible de « passer » rapidement. Pas seulement un classique pour danser le jerk, en plus la voix de Steve Winwood… Besoin accru d’identification des morceaux, quelques notes au début, le tempo débridé est instantanément lancé. Sur la pochette il y a la mention « Spécial Jerk » tout est dit…







Troggs (the) EP Wild things, Fontana 460 974, 1966,
estimation 40 euros*

En 66 la découverte du son des Troggs était loin de laisser indifférent. Leur « Wild things » en fait contenait deux riffs, le premier en intro, l’autre intégralement joué à la flute. L’année suivante je découvris la version de Jimi Hendrix jouée lors du festival de Monterey. Plus de flute mais la guitare de Jimi valait tous les instruments… Un morceau effectivement « sauvage » personnalisé à travers le riff original dès le début.







111-1Small faces SP Almost grown (back side) Decca DL 25 243, 1966 pressage allemand, estimation 45 euros*

Cet instrumental, omni présent sur toutes les radios en particulier son riff en intro avait une sonorité rnb. Ces morceaux utilisés en « fonds sonores », en terme de nostalgie vu leur utilisation à toutes les sauces symbolisent particulièrement les époques concernées.








Donovan SP There is a mountain, Epic 5-10212, 1967,
estimation 12 euros*

Même dans le folk-rock, certains morceaux comprenaient des gimmicks. Ainsi le « There is a mountain de Donovan avec son intro si particulière me rappelle de bons moments… Ce morceau finalement un peu atypique du folk singer avait des sonorités « africaines » ce qui ne pense avait séduit les programmateurs des radios. En fait l’inspiration « spirituelle » du morceau était bouddhiste.






111-2Otis Redding/Carla Thomas LP « Duo » version française de « King and Queen », Stax 69003, 1967, estimation 35 euros*

111-2bVersion Julie Driscoll/Brian Auger Trinity 1967

« Tramp » morceau de Lowel Fulson et Jimmy McCracklin, connut deux adaptations notables en 1967. Tout d’abord celle d’Otis Redding et Carla Thomas dans leur album de duos nommé « Duets » mais aussi « King and Queen ». Durant la même année le Brian Auger Trinity lui aussi composé d’un duo mémorable avec Julie Jools Driscoll reprit également le titre. Difficile de dire quel est le meilleur morceau, ils ont chacun leur spécificité. Mais dans les deux adaptations le riff « tit tit tit… tit tit tit tiiiit tiiit…. » reste le moteur de la prestation.


111-4Doors (the) LP Strange days (Love me two times), Vogue CLVLXEK 211, 1967, estimation 250 euros*

Pour moi le début du « Love me two times » des Doors était vraiment percutant. Morceau assez dansant pour les pratiquants du « cool jerk »… Sans doute en quelque sorte « étouffé » dans le génial album « Strange days », en tout cas j’ai toujours du plaisir à le réécouter…









L’année suivante il y avait « On the road again », riff légendaire dont l’origine va loin dans le blues des débuts. Les nombreuses versions, adaptations, plagiats justifient l’importance de ces quelques notes. Sur un de leurs albums les Canned heat l’utilisent carrément sur deux faces de LP… J’abrège car si vous allez sur la page du site dont le lien suit vous trouverez des choses à ce sujet.

http://www.vinylmaniaque.com/repert15/105.html

Sur la même page j’évoque les Equals et leur « Baby come back », sorti lui aussi en 68, passage obligé si on parle gimmicks…



111-5 111-6  The Who SP I’m free, Polydor 421 473, 1969, estimation 35 euros*

En 69 il y eut (entre autres) « Tommy » des Who… A l’intérieur un morceau lui aussi peut-être éclipsé par d’autres sur ce double album où il n’y avait rien à jeter… Il s’agit de « I’m free » mais là aussi, si on parle des Who, « Baba O Riley » « The Seeker » bon j’arrête il ne faut pas être trop long…




Led Zeppelin II en 1969… il y avait leur deuxième album, présenté lui aussi sur la page des disques « night club » « Whole lotta love », « Living loving maid ». Ce n’est pas un hasard si cette page consacrée aux disques « dansants » contient autant de morceaux truffés de riffs… Le jerk triomphant se prêtait à ces petites fantaisies musicales.

http://www.vinylmaniaque.com/repert15/105.html

 

111-7Deep Purple SP Black night, Harvest 2C 006-91714M, 1970 , estimation 12 euros*

En 1970 il y avait les Deep purple. Le hard rock de plus en plus syncopé… Dans mon souvenir « Black night » dont le tempo rappelle le bruit d’une machine à laver en mode essorage… On peut aussi parler de « Smoke on the water » paru deux ans plus tard, un modèle du genre. Evocation de l’incendie du casino de Montreux que l’on sait en Suisse, au bord d’un lac, d’où « la fumée sur l’eau » (amitiés à Thomas)





Ultime évocation, avec les Sparks et leur étonnant « This town ain't big enough for both of us » paru deux ans plus tard en 74 dans leur album « Kimono my house »… On sait que ce type de fantaisie musicale a de l’avenir, un morceau construit sur un gimmick bien pensé a de grandes chances de devenir un tube. Ne parlons pas du heavy metal qui va suivre… Black Sabbath…et consorts, de plus en plus « sataniques »…