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HISTOIRES DE DISQUES

1958-1968...
survol d'une décade de la chanson française

1er octobre 2024

Cliquer sur chaque image pour visionner (parfois, pas toujours désolé) une version plus grande

Disques présentés en ordre chronologique.

Sauf indications contraires
pressage français

Cotations indiquées
en état MINT * ne pas l'oublier

J’ai pas mal de « matos » sur cette thématique maintenant. L’idée est, au-delà des artistes que j’aime particulièrement d’avoir un panorama le plus large possible de tous les artistes « connus » durant cette période. Avec de la patience, le carburant du vinylmaniaque, on peut en plus trouver des éditions originales d’époque en très bon état vu, il faut le dire, le peu d’intérêt des chineurs pour la chanson française « ancienne »… Excepté Gainsbourg, Bardot, certains disques particuliers… Sur cette page je propose certains artistes pas forcément considérés comme parmi les plus grands au niveau de ce qu’on nomme la « grande » chanson française. De la « chansonnette » disait-on mais qui se vendait souvent bien plus que « les grandes g….. à message ».   Avec le temps, j’ai réalisé que malgré tout ils tiennent encore la rampe car restés encore dans les mémoires des anciens…


Les Frères Jacques
LP « Comédie des Champs Elysées »,
Philips B 77.317 L, 1958, estimation 25 euros*

Encore les Frères Jacques, j’ai écrit sur le site que j’aime bien. Ils font partie de l’histoire de la grande chanson française (ils sont évoqués dans le film biopic sur Gainsbourg longuement). En plus le dessin de la pochette, (Jean-Denis Malclès) décliné également sur un super 45 tours que j’ai également déniché.

113-2-3Jean-Pierre Ferland LP Rendez-vous à la Coda,
Vega 29.001, 1961, estimation 20 euros*

Le décès relativement récent de ce chanteur d’origine québécoise (le 27 avril dernier) à 89 ans m’a fait « prendre » ce vinyle déniché en parfait état dans un vide-greniers. A Montréal il commence une carrière de chanteur en 1954. En 1968 il entame une carrière française vu son succès également dans notre pays. Il obtiendra notamment le prix Charles Cros. En 1970 son album « Jaune » marque la rencontre avec les courants musicaux pop rock anglo-saxons, Il collabore avec des musiciens qui ont accompagné Paul McCartney, Peter Gabriel voire King Crimson, Lennon et Ringo Starr…

Ce disque de 1961 n’est pas semble-t-il son plus connu. Chanson comme on dit « à texte ». On sait que JP Ferland fut un acteur majeur de la francophonie en défendant notre langue au niveau international.

Marcel Amont LP homonyme, compilation,
Polydor 657 032, 196?, estimation 15 euros*

A l’époque de sa célébrité je n’aimais pas trop Marcel Amont. Avec le temps (comme dit Léo Ferré) je l’ai assimilé à un petit bout de notre patrimoine musical par sa personnalité enjouée. En plus il ne cachait pas sa culture béarnaise et s’intéressa sur le tard entre autres aux plagiats et ressemblances musicales au moment où moi aussi je m’y étais risqué. Il publia un livre sur le sujet. CLIQUER ICI PAGE SUR LES RESSEMBLANCES PLAGIATS MUSICAUX

http://www.vinylmaniaque.com/repertoire3/plagiats-musicaux.html



Sacha Distel LP « A l’Olympia », RCA Victor 440.110 S,
1963, estimation 7 euros*

Au sujet du « beau Sacha » je pourrais reprendre une grande partie du commentaire précédent. Chanson très « rengaine » mais finalement un personnage qui reste dans l’univers de la chanson populaire française. Avec son « scoubidou » on peut le qualifier de « pré-yéyé », il eut un succès phénoménal avec les jeunes à ses débuts. Autre élément positif j’ai découvert qu’il était un guitariste émérite jazz au point de me demander pourquoi il ne mettait pas cette facette de son talent en avant (sauf à ses tout débuts). Il correspondait à l’image du « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » que le pouvoir médiatique de l’époque (les Carpentier etc.) aimait particulièrement mettre en avant. Il était omni présent sur les grands shows de variété…

Autre particularité de ce disque : son nom. « A l’Olympia » on imagine un enregistrement live, hélas il faut comprendre qu’on publie les chansons qu’il va interpréter sur scène sur une compilation. Tout de même un genre d’embrouille commerciale me semble-t-il. La mention « récital » également induit ce type de « malentendu » qui me semble pas du tout innocent mais bizness is bizness…

Henri Salvador LP Homonyme, Rigolo RI 30 005, 1968, estimation 20 euros*

Henri Salvador, j’ai présenté pas mal d’autres disques sur le site. Le nom de son label « Rigolo » illustre la stratégie choisie à l’époque pour sa carrière. Ses chansons comiques étant celles qui plaisaient le plus il persévéra dans ce sens… Mais essaya tout de même d’insérer quelques mélodies plus cool, jazz… On sait qu’Henri a toujours regretté de ne pouvoir faire des chansons douces et romantiques à son gré… Ce n’est qu’en fin de carrière qu’il pourra vraiment mettre en avant la musique qu’il aime et encore publier quelques disques mémorables juste avant de disparaître.




Maurice Chevalier
chante Paris
LP 540.036 M, RCA Victor 540.036, 1968,
estimation 15 euros*

Paris… j’en suis amoureux, « car tu n’y habites pas » ajouteront certains… En tout cas le bord de Seine en particulier, le centre, pour moi c’est vraiment beau. Je ne suis d’ailleurs pas le seul à le penser vu l’incroyable attirance pour les touristes du monde entier. Lors des JO j’ai vraiment apprécié la cérémonie d’ouverture. La vraie vedette c’était la Seine, ses rives magnifiques, l’architecture haussmannienne etc. Vu le grand nombre de vinyles ayant trait à Paris, en 2010 j’avais déjà réalisé une page sur le sujet CLIQUER ICI http://www.vinylmaniaque.com/repert7/lps-paris.html

Depuis, un certain nombre d’autres disques auraient pu s’ajouter sur ce thème. En voici au moins un, de Maurice Chevalier… Artiste certes resté dans les mémoires mais bien démodé question musique. Il reprend donc des titres parmi les plus emblématiques sur « Paname ». A l’exception d’une (la Seine), toutes les chansons ont « Paris » dans le titre, c’est tout dire. Les disques ayant rapport avec Paris pourraient être une thématique de collection, d’ailleurs nul doute que certains amateurs utilisent ce thème enrichi par les disques sur Paris « étrangers » qui doivent être également très nombreux.