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1968/1969 : albums anglo-saxons Pop-Rock 1er septembre 2024 |
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Disques présentés en ordre chronologique. Sauf indications contraires Cotations indiquées |
Trente-sixième page sur cette thématique qui comme pour beaucoup est ma préférée. Il y a vingt ans maintenant je présentais seize albums par page, sans leurs cotations et même sans commentaires sinon le nom et la référence du disque. Petit à petit j’ai diminué le nombre de vinyles par page mais ajouté successivement, cotations, commentaires brefs et finalement commentaires que j’essaie de développer davantage. Mais vous le savez c’est plus ma rencontre/ressenti avec ces albums que j’évoque que des choses purement « techniques ».
The Leaves LP « Hey Joe », Line records LLP 5144,
1965/1981, estimation 30 euros*
Au fil des ans, lors de mes expéditions vinylistiques, je le rencontrais parfois, mais à des prix pas raisonnables. Je me suis finalement décidé pour cette réédition allemande d’occasion et ne l’ai pas regretté. Si on excepte l’aspect curiosité autour du « Hey Joe » que nombreux sont persuadés d’être une composition hendrixienne, ce groupe ne casse pas la baraque comme on dit. Je n’ai donc pas regretté de n’avoir qu’une réédition.
L’adaptation de Jimi donne au morceau qui va devenir mythique un tout autre relief et impact. Ne surtout pas oublier que nous étions en 1966 La comparaison avec ce que nous entendions à l’époque ajoutait encore de l’intérêt. Quel choc cette musique, surtout la première fois que nous pouvions l’entendre…
En plus cette version de The Leaves était jusque là la plus connue parmi… des centaines d’autres, dans des styles musicaux différents. Ce groupe garage de Los Angeles en 65 commercialisa une version qui eut tout de même un certain succès d’audience. Un an plus tard, en 66, Hendrix donna une toute autre stature à « Hey Joe ». La toute première version connue serait daté de 1962 et créditée aux USA à un certain Billy Roberts…
The Moody Blues, LP « In search of the lost chord »,
Deram CPS 9219, 1968-1972 pressage espagnol,
estimation 25euros*
J’étais persuadé de l’avoir, ce disque et bien après vérification non… J’en avais certes certains morceaux dans des compils. J’ai tout de même décidé de me le procurer. Là aussi la réédition s’impose. Ce genre de musique avec des passages « subtils » ne supporte pas les craquements quasiment généralisés de nos jours pour des disques si âgés… Après le somptueux « Days of future passed » (« Night in white satin) il me semble que c’est leur album le plus réussi.
Le morceau phare « Voices in the sky » en plus est particulièrement porteur de souvenirs pour moi. Le front de mer de Royan, début d’après-midi, la chaleur, attablés sur la vaste terrasse d’une brasserie, un juke box… Vous devinez la suite « Voices in the sky » passait souvent. Les filles en mini shorts buvaient du Banga… drôle de mode, l’Orangina c’était pourtant pas mal non ? en plus il y avait de la pulpe…
Procol Harum LP Shine on Brightly, Fly MOVLP 1803,
1968/2017, estimation 35 euros*
Je connaissais mal cet album. Pourtant sur le tard, après écoute intégrale, je le trouve assez réussi. Dans mon classement relatif à Procol Harum, après « A whiter shade of pale » bien sûr je place « A salty dog » et ensuite ce « Shine on Brightly ». Une qualité/originalité constante au niveau des compositions. J’ai pu négocier cette belle copie à un prix acceptable et n’ai pas regretté mon achat.
Il s’agit de leur second album pressé en 68. Le final de 17 minutes, « In Held 'Twas in I » est considéré comme précurseur du futur courant que l’on va nommer « Rock progressif ». Le duo Keith Reid pour les paroles et Gary Brooker pour la musique fonctionne bien. Je dois donc reconnaître ne pas avoir apprécié cet album à sa juste valeur à l’époque de sa sortie. Il est vrai que je n’en avais écouté que des extraits.
Grateful Dead 2 LPs « Live Dead », Warner Bros 66002, 1969/1973 pressage UK, estimation 50 euros*
Ce groupe est généralement évoqué conjointement avec le Jefferson Airplane. Ils cohabitaient généralement dans les festivals, étaient des symboles de la culture « hippie ». Cependant leurs musiques étaient finalement assez différentes. Le Dead jouait sur la virtuosité musicale, Jerry Garcia est musicien finalement inclassable, ça partait dans tous les sens. Moins « d’esbrouffe » il fallait entrer dans leur univers mais que cela reste « platonique » vu leur consommation de substances bizarres.
Woodstock 2 LP BO film,
Atlantic ATL 60 002, 1973/1978 (enregistrements de 1969), estimation 30 euros*
Je possédais déjà une version de ce disque. Mais je dois reconnaître qu’elle était un peu « fatiguée ». Aussi j’ai acheté ce nouvel album. Réédition de 1978 pour un pressage original de 1971 relatif à un concert qui a eu lieu en 1969. Tant qu’on est dans les « décalages » le lieu exact du festival était à… 80 kms de Woodstock ! Après le premier triple album présentant une sélection parmi les spectacles légendaires du festival, vint l’idée d’en remettre une couche plus tard avec ce Woodstock 2. Face 1 consacrée à Jimi Hendrix. Normal. Jefferson Airplane occupe presque toute la face 2, normal également. Ensuite Butterfield blues band, Joan Baez, Crosby, Stills and Nash qui ont droit à trois morceaux. Mélanie, décédée récemment deux chansons, Mountain deux titres (particulièrement réussis), Canned heat géniaux (comme d’hab sur scène) un final sur des chants du public histoire de recréer l’ambiance. Je précise le nombre de chansons car cela matérialise l’avis des producteurs du disque relativement à la qualité des artistes… Il y a ceux qui ont été oubliés comme la prestation de Janis Joplin, la plupart s’accordent à la trouver « limitée » (contrairement à son habitude) vu l’état précisément très limite de Janis sur scène…On peut toutefois la trouver sur Youtube en vidéo… En tout cas intéressant d’écouter ces versions live qui, au-delà de l’aspect historique sont généralement particulièrement réussies, artistes portés par le public…
Spirit LP « Clear », CBS S 63729, 1969,
estimation 35 euros*
Tout de même un album original sur cette page. En plus une très bonne qualité de son. Curieux vu sa cotation cet album ne semble pas être pris trop au sérieux. Certes Spirit est surtout connu en France par l’album « The family that play together » que je possède depuis longtemps. Le son est très différent car conçu dans l’esprit plutôt psychédélique d’avant-garde de l’époque (1969). Ce « Clear » lui est dans un style blue rock allant vers la pop et passant par le jazz rock, montrant la palette de leurs sources d’inspiration. C’est leur deuxième album, leurs quatre premiers eurent pas mal de succès au niveau international.