|
|
||||||||||||||||||||||||
. |
|||||||||||||||||||||||||
1961/1976 : albums 1er décembre 2024 |
Cliquer sur chaque image pour visionner (parfois, pas toujours désolé) une version plus grande
Disques présentés en ordre chronologique. Sauf indications contraires Cotations indiquées |
A l’image du courant pop-rock la soul music durant les sixties était très créative. Certains disques ont été achetés dans un esprit nostalgique, d’autres pour le pur plaisir de l’écoute. Deux de ces disques ont été produits durant la fin des seventies… A mon avis, ils vont matérialiser « l’évolution » de la soul music des sixties à la fin des seventies. J’utilise les guillemets car pour moi je préfère comme souvent les productions sixties autour de cette musique.
Ray Charles LP « Dansez le twist avec Ray Charles », Atlantic 332044, 1961, estimation 35 euros*
Le twist associé à Ray Charles… Nul doute qu’il s’agissait d’une démarche commerciale. Durant une période tout ce qui était catalogué « twist » se vendait bien… On trouve sur ce disque des classiques de Ray mais plus spécifiquement Rnb/rock. Il est vrai que le twist se dansait sur pas mal de musiques du moment qu’elles étaient suffisamment rythmées. En tout cas des morceaux parmi mes préférés de Ray. En prime au verso de la pochette une « méthode de danse pour le twist ». Vraiment un objet rétro auquel je n’ai pu résister lors d’un vide-greniers.
Nina Simone
LP « Ne me quitte pas »,
Philips 852 105 BY, 1967,
estimation 25 euros*
Slow incontournable en l’an 1967, sans doute l’apogée de popularité de cette grande de la soul music en tout cas en France… Disque acheté très récemment pour… deux euros. Autre morceau très célèbre, en fait medley, qui élargit lui aussi l’audience de Nina Simone « Ain't Got No, I Got Life » adapté comme on le sait de la comédie musicale « Hair ». Un jeune imitateur (à l’époque), Laurent Gerra s’était amusé à parodier le « Ne me quitte pas » de Jacques Brel, et interprété à sa façon par Nina Simone. Il exagérait bien sûr l’accent de la chanteuse. Dans le sketch il s’agissait d’une célébrité dont j’ai oublié le nom qui suppliait son mari alcoolique de cesser de boire. Cela donnait donc « Ne te cuite pas » au lieu de « Ne me couite pas » car prononcé prononcé ainsi par l’artiste (phonétiquement) non francophone. Cela m’avait amusé à l’époque…
James Brown LP « Live at the Apollo volume II »,
Polydor 658 109/110, 1968, estimation 37 euros*
A mon avis un « très bon » disque de James Brown ne se conçoit qu’en live. Version longues de certains morceaux, ambiance… Fabuleuses présentations de l’artiste qui a elles seuls sont un vrai petit spectacle. Il y a hélas ce qu’on ne voit pas, lors de la fin du concert, le présentateur muni d’un peignoir qui essaie, d’abord vainement d’entraîner Mister Dynamite vers les coulisses. Ce dernier, dégoulinant de sueur finissant par accepter de se retirer, visage exprimant la résignation « afin de protéger sa santé car il a tout donné » sous les hurlements du public…
Gladys Knight and the Pips
LP « Knight time »,
Soul S 741V1, pressage USA,
1974, estimation 15 euros*
DE 1952 (sous le nom « the Pips ») à 1987 ce groupe US d’Atlanta va produire nombre de disques. Groupe « familial » frères, sœurs, cousins… Une dizaine d’autres albums seront produits après ce « Knight time ». Sur cet album un style tout de même pêchu par rapport à d’autres productions soul de l’époque comme par exemple l’album de the Tymes présenté en fin de page…
The Tymes LP « Turning point », RCA APL1-1835, 1976,
press. USA, estimation 15 euros*
On peut mesurer avec ce disque l’évolution soul vers un genre moins hard, plus consensuel, pour ne pas dire « variété internationale ». Mais il reste toujours quelque chose de l’esprit original rnb. Groupe US (Philadelphie) qui partagea son succès, surtout durant les sixties entre les Etats-Unis et le Royaume uni. Il s’agit de leur sixième album. Je me souviens, durant les sixties de leur « People » qui fut un de leurs plus grands succès. Je dois avoir le single qui se balade quelque part…