vinylmaniaque.com
@Contact :
vinylmaniaque@orange.fr
. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « "Histoires" de disques »

. Récapitulatif de l'ensemble des parutions de la rubrique « Nostalgie des années soixante »

.

HISTOIRES DE DISQUES

Mars 2006-novembre 2011...
Extraits des éditos mensuels du site

1er février 2025

Environ cinq ans de l’histoire bien plus longue du site. J’ai essayé de sélectionner des choses qui me paraissent intéressantes. Ne surtout pas oublier que lorsque des prix sont évoqués, des techniques, nous sommes pas mal de temps en amont, donc ils ne correspondent plus à l’époque actuelle. Ils peuvent cependant intéresser vu l’évolution des prix et des techniques. Donc pour débuter l'an 2025 une page "mémorielle" destinée à ceux qui ne sont pas rebutés par la lecture...

Mars 2006 / (…) Des courriels réguliers me confortent dans ma (je devrais dire « notre ») démarche d'une pratique conviviale et sans prétention de la collection des disques vinyle. Cette particularité de privilégier le relationnel m'a amené à créer cette page perso il y a bientôt quatre ans. Les autres sites en grande majorité en restent à l'aspect purement obsessionnel voire commercial du « je vends » ou « je cherche »... J'ai cherché simplement à témoigner de mon vécu, mes motivations, essayé de faire profiter de mes quelques connaissances ceux que cela intéresse. Comment expliquer que mon site soit aussi isolé dans cette démarche ?
À ma grande surprise la revue « Chinambule » m'a contacté un jour... Au vu de mon site ma démarche leur a plu et il semble qu'elle correspond à la leur... Cette revue consacrée à la brocante et aux collections a déjà la particularité d'être décentralisée et recherche des collectionneurs autres que les grands "classiques" que les médias remettent constamment à l'honneur. Dans notre domaine il s'agit généralement d'un petit noyau de professionnels autour du CIDISC parisien et de quelques "grands" collectionneurs institutionnalisés. Chinambule est « sudiste » (Clermont-Ferrand) c'est en soi déjà une grande originalité dans notre système médiatique centralisé. Deuxième originalité, j'ai été contacté sans préjugé suite à leurs recherches sur le web et l'aspect atypique de ma démarche les a intéressés. Eux aussi estiment que tous ces « petits » collectionneurs que l'on côtoie dans les vide-greniers représentent un patrimoine qui est loin d'être répertorié surtout tant que les « grands » médias s'obstineront, je le répète, à promouvoir toujours les mêmes professionnels ou semi-professionnels. (…)

JUIN 2006 / (…) A noter début mai sur un vide-greniers perdu dans le Médoc, ma rencontre avec "mon" Teppaz que je vais évoquer, un de ces quatre, dans ma rubrique "Mes mythes sixties"... Du coup j'éprouve l'irrésistible envie de trouver d'autres électrophones si possible Teppaz mais surtout de petite taille, des appareils de "djeuns" vestiges souvent malmenés de bien des délires sonores, surpats, voisins râlant à cause du bruit car ces appareils (surtout ceux à lampes) crachaient encore assez fort ! Donc si vous connaissez des bons plans, infos diverses, adresses de sites, de réparateurs contactez-moi, comme d'habitude j'en ferai profiter la collectivité. Je possède déjà un "Claude", un "Radiola" et donc le mythique "Oscar 2 Teppaz". En plus des vinyles je cherche maintenant de petits électrophones, si possible à lampes avec un design "yé-yé" et surtout en bon état. J'ai trouvé également un petit transistor "typique" "Reela(1)" dont je vais sans doute utiliser le look pour illustrer le site...
« Vinylmaniaque.com » étant équipé d'un système d'analyse d'audience je suis toujours surpris et intéressé par les fluctuations de vos visites. Il semblerait, petits canaillous, que beaucoup d'entre vous surfent aux heures "ouvrables", probablement au boulot. Tss tss pas bien ça mais rassurez-vous cela restera entre nous ! L'audience du site a encore augmenté ces temps-ci de façon significative bien que je n'ai pas bossé depuis longtemps question référencement mis à part la mise en ligne régulière de nouvelles pages qui doivent augmenter les occurrences de visites du site. (…)
Le 16 mai en fin de journée le site a été inaccessible exceptionnellement : en effet j'ai transféré ce dernier sur un espace d'hébergement plus vaste car je commençais à être à l'étroit vu le volume en octets de « Vinylmaniaque.com » (…)

DECEMBRE 2007 / (…) Je parlais des Rita Mitsouko, Fred venait de décéder : Oui, les Rita, c’était géant, je pense qu’on continuera à écouter leurs premières galettes longtemps comme je le fais nostalgiquement ce matin. Espérons que Catherine Ringer pourra rebondir mais n’importe comment, cela ne sera plus pareil sans Fred... (…)
MARS 2008 / (…) Bashung est mort ce mois-ci, c’est toujours triste pour les fans, à travers ce genre de disparition c’est aussi la fin d’une époque pour beaucoup... (…) J’ai cependant découvert, notamment à la fin de sa carrière, qu’il a fait des choses plus profondes, sûr il avait du talent... (…)! Son «Gaby», à force de passer en boucle devenait lancinant mais comme c’est souvent le cas, cette chanson est devenue avec le temps le symbole d’une époque... nostalgie... Moteur des vinylmaniaques. Comme je le répète souvent au fil des pages du site, on peut ne pas aimer un morceau dans l’absolu au niveau musical mais chercher, en l’écoutant, surtout sur son support original, à retrouver l’ambiance du passé, qu’il ait été bon ou mauvais d’ailleurs... Dans des années certains écouteront (sur quel support ? là sera leur problème sans doute) des morceaux de musique actuels et se remémoreront cette époque de récession économique qui j’espère aura depuis été surmontée ! C’est ce que je souhaite d’ailleurs, autant pour vous que pour moi. (…)


AVRIL 2008 / (…) Ce mois-ci j'ai entrepris de "migrer" de mon vieux Mac vers un tout neuf PC sous Windows que je viens de faire assembler... En clair beaucoup de temps passé mais le résultat en vaut la peine, on est condamnés à changer tout le temps, c'est la rançon du progrès technologique... Toujours est-il que pendant quelques temps je vais ramer un peu pour faire tourner la boutique, encore des centaines de fichiers à convertir... (…)


JUIN 2008 /(…) Pour ma part en fait il me semble que je collectionne les collections comme on peut le voir sur les galeries de pochettes de disques du site dans lesquelles j’accumule les thématiques différentes. Le vinyle est le support sonore qui relie certaines musiques et certaines époques. Il est pour moi le symbole d’une période finalement assez courte qui fut certes celle de ma jeunesse mais englobe aussi la musique qu’écoutaient « nos anciens » parents âgés ou disparus, témoignages sonores de l’immédiat après-guerre, de « mes » sixties, et de la fin du 20e Siècle. On y recense les modes éphémères, les vedettes passagères qui eurent pourtant du succès sur une période donnée mais qui tombent inexorablement dans l’oubli. Cela devrait, à mon humble avis, amener à plus de modestie les « chantaillous » que l’on voit parader actuellement dans les médias… Ma collection ressemble finalement a ce que devrait être un petit magasin de musique d’autrefois, eh oui, on trouvait (entre autres instruments de musique, partitions…) des vinyles dans de petites boutiques ! Au gré de mon humeur, ou de celle de mes invités, j’écoute un vieux Léo Ferré, un plus récent Yes, je peux choisir dans une palette très large, c’est mon (notre) luxe, le privilège des vinylmaniaques…
Tout cela pour dire mon regret que certains restent enfermés dans « leurs » genres musicaux, il me semble nécessaire d’être ouvert sur tout ce qui existe, même ce que l’on n’aime pas forcément, essayer de comprendre les autres… vaste programme qui va bien plus loin que notre loisir… Par exemple je n’aime pas Johnny Hallyday cela ne m’empêche pas d’être intéressé par le personnage, d’essayer de comprendre pourquoi tant de personnes le trouvent génial. (…)

JUILLET 2008 / En vrac on m’a demandé récemment : des photos pour illustrer une exposition sur mai 68, les années soixante, un exploitant de night club canadien voulait décorer son club avec des pochettes « de chanteurs français anciens » ; un jeune auteur voulait éditer un livre sur les reprises musicales dans la pop et le courant yéyé, un autre évoque dans son livre les plagiats musicaux, sans parler des « thèses » ou essais d’étudiants en journalisme sur les année soixante ou le collectionneurs de vinyles. Tout cela au milieu, bien sûr, des demandes classiques : je vous vends ces disques, comment vendre mes disques ? (…)

SEPTEMBRE 2008 / (…) Le journaliste (cela doit être le frère du célèbre Vincent Marronnier de Grosland-soir) évoque aussi les vinyles de musique classique, là aussi certains se vendraient « des sommes fabuleuses » possible… mais dans notre vécu de simples quidams dans les endroits courants où évoluent les collectionneurs le 33 tours classique se vend un euro, voire moins… voilà un bel objet de luxe… Le cas exceptionnel mis en exergue va encore faire rêver plein de monde, dont je vais retrouver certains sur mon site me demandant d’estimer leur disque « très rare » et qui vont râler quand je vais leur dévoiler la triste (pour eux) réalité : leur vinyle ne vaut pas grand-chose, inutile de leur expliquer que même s’il n’est pas très côté son contenu peut être sympa à écouter, ils ne sont pas dans la même démarche que nous… Le fric, toujours le fric, la chasse au trésor, on comprend alors comment pleins de gens se font avoir avec « les tombolas où on gagne des sommes fabuleuses sans même y avoir joué » ! Finalement, il vaut mieux lire « Télé Z » que « Télérama » il y a uniquement les programmes télé mais au moins personne n’y rajoute des c…..(…)

DECEMBRE 2008 / (A propos des rééditions de vinyles "à l'identique" genre "Back to Black" : Vous avez dû remarquer dans les conventions de disques que ces vieux-neufs 25 cms, sous film, que des astucieux marchands ont acheté et gardé quelques années sous film, se vendent au minimum 30 euros alors que leur prix d’achat de l’époque était de 15 euros. (…)

JANVIER 2009 / Il y a mon quotidien de « Vinylmaniaque-Webmaster », des heures sur ce site, à construire des pages, répondre à vos nombreux mails. Les demandes classiques d’estimations sont étoffées par d’autres demandes hétéroclites comme « j’ai le souvenir d’un disque dont la pochette représentait une petite fille noire assise sur les marches d’une maison, pouvez-vous me dire son titre ? » vous imaginez la difficulté à répondre… ou « Je possède un disque sans inscription, gravé sur une seule face de Serge Gainsbourg … pouvez-vous me dire de quel disque il s’agit » là encore un sacré challenge… Il y avait aussi des visiteurs qui me disaient simplement qu’ils ont aimé mon site, sans hypocrisie je suis obligé de reconnaître que cela fait plaisir… Quelques journalistes m’ont contacté également, j’ai ainsi eu droit à un article sur le « Dauphiné Libéré . Des jeunes thésards en journalisme, d’autres en sociologie m’ont également contacté. Ne parlons pas des innombrables offres de ventes de disques, beaucoup doivent se dire, accro comme « il » paraît aux vinyles je vais pouvoir lui « fourguer » ma camelote. Ils oublient que pour moi acheter à une personne en face de moi, sur un vide-greniers par exemple, fait partie du plaisir…Et puis plein de questions : « Comment dévoiler un disque tordu », « Où trouver des pointes de lecture pour ma chaîne ?», « Ou trouver des étuis plastiques pour vinyles ? » « Comment nettoyer un vinyle ? » etc (...)

MARS 2009 / (…)Tel le chercheur de cèpes de mon Périgord natal, nous allons chercher «le bon coin» pour remplir notre gibecière. Mais finalement même si je suis déçu un jour, une autre fois c’est la joie de découvrir un vinyle, pas forcément rare, mais qui m’interpelle tant au niveau du plaisir d’écoute que de la nostalgie. Sur mon site j’insiste sur le vide-greniers comme moyen privilégié pour le vinylmaniaque mais cela n’empêche pas bien sûr d’acheter sur le web, d’aller voir les marchands spécialisés... Mais pour moi, question feeling, ce sont ces rendez-vous, souvent improbables, du dimanche matin qui me branchent. Le summun du plaisir est bien sûr de trouver une belle pièce mais aussi de pouvoir, via la personne qui la vend, découvrir son histoire : «Il appartenait à mon père», «Je l’ai acheté en revenant du service militaire»... le vinyle a souvent sa petite «histoire», objet de luxe car relativement cher, son achat était souvent mûrement réfléchi et correspondait à une envie... Souvent, via les soirées entre amis, familiales, il a été le témoin d’événements heureux. Le cadeau de la petite amie, de Noël, de ce temps maintenant lointain où il fallait payer pour avoir de la musique chez soi... Je me souviens de mon émotion lorsque je mis mon premier «Stones» sur mon électrophone, cette impression d’entendre chanter Jagger rien que pour moi...
Les objets ont pour moi une histoire qui va bien au delà de leur valeur marchande, il faut cultiver l’affectif dans une société qui le met au second plan, tout cela pour répéter en final que ce qui compte question disques c’est le plaisir pas l’aspect «valeur»... «L’archéologie sonore» pour moi est un nom plus évocateur pour définir mes motivations, ce passé sonore que nous creusons, dépoussiérons, ne demande qu’à revivre lorsqu’on abaisse le levier du pick-up...Mais bon, ce que j’en dis, cela n’engage que moi !.. (…)

OCTOBRE 2009 / (…) Ce mois-ci, intense activité médiatique au sujet des Beatles... Des visiteurs du site m’ont demandé ce que je pensais de ces remastérisations de tous les albums mythiques. Je trouve que cela doit être sympa pour un « jeune » qui n’a pas connu cette époque et qui s’intéresse à ce groupe. On peut les auditionner avec un confort d’écoute correspondant aux critères actuels. Il me semble tout de même que l’aspect nostalgie est dans ce cas largement gommé. (…)

NOVEMBRE 2009 / (…) Je reviens à cette histoire de « tolérance » car je trouve que le monde des vinylmaniaques est en fait constitué de petites castes. Il y a ceux qui «font» du hard, metal, les «yé-yé nostalgiques», les «psyché pop», les «Johnny», «Mylène», «Madonna», «Beatlesmaniaques» et j’en passe. Tout cela finalement constitue une richesse, beaucoup de ces collectionneurs sont de véritables experts. Le seul bémol que je me permettrais c’est qu’il faut être «ouvert» sur les autres, et que certains comportements ne me plaisent pas trop... « Mon truc est génial et ceux des autres de la m... » ça j’aime pas. Vous vous en doutez sans doute en constatant que ma collection part dans la plupart des « styles » de la musique populaire.
Certains mails, parmi les nombreux que je reçois, reflètent ce mépris pour "ceux qui aiment d'autres choses"... Je ne souhaite pas faire le moraliste à deux balles mais bon, tous les vinylmaniaques ont beaucoup de points communs finalement, considérons-nous comme une grande famille, chacun son trip, acceptons de cotoyer par exemple ce "rock-kitsch" dont JH est le représentant hexagonal... J’arrête-là mon «prêche» pour ce mois-ci, mais il me semble que le "parler vrai" devrait être la règle, au moins sur ce site.

Convention de disques de Bordeaux, le 24 octobre, parc des Expositions;
Il pleuvait, chose rare, donc les vide-greniers, était peu attractifs ce jour. Je me suis donc rendu à cette manifestation et j’ai été, malgré mes appréhensions, une fois de plus très satisfait. La crise, la concurrence du web, ont semble-t-il obligé les vendeurs à mettre la pédale douce question prix...
L’entrée payante, on pourrait être contre, mais lorsqu’on voit le monde qui s’agglutine le long des stands, cela ne peut que réduire le nombre des «curieux» qui viennent pour passer un moment sans envie réelle d’achat. Ceci dit, il semble qu’une infime partie des visiteurs paient leur entrée, vu l’abondance d’invitations gratuites brandies à l’entrée ! Donc pour faire court j’ai été très satisfait de mes achats, que ce soit au niveau des prix, finalement raisonnables vu la rareté des vinyles choisis, et leur état impeccable. Les marchands étaient assez sympas, ce qui n’était pas le cas de certains visiteurs assez agressifs, on est loin de l’ambiance de certains vide-greniers... Cerise sur le gâteau, un marchand exposait la gamme Teppaz quasi intégrale, pour un fan comme moi, c’était vraiment le pied d’examiner ces petits bijoux, présentés «comme neufs», notamment la version mythique recouverte de tissu écossais (400 euros !!! sachant que l’Oscar «de base» se négociait 200 euros). (…)

DECEMBRE 2009 / Le vinyle manne financière ?
Voici donc revenir la grande période dite des Fêtes, fric, lumière, dépenses mais aussi moments festifs. Probablement lié à ce contexte en ce moment je suis submergé de mails me proposant des vinyles à la vente... Difficile de décevoir en refusant mais d’abord j’aime bien mieux, comme je l’explique en détail sur le site, ce réservoir de vinyles que constitue les vide-greniers. On part à l’aventure car on ne sait pas ce que l’on va (ou pas) trouver... qui plus est à tout petit prix...
Je n’aime donc pas trop «passer commande»... De plus, souvent les disques proposés sont très... basiques, je le répète il n’y a pas de mépris dans cette appréciation mais des choses qui, pour un collectionneur se rencontrent sans arrêt... Nul doute que la crise économique actuelle, couplée avec la proximité des fêtes de fin d’année, difficultés financières obligent, expliquent cette frénésie pour certains de se débarrasser de leurs disques... Il y a aussi ceux qui vendent du «plus rare» mais à des prix «conventions de disques» et espèrent même vendre le lot entier (récemment on me demandait 2800 euros pour un petit lot de vinyles !) On espère donc qu’un quidam va acquitter une telle somme sans même voir ce qu’on lui propose ? On nage en plein délire ! Dans ce cas il faut mieux pour acheter à ce prix se rendre à une convention de disques sans hésiter. Au moins on peut voir ce que l'on achète!
Si on aime les vinyles on n’est pas particulièrement vendeur, à part pour quelques doublons. J’ai donc le sentiment souvent que certains, voyant mon site, se disent, «celui-là, il est accro, je vais pouvoir lui tirer facilement beaucoup d’euros». Les vinyles qu'ils possèdent, souvent récupérés chez leurs parents, ne représentent rien pour eux, sinon un illusoire espoir de profit facile. Ce n’est pas ce genre d’échanges que je recherche... Beaucoup, me demandent également conseil : « comment faire pour vendre mes vinyles» on peut sans doute traduire en reprenant le vieux film de Jean Yanne «Moi y-en-a vouloir des sous ». Si les marchands professionnels rencontrent pas mal de difficultés actuellement un amateur va en rencontrer encore plus. La vente c’est un métier, il faut y passer du temps. Cette idée que l’argent «tombe tout seul» illustrée par ces concours débiles où on vous dit que vous avez gagné une fortune sans rien faire, ces gens à Paris qui espéraient qu’on allait leur distribuer de l’argent (comme à des mendiants) semble assez répandue (n’oublions pas les fans du loto et autre gratouillages de tickets)... Hélas je crains qu’il faille répéter que l’argent généralement est le fruit d’un travail même si on peut le regretter quelque part. Essayons de garder notre esprit critique face aux «c.......» véhiculées par certains médias.
Dans cet esprit on évoque quelques ventes de disques à prix très élevés dans la presse qui s’intéresse à tout ce qui est «extrême». Ils oublient de préciser que ces curiosités représentent une partie infime de la masse des vinyles dont une énorme quantité est quasiment invendable, en bon ou mauvais état... Même un vinyle exemplaire unique, si son auteur n’intéresse personne (ce qui explique souvent qu’ils soit «unique») ne vaut pas un kopeck ! Si on a la chance de posséder un vinyle très recherché, imagine-t-on qu’on va le vendre « à la cote » plusieurs centaines d’euros d’un simple claquement de doigts ? Rêver pourquoi pas, cela ne fait pas de mal... Pour ma part je rêve à tel vinyle que je convoite et que j’aurai un jour ou l’autre si le hasard... Simplement pour le plaisir de le manipuler, l’écouter bien sûr, remonter dans le temps... Quel « prix » donner à cela ? Parfois même je n’arrive pas à me séparer de certains doublons, une petite différence de pressage, de référence va suffire à justifier que j’en possède plusieurs exemplaires. Sûr il y a de l’obsessionnel là-dedans.
Donc pour conclure je dirais : « Oui pour s’éclater mais essayons d'oublier le mercantile ». Un loisir, c'est s'échapper du quotidien. On peut s'approvisionner à moindre coût par des créneaux comme le troc, les vide-greniers, j’en témoigne par la présence de la plupart des pièces de ma collection... (…)

FEVRIER 2010 / (…) Plusieurs visiteurs du site, ce mois-ci, m’ont demandé des infos au niveau technique. Quelle platine vinyle choisir ? Les disques vinyles à partir du milieu des années soixante-dix sont-ils de moins bonne qualité sonore ?
Les platines vinyle.
(Ne pas oublier que nous sommes en 2010…) Je dois dire, au risque de choquer certains, passionnés par ces questions, que cela ne me semble finalement pas si important que ça... Le minimum, pour une platine, étant d’avoir la force d’appui réglable, et surtout de changer la pointe régulièrement ce qui évitera d’abîmer les vinyles ! La qualité sonore, c’est notre ressenti à l’écoute, suivant la musique qu’on auditionne. Seule l’audition de musique dite classique ou proche (rock progressif, musique contemporaine) va justifier un rendu ultra-pointu du son... Certaines performances sonores de matériel haut de gamme ne sont pas perceptibles par l’oreille humaine !
Ceci dit pour ceux « qui peuvent » je conseillerai d’acheter chez un spécialiste une platine mais de ne pas dépasser les 300 euros, ce qui n’est déjà pas mal. La fiabilité a aussi son rôle à jouer si on veut garder le même matériel longtemps. Pour ma part, comme je l’indique sur le site, j’utilise une platine Continental Edison (TD 9051 pour les spécialistes) qui fut offerte à ma mère en 1972... mais qui n’a pratiquement jamais servi, ce qui fait que lorsque je l’ai récupérée il y a douze ans (tout de même) elle était pratiquement neuve. Il y a donc le côté affectif, nostalgie, qui joue également avec cet appareil en plus de l’aspect utilitaire.
(…)

Qualité sonore des vinyles «anciens» par rapport aux plus récents...
Là encore je me fie à mon oreille, mon ressenti à l’écoute. Il me semble effectivement que les vieux disques épais et lourds de la fin des années cinquante début soixante ont un son inégalable. Mais vu ma nostalgie de cette époque suis-je vraiment objectif ? D’autant que les techniques d’enregistrement, elles, ont fait des progrès énormes qui se retrouvent bien sûr au niveau de l’écoute. Les années soixante-dix et la crise pétrolière firent « s’alléger » les vinyles. Il paraît que cette épaisseur moindre obligea à des bidouillages jadis « électroniques » aujourd’hui « numériques » pour obtenir un son de qualité mais qui, d’après les spécialistes, n’atteindra pas celle des disques d’antan...
Où je constate des différences de qualité flagrantes, c’est à l’écoute de certaines compilations jadis vendues à bas prix, avec des labels souvent peu connus, je dirais « discount ». La fabrication d’un vinyle est très délicate. Elle dépend de la compétence et du soin apporté par l’équipe qui va la réaliser, un peu comme une recette de cuisine.
On est obligé, semble-t-il, pour ces questions de qualité, de dire : « c’était mieux avant » ce qui est la « philosophie» basique du vinylmaniaque. (…)

MARS 2010 / (…)J’ai déjà évoqué le problème des nombreuses rééditions de vinyles « historiques » à l’identique qui sont de vrais fac-similés. Les premières copies commencent à dater et donc ont en plus un effet « usé » qui rend leur identification encore plus difficile. Jimmy B. m’a demandé d’estimer le premier vinyle de Serge Gainsbourg « Du chant à la une» qu’il envisageait d’acheter sur Ebay... Heureusement la mention « SACEM» m’a permis, sans voir le 25 centimètres, d’affirmer qu’il ne s’agissait pas de l’original. Il s’agissait de toute évidence, d’une belle tentative d’arnaque... (…)
François R, après m’avoir proposé l’estimation d’un 25 centimètres « pour les enfants », qui a dû être tiré à toute petite quantité vu que je n’ai pu trouver d’infos à son sujet, m’a expédié la photo de sa pochette. Et là, surprise, un graphisme vraiment réussi qui fait dire qu’un vinyle même sans grand intérêt au niveau du contenu peut avoir beaucoup de charme. Je préparerai une page sur cet aspect des pochettes dessinées, souvent par des auteurs de bande dessinée, que je mettrai en ligne en même temps que le prochain festival d’Angoulême.
Un autre visiteur du site m’a déclaré posséder le deuxième EP en pressage français des Beatles (SOE 3741). Ce disque existe en plusieurs versions, certaines avec des erreurs typographiques, donc autant de cotations différentes... De plus il était glissé dans une pochette standard Odéon de l’époque car, d’après son propriétaire, il s’agissait d’une « pré-diffusion »... A mon avis problème pour prouver qu’il s’agit d’un pré-tirage dans la mesure où on peut prendre un EP normal avec pochette manquante, donc dévalué, et le glisser dans une pochette Odéon qu’un fouineur de vide-greniers arrive de temps en temps à dénicher... J’ai déjà rencontré le problème avec un collectionneur qui me proposait (cher) le mythique et unique 25 cm de Boris Vian « Chansons probables et improbables» mais glissé dans une pochette papier de la marque. Il affirmait que le disque avait été vendu ainsi et était donc encore plus rare que l’original unanimement décrit avec une pochette imprimée... Vous voyez le problème, un disque sans pochette devient miraculeusement complet avec une pochette papier de la marque... Je me suis donc bien gardé d’acheter et vous conseille d’en faire autant si vous rencontrez des cas semblables...

Un autre vinylmaniaque, outre un message d’encouragement très sympa pour le site, m’a expédié une photo d’amateur prise au Golf Drouot de Ronnie Bird... Pas de doute, la qualité de l’image noir et blanc rappelle les « Instamatic» Kodak que les anciens comme moi ont connu c’est vraiment pris sur le vif et cela rend la chose émouvante pour un vieux nostalgique comme moi. (…)
1er AVRIL 2010 / (…) J’évoque également ce mois-ci the Troggs, un group pop british qui me paraît un peu oublié alors qu’il joua un rôle novateur préparant les évolutions de la pop de l’époque vers le hard rock. Rappelons-nous notamment la reprise fabuleuse de Jimi Hendrix de leur « Wild Things » lors du festival de Monterey...
(…) De plus en plus, je l’ai déjà évoqué, on constate la raréfaction de certains originaux mythiques pop rock qui sont remplacés par des rééditions... Investir une quarantaine d’euros pour un original des Stones (si on a la chance d’en dénicher un) qui va craquer, je le répète je préfère, pour le même investissement une copie neuve qui sera souvent de fabrication soignée et bien plus agréable à auditionner car pour moi, c’est le but primordial, l’audition...
(…) Une thématique de collection que j’ai déjà évoquée et qui semble se développer : le « vinyle bande dessinée ». On trouve souvent cette catégorie mentionnée chez les marchands spécialisés, signe d’une demande de la clientèle. En fait cette dénomination est finalement imprécise car elle englobe les disques mettant en scène une histoire d’une bd (Astérix, Tintin, etc) qui peuvent être des livres-disques ; les albums pop ou variété illustrés par un dessinateur de BD, certains pouvant avoir, en plus une petite bande dessinée illustrant le thème de l’album ; des albums décorés par un graphisme «style bande dessinée» mais réalisés par des graphistes «classiques» de l’édition, parfois par les artistes du disque (Daevid Allen de Gong par ex.) et enfin les disques décorés par des dessinateurs de presse : certains réalisant des bandes dessinées courtes mais souvent sans « bulles » (Cabu, Reiser...) d’autres des dessins humoristiques isolés (Dubout). Je vais donc pour le prochain festival d’Angoulême mettre en ligne une galerie sur ce thème. J’ai découvert, avec surprise, que ma collection comporte un finalement assez grand nombre de disques entrant dans cette catégorie. J’ai donc décidé de réaliser pour l’instant une galerie de disques d’expression française, le pop-rock, lui aussi très fourni, sera pour plus tard. J’en profite pour remercie Pascale C qui m’a expédié un aperçu de pochettes décorées par Serge Clerc, illustrant aussi pour des vinyles récents, les illustrations de dessinateurs de mouvances plus modernes du septième art.

Philippe R, intéressé par la rubrique « Nostalgie sixties », m’a expédié les photos d'une série d’objets sixties disparus... Avec l’évolution des techniques, de la consommation en fait de plus en plus choses, souvent à peine utilisées, notamment dans tout ce qui est appareils électroniques vont rapidement être sorties de la circulation et devenir des « antiquités ». La brocante a encore de beaux jours devant elle !
Evoquons également le décès de Jean Ferrat. Ce dernier reste dans mes souvenirs des années soixante un de ceux qui osaient, au détriment de leur carrière vu la censure notamment dans les années soixante et soixante-dix, exprimer leur amour de la liberté, leur désir d'un monde nouveau où les hommes seraient plus égaux, plus solidaires. Ses nombreuses chansons resteront un témoignage précieux sur les années d'après-guerre. Elles nous rappellent que nombre d'inégalités, dénoncées avec talent durant sa longue carrière artistique, restent toujours d'actualité... (…)

JUIN 2010 / Vers la mi-mai, Marc P. m’a contacté pour m’informe qu’il évoquait Colette Renard, sur son blog. En particulier les disques de cette chanteuses reprenant des chansons «coquines» traditionnelles. Cela m’a amené l’idée de créer dans le futur quelque chose sur ce thème. Les pochettes de disques de Colette Renard reprennent des vieux tableaux licencieux et sont très réussies au niveau graphisme. J’en possède plusieurs, l’une d’entre elles a été utilisée par Marc pour son intéressant article.
Parmi de très nombreux courriels, ceux d’un commissaire priseur parisien me demandant de participer à l’estimation d’un lot de... 26 000 disques en vue d’une vente. Vu l’énormité du travail et surtout le fait qu’il entre dans une optique commerciale j’ai décliné la demande.
Comme toujours d’innombrables offres de ventes de vinyles, généralement en lots. Les vendeurs veulent bien récupérer de l’argent grâce à leurs vinyles mais ne pas se fatiguer à les vendre pièce par pièce. Un lot, n’intéressera par définition qu’un tout petit nombre d’acheteurs et encore en bradant les prix à moins bien sûr, qu’il soit composé que de pièces prestigieuses ce qui est plus qu’exceptionnel... La vente c’est un boulot (dur), les professionnels qui vendent des vinyles sont loin de rouler sur l’or même s’ils possèdent des merveilles dans leurs fonds de commerce. Certes je suis collectionneur, donc acheteur, mais pas n’importe comment, il faut de la convivialité, de la surprise. Seul le vide-greniers me procure cet irremplaçable sentiment de pêche au trésor !
Question «dénichage» pour illustrer mes dires une découverte parmi d’autres : connaissezvous Bernard Ilous... Je suis tombé sur un de ses vinyles éponyme quasi neuf pour un petit euro... Un univers très original, recherche musicale ambitieuse du milieu des seventies et qui, comme parfois, malgré la qualité, ne se vendit pas... En tout cas le plaisir d’écouter une musique subtile qu’on n’entend «nulle part ailleurs». D’autres que moi doivent apprécier vu la cotation de cet album assez élevée. Des découvertes comme celle-ci nous attendent à chaque coin des innombrables vides-greniers... (…)

JUILLET 2010 / (…)Fin mai, j’ai été contacté par H. H. qui m’a demandé de participer à un mémoire «Master de médiation culturelle» : « Le vinyle à travers les âges ». Ce n’est pas la première fois qu’on me contacte pour la rédaction d’un mémoire, d’une thèse ayant rapport avec le vinyle. Encore un témoignage de l’intérêt porté sur ce «vieux» support musical qu’on n’arrête pas de regretter...
J’ai également été sollicité par une éditrice des Editions de La Martinière, qui préparent un livre : « 365 jours de l’histoire du rock» (Alain Gardinier). Dans ce cas il s’agissait de se procurer des photos de pochettes de disques qu’ils n’arrivaient pas à se procurer avec une définition d’image élevée. Nous nous sommes quittés sur une promesse de partenariat, je ferai une petite promo sur leur livre sur le site lors de sa parution.
Un petit clin d’oeil à C. M. collectionneur de tout ce qui concerne Elvis Presley et donc bien sûr de ses vinyles. Il possède une collection, qu’il nomme avec raison «musée» splendide et surtout bien rangée vu la photo qu’il m’a expédiée, je dois confesser que la mienne n’est pas aussi nickel au sujet rangement, il est vrai que je suis constamment en train de piocher dedans pour alimenter ma platine, préparer des galeries pour le site, etc.
Il faut croire que de nombreuses collections de vinyles sont à vendre car, encore une fois, un commissaire priseur m’a proposé d’estime pour eux un lot de... 26 000 vinyles ! (Cabinet Tavel et Simon) De même que le mois précédent, faute de temps j’ai décliné l’invitation.
D. G. par son courriel, m’a remis dans le bain de la collection de revues musicales. Il est l’heureux possesseur de l’intégralité des numéros de «Pop Music», une mine d’infos sur la culture pop sixties et seventies.
(…) «Fi d’garce j’suis beneze» (phonétiquement), je me risque à évoquer le patois saintongeais, on m’a demandé d’estimer un vinyle de Pierre Machon, alias «Goulebeneze». Encore une particularité vinylistique locale, je possède d’ailleurs un de ses vinyles (une partie de ma famille est d’originaire de Charente «inférieure» ! Je raffole de ces galettes très originales, au coeur de la culture très populaire française.
(…)

AOUT 2010 / (…) J’ai encore été sollicité pour un «partenariat» avec un site de... jeux en ligne. En clair un échange de liens pour faire la promotion de ces sites maintenant devenus légaux. Bien entendu tout le monde est libre de ses choix de loisirs mais je pense à tous ces pauvre accros aux jeux qui ruinent leur vie, j’ai donc de nouveau refusé ce genre d’offre...
(…) Je suis aussi contacté de temps en temps par des vinylmaniaques qui recherchent inlassablement un disque qui pour eux doit être porteur de bien des souvenirs, pour exemple, si vous connaissez, JDF rêve de posséder le super 45 tours d’Ariane contenant «change ta vie»... Un autre visiteur canadien, dans le but du tournage d’un film, recherche avec opiniâtreté un autre EP de Raymond Levesque contenant "Quand les hommes vivront d'amour", sans parler de ceux qui, sur un vague souvenir de l’aspect de la pochette me demandent de leur indiquer le titre... Autant de missions presque impossibles bien que de temps en temps le hasard et ma mémoire visuelle permette de résoudre l’énigme...
(…) Comme d’habitude on me propose inlassablement des lots de vinyles à la vente. Certes, je l’ai déjà écrit, cela paraît facile superficiellement de vendre tout son tas de disques d’un coup, mais ce nest qu’une illusion ! Ce genre d’offre ne va intéresser qu’un professionnel et ce dernier ne va payer, dans le meilleur des cas, que 20 centimes d’euros pièce. Gagner des sous avec les vinyles ? Les marchands ne roulent pourtant pas sur l’or, il faut cesser de rêver, vendre c’est du boulot, cela ne se fait pas tout seul. Mais bon, c’est pas mon créneau, je suis exclusivement acheteur, la vente ce sera pour mes héritiers qui ne sauront probablement pas trop quoi faire de tous mes vinyles !
(…)


NOVEMBRE 2010 / (…) Reste une possibilité intéressante, à mon avis, l’achat «au coup par coup» sur des sites de vente en ligne. J’écris «intéressante» car, dans mon cas précis, j’ai comparé les prix moyens pratiqués sur les conventions et sur, par exemple, CD et LP. Dans ce dernier cas pour le même vinyle on est gagnant. A référence et état identiques un «Stone the Crows» va avoir, en tenant compte des frais de port, un écart de prix de plus d’une dizaine d’euros en défaveur des conventions de disques. De plus on bénéficie, dans le cas de la vente en ligne, de la garantie du blocage de son paiement jusqu’à la réception satisfaisante de sa commande, ce n’est pas rien. Il m’est en effet arrivé, une fois chez moi, de constater des défauts sur des disques achetés en convention ! Dans ce cas le recours est très aléatoire.
Un inconvénient tout de même : «le plaisir». Il est en effet agréable de fouiller dans les bacs, ce plaisir de la chasse au trésor et de la découverte. Un transaction virtuelle n’est pas porteuse des mêmes sensations.
(…)

DECEMBRE 2010 / (…) De nombreux livres mis en vente pour les fêtes sont consacrés aux vinyles et à ce que j’appelle la culture sixties, les années soixante, leur musique, leurs objets fétiches... Cela illustre qu’il existe un grand nombre de personnes ayant des centres d’intérêt proches des nôtres. Nostalgie pour les plus anciens, curiosité pour les jeunes... J’ai donc été contacté, vu la thématique du site, par exemple par l’équipe qui a réalisé «365 jours de l’histoire du rock», notamment pour leur fournir des photos de certains albums de ma collection qu’ils n’arrivaient pas à se procurer. Cela a valu la mention de mon aide sur la page «remerciements» à la fin du livre. Bien que déjà professionnel des arts graphiques, j’ai pu mesurer le volume de travail nécessaire pour réaliser un tel ouvrage... Le résultat, dans ce cas est à la hauteur de l’énergie dépensée, je ne peux que vous conseiller de vous le procurer.
L’auteur d’un autre livre m’a également contacté, il s’agit de Yannik Martin, pour son livre : «Mon coffre à jouets». Là on sort de l’univers musical mais on reste dans la nostalgie : les vieux jouets, que j’évoque de temps en temps sur le site. Une idée originale, des «personnalités» évoquent leurs vieux jouets. On est tous dans le même cas, notre enfance a été marquée par ces jeux, cela fait du bien de se remémorer ces moments heureux... Une très grande qualité de reproduction de ces objets souvent recherchés à prix d’or par des collectionneurs. Encore un livre qui rejoint les centres d’intérêt, me semble-t-il de ceux qui se retrouvent dans ce site. Dans le même esprit, le 15 décembre, j’évoquerai «mon vieux train électrique», exhumé cet été du fond d’un grenier... J’ai déjà évoqués sur le site «mes» vieilles Dinky Toys, «mon» ours de 1951 etc. J’ai pu récemment retrouver une échelle pour «ma» voiture de pompiers Dinky Berliet. Celle-ci, amovible, avait disparu depuis des décennies vu les supplices endurés par nos soins lors de nos jeux d’enfants. En effet, des petits artisans, vu le nombre d’amateurs de ces petites voitures, fabriquent des pièces pour ces jouets mythiques. Tout ce qui est mobile question accessoires, roues, personnages, accessoires, a généralement disparu depuis des lustres. Ils ont réalisé le créneau commercial et les proposent à la vente...
(…)Comme toujours, durant ce mois de novembre, les questions ont fusé... Pas de problème, j’aime parler vinyles. Difficile souvent cependant de décevoir un visiteur, persuadé que «son» vieux vinyle n’a de valeur que pour lui... Je suis d’ailleurs dans le même cas, mes vinyles préférés, que j’écoute le plus souvent, n’ont pas forcément une cotation très élevée. Donc, par ces journées pluvieuses, faisons chauffer les platines et profitons sans nous prendre la tete des galettes dénichées durant les beaux jours ! (…)

FEVRIER 2011 / (…)
Toujours beaucoup de lettres sympas auxquelles je réponds bien sûr individuellement. C’est précieux pour moi car il s’agit du retour de l’impact du site qui n’est pas facile à mesurer. Même avec l’indice d’audience qui me surprend toujours, de même que le positionnement dont me gratifie Google au vu de son analyse de fréquentation, l’impact de que l’on met en ligne est difficile à mesurer. Cette démarche finalement spécifique de collectionneur-chineur est un peu en contradiction avec beaucoup de sites dans une optique plus commerciale. Rappeler qu’on peut trouver avec de la patience sur les vide-greniers de un à trois euros des pièces souvent vendues bien plus cher ne fait pas que des amis... Je comprends d’ailleurs que certains collectionneurs préfèrent trouver plus facilement même plus cher dans les conventions et les sites de vente en ligne. Cela m’arrive d’ailleurs parfois. Mais chacun son trip. Je pense qu’il y autant de types de collections qu’il y a de collectionneurs. L’attrait finalement mystérieux qu’ont ces galettes noires nous unit tout de même. (…)

NOVEMBRE 2011 / (…) Ce mois-ci j’ai entrepris de faire conditionner une pièce de mon domicile spécifiquement pour ranger une partie de ma collection. A savoir faire réaliser des bibliothèques sur mesure pour tapisser les murs de vinyles du sol au plancher ! Certes des aménagements modulables style lkéa permettent de constituer pour un investissement nettement inférieur des bibliothèques presque sur mesure. Donc je vous tiendrai au courant du résultat, cela pourrait donner des idées à certains. Ceux qui ont réalisé de tels aménagements peuvent nous faire profiter de leur expérience.
(…)