Certaines de ces publications sont probablement «épuisées» mais via l’achat en occasion (Priceminister and co) on peut toujours se les procurer.

En bas de cette page, mise à jour de la première mouture de cette rubrique, vous trouverez un lien vers la première version de mes «lectures pour vinylmaniaque»... Incorrigiblement décalé des modes et effets d’appel médiatiques de sorties de livres, malgré tout le temps passe et j’ai un peu remonté dans le temps...

«Bibliorock»
Pol Gosset

J’avoue qu’une fois encore sans mon site je n’aurais pas connu cette publication. Récemment Pol Gosset m’a contacté pour m’informer de l’existence de «Bibliorock».C’est vraiment destiné aux mordus, mais constitue finalement un apport très utile pour les amateurs de rock. Je le laisse décrire son livre : « Pour les passionné(e)s ou les fondu(e)s, je propose une liste de tous les livres en français sur l'histoire du rock et sa culture, avec 4.600 références. Cette 5e édition est toujours unique en francophonie, ne serait-ce qu'avec deux catégories d'ouvrages très difficiles à trouver sur le Net : - 405 N° Hors série de magazines, entièrement consacrés à un seul artiste/groupe (3/4) ou à un sujet général (1/4) - 400 mémoires universitaires de recherche (DEA, maîtrise ou master, DESS, licence belge) soutenus depuis 40 ans dans toute la francophonie.» (La version de la photo est l’ancien tirage ne comportant que 4 000 références de livres)
Contact pour acheter le livre : Pol Gosset - Bibliographe et documentaliste sur l'histoire du rock -http://bibliorock.canalblog.com / bibliorock@yahoo.fr

«John Lennon, une vie en images»
Editions White Star (2009)
Texte John Blaney / Graphismes Patrizia Balocco Lovisetti

Ils se sont mis à plusieurs pour réaliser ce bouquin. L’intérêt majeur c’est les photos, comme le titre l’indique. Plein d’images, souvent intimistes centrées bien sûr sur John Lennon et son entourage immédiat mais aussi sur les Beatles. Le grand format du bouquin accentue encore ce côté «loupe» sur la vie de John. Sa personnalité contestataire par opposition à Mc Cartney fait qu’il est davantage la cible des livres «commémoratifs». C’est tout de même injuste car «le sage» Paul, musicalement parlant est tout aussi important pour la culture pop me semble-t-il. Donc John sur toutes les coutures jusqu’à sa mort violente, ultime symbole de cet esprit «rock original» qu’il a toujours revendiqué.

«Une histoire de la chanson française
en vinyls»
Stan Cuesta
Editions Ereme (2009)

Les «discothèques idéales» et autres compilations de pochettes de vinyles illustrent l’intérêt des graphismes pour le grand public dans le domaine du livre. Un exemplaire de ce bouquin m’a été expédié gracieusement par l’éditeur, je dois dire que cela m’a fait drôle de constater que la plupart des pochettes présentées trônent sur mes étagères... La qualité de la reproduction est impressionnante, merci Photoshop qui permet ainsi de faire renaître des pochettes à l’état neuf alors que les modèles ne le sont plus depuis longtemps... En feuilletant on peut passer de l’une à l’autre, quel beau voyage ! Certes ici ou là le visage renfrogné d’un Sardou gâche le paysage mais tous ont leur place, il reflètent la culture populaire... et donc parfois hélas le populisme ! Un tel livre va faire mesurer au collectionneur de vinyles débutant le champ immense de découverte qu’il a devant lui. D’autant que, globalement, les vinyles de chanson française sont plus faciles à dénicher, souvent pour l’euro symbolique... Certes là aussi il y a pas mal de raretés, mais avec de la pugnacité, petit à petit, le vinylmaniaque fait sa collection...

«Disques et bande dessinée»
Manuel Decker
Editions des Accords (2009)

«A Serge le «Vinylmaniaque». En cette fin d’année nous découvrons une nouvelle espèce de collectionneur «le discobédéphile». Espérons qu’elle vivra longtemps. Amicalement, Manuel».

Cette dédicace résume bien le contenu du livre. «En 160 pages, 700 reproductions de pochettes et autant d’artistes». Un suite de thématiques, par pays, auteurs, personnages de BD et les pochettes correspondants, prétextes à des dessins originaux. Soit des «livres parlants pour enfants» (Tintin, Astérix etc) soit l’utilisation d’un dessinateur prestigieux pour un album, dans tous les cas le talent est presque toujours au rendez-vous. Un vinyle c’est trop précieux pour le laisser illustrer par le premier venu ! Les pochettes dessinées, que cela soit style BD ou dessin artistique tout court sont pour moi les plus belles, souvent aussi les plus anciennes... Ces pochettes souvent à elles seules justifient l’achat. Prenons pour exemple telle énième compil de Jimi Hendrix finalement peu passionnante rendue presque collector par un dessin psychédélique «style BD» !

«365 jours de l’histoire
du rock»
Alain Gardinier
Editions de La Martinière (2010)

Plusieurs visiteurs du site m’ont contacté relativement à la mention de mon nom dans les remerciements à la fin de ce livre. En fait cela m’est arrivé plusieurs fois comme je le raconte sur la rubrique «Vinylmaniaque.com dans la presse, les médias». Généralement lors de la fabrication de ces livres il leur manque toujours des photos de pochette. On trouve pas mal de choses sur le web mais la définition des images ultra compressées ne convient pas pour l’impression. Donc mes «lourds» originaux directement tirés de mes clichés personnels ont été souvent utiles aux auteurs... Pour en revenir au contenu nous avons là un concept assez original. Une sorte d’almanach énumérant tous les jours de l’année et y accolant un événement important de l’histoire du rock. Cela oblige en plus à faire une sorte de parcours aléatoire. C’est obligatoire tant ce mouvement musical est fertile en anecdotes, dates «historiques»... Le format oblong, lui aussi, distingue ce livre de tous ceux qu’on publie sur ce sujet qui semble très rentable en terme de tirages... Les époques sont allégrement mélangées car certes on suit les jours d’une année mais dans le désordre au niveau de la chronologie des faits évoqués. Ce n’est pas désagréable car très «dépaysant» au fil de la lecture, c’est en tout cas mon avis.

«Life»
Keith Richards/James Fox
Robert Laffont (2010)

Ce livre a eu pas mal de succès. Il est actuellement (2012) réédité sous un format plus petit. Comment pourrait-il en être autrement vu le personnage qui se dévoile au fil des pages ? «Keef» Richards, légende du rock pur et dur, un des derniers de l’épopée sixties qui fait encore hurler sa guitare sur les scènes... Sa vie, les anecdotes, tous les personnages célèbres, inconnus, qu’il a côtoyés durant cette interminable saga stonienne. Celui qui affiche tant d’addictions, d’excès, est incompréhensiblement toujours vivant et bien vivant semble-t-il. Au fil des pages il donne même à ceux qui «touchent» un peu question «gratte» quelques astuces très techniques qu’il mit progressivement au point. Les longs solos «claptoniens» et «hendrixiens» n’étaient pas sa tasse de thé. Les galères, arrestations, libérations, procès, ponctuent sa vie backstage... Ces cinq amateurs de folk blues furent finalement «portés» par leur tout premier public vers le rock violent des Stones, cri de la génération anglaise de l’après guerre, repris par l’Europe, les USA, la planète...

«Sur la route de Janis Joplin»
Jeanne-Martine Vacher
Editions JBz (2010)

L’auteur, à travers les Etats Unis nous fait rencontrer des témoins de la saga de cette chanteuse. Ce «roman vrai» nous fait revivre certes la vie de Janis mais aussi évoque l’Amérique des années cinquante et soixante, ses conservatismes, et en réaction l’émergence de cette nouvelle contre culture sixties... Transgression(s), la vie de Janis est résumée par ce mot, au niveau musical et dans sa vie privée elle bafouait constamment l’ordre établi et générait de l’admiration, de la haine, jamais de l’indifférence. Ce livre volumineux en texte fourmille d’anecdotes, de détails qui sont finalement révélateurs et recréent l’ambiance de ces moments quelque part historiques où elle montait sur scène, enregistrait et vivait... comme elle pouvait !

«Mon coffre à jouets»
Yanik Martin
Editions Ouest-France (2010)

Là on est dans la nostalgie sixties... En terme de retour sur le passé, «son» histoire personnelle, quoi de plus fort que les jouets... 75 «célébrités» évoquent leurs jouets d’enfance. Finalement le choix judicieux de personnes d’âge différent permet de matérialiser cette nostalgie au fil des années, peu importe, à mon avis qu’elles soient célèbres ou non. On pourrait tous ajouter un paragraphe à ce bouquin comme je l’ai fait sur mon site en évoquant mes jouets d’enfants dans la rubrique «Nostalgie sixties». Je trouve que les «anciens» des années cinquante et soixante on de la chance... «Leurs» jouets étaient encore fabriqués en bois, métal, des matériaux «nobles» par opposition à la masse de matière plastique qui a envahi depuis (entre autres choses) l’univers des jeux pour enfants. Cette industrie française du jouet, souvent artisanale, a disparu, c’est le progrès. Il faut reconnaître qu’en France si les jouets proposés actuellement sont moins beaux, technologiquement parlant ils sont époustouflants... Et surtout nos enfants ont beaucoup plus de jeux à leur disposition, il ne faut pas trop tomber dans le «c’était mieux avant» ! Pour confirmer ce rapport entre ce livre et mon site, l’auteur m’a contacté un jour et m’en a offert un exemplaire. J’avoue que je ne l’aurais peut être pas évoqué sans cette démarche, l’univers médiatique est tellement vaste !

«The Beatles discomania»
François Plassat
Editions JBz (2011)

Le concept de ce livre est d’évoquer chaque album des Beatles chronologiquement en mentionnant l’appréciation de l’auteur avec des petits pictos. Déjà fait me direz-vous, mais la suite d’albums ne s’arrête pas à la durée de vie du groupe. Elle s’étend aux multiples rééditions et également aux carrières solitaires des quatre Beatles. On se rend compte visuellement à travers les pages que cet «après-Beatles» est très fourni en albums. Certes, mis à part les carrières de John Lennon et Paul Mac Cartney les productions de Ringo et Georges sont relativement abondantes mais d’un intérêt moindre, sauf exceptions, musicalement parlant. Cette vision d’ensemble de ces quatre destins musicaux exceptionnels est cependant très intéressante. Une grande partie fut créée en vinyle, il y a cependant pas mal de CDs et on revient au microsillon récemment dans la vague des rééditions... Certains commentaires sont utiles pour le collectionneur, par exemple l’album de Mac Cartney «Choba B CCP», live de 1988, destiné originellement aux fans frustrés de pop de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques. J’ai appris sur ce livre qu’il y a eut en fait deux tirages. Le premier, relativement réduit de 40 000 exemplaires, contient deux chansons de moins que le tirage le plus connu tiré à 350 000 exemplaires. Ce genre d’infos, qu’on retrouve sur beaucoup d’albums, c’est précieux pour ceux, comme votre serviteur, qui possèdent les disques correspondants.