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Nostalgie des années soixante
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Cette thématique du site est un peu décalée par rapport à la collection de vinyles. Elle me paraît cependant complémentaire. L'ambiance des années soixante, "ce qui se passait" pendant que les yéyé déferlaient... Place à la nostalgie, tronc commun du site vinylmaniaque.com |
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NOSTALGIE SIXTIES Maquette vintage
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Des objets, plus que d'autres sont porteurs de nostalgie. Je sais que beaucoup de visiteurs de ce site partagent ce ressenti. En plus, vu la période estivale j'ai eu envie de vous présenter un beau voilier. Cette maquette, fabriquée durant les années cinquante a pour moi un intérêt lié au passé maritime de ma famille mais aussi aux "choses de la mer" en général. C'est pour moi l'occasion de vous rappeler l'existence d'une rubrique spécifique sur le site relative à ma nostalgie "navale"... CLIC ICI
Je viens de ramener cette maquette de notre maison familiale que nous devons vider et vendre... Elle trône depuis peu dans mon salon. Elle fut fabriquée durant "l'après-guerre"par un marin faisant partie de l'équipage de mon oncle, commandant du vapeur porte-pilotes "Le commandant Gamas"(voir la page du site évoquée précédemment). Je n'en sais pas plus mais suppose que le choix de reproduire ce voilier était aussi lié à son utilisation proche des lieux de la vie de celui qui l'a réalisée. On note la précision des détails, l'amour autour du fignolage de la moindre pièce... Cette maquette est partie de Bordeaux en Dordogne et vient de retourner à Bordeaux, certains objets ont une longue vie. Beaucoup de maquettes reproduisent de fiers vaisseaux, civils ou guerriers, genre navires de haut bord, je trouve bien plus réaliste d'évoquer ce type de navire, bien plus répandu le long de nos côtes.
("Sloop gabare", gréé pour le grand cabotage mais aussi pour les liaisons entre les îles de Ré et Oloron et le Continent).
Rentrée scolaire... il y a longtemps maintenant
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En cette période de rentrée scolaire, (en plus hélas assez spéciale), quelle que soit votre génération, l’école primaire doit être porteuse de souvenirs pour vous comme pour moi… L’idée m’est donc venue en présentant quelques objets qui me sont précieux malgré leur modestie d’évoquer le temps des porte-plume dans l’optique « nostalgie sixties » … J’espère ainsi à travers mes souvenirs perso, faire ressurgir également les vôtres… que vous pouvez éventuellement m’expédier pour en faire profiter les visiteurs du site.
(Cliquer sur les images pour les visionner en définition plus élevée) Photo 1. L’an dernier, sur le vide-grenier de Mornac, en Charente Maritime, je me suis soudain exclamé : « J’avais le même ! ». Il s’agissait du plumier en bois sur la photo numéro 1. J’avais oublié l’aspect précis de la chose, mais là, devant moi, c’est revenu, pas de doute c’était « mon » plumier vers 1962-1963… « Il me le faut », sur ce vide-greniers je l’ai payé cinq euros mais si le vendeur avait voulu il aurait pu me le vendre bien plus cher. Du coup il m’en proposa d’autres mais ils étaient différents de « mon » plumier… Cet objet en bois peut paraître « rustique » en tout cas il était solide, la présence de celui-ci plus de cinquante-sept ans après en atteste. Et avec des gaillards comme nous il fallait de l’hyper costaud vu les déprédations à subir. On ne peut y ranger finalement que peu de choses. Mais à l’époque on avait juste le minimum : porte plume, crayon, gomme, stylo « Bic »… Ces plumiers en bois furent rapidement remplacés par les trousses « plastoque » qui avaient une capacité nettement supérieure, donc adaptées à l’essor de la consommation qui va monter en flèche. Rapidement donc « adieu le plumier en bois » mais il est resté dans mes souvenirs.
Photo 2. Je présente une plume Sergent Major originale, vendue à l’époque par la société Blanzy Conté Gilbert car là aussi on est en plein symbole. Le porte-plume, l’encrier blanc qui s’encastrait dans les coins à droite et à gauche des pupitres biplaces cela résume bien l’école de la République période sixties (et bien avant d’ailleurs). La boîte (déjà) plastique retrouvée dans les souvenirs familiaux comme la plupart des objets qui vont suivre, contenait douze plumes. Actuellement elles sont toujours fabriquées, sans doute pas par le même fabriquant, mais toujours par boîtes de 12… J’ai essayé à nouveau d’écrire à la plume, c’est comme le vélo, ça ne l’oublie pas. Après tout ce temps une assez belle écriture fut obtenue et surtout cette possibilité de jouer sur les pleins et les déliés… Bien que muni prudemment d’un buvard, pas de « pâté » à déplorer…
Photo 3. Les bouteilles actuelles d’encre Waterman, dont l’une m’a permis mes essais d’écriture à la plume, avec leur forme caractéristique n’ont pas changé, elles aussi. Seul le graphisme de l’étiquette est différent. La forme particulière du flacon, on le voit expliquée sur l’emballage, était très astucieuse. On s’en servait soit pour écrire avec son porte-plume chez soi, loin de l’encrier du bureau réglementaire scolaire, soit pour faire le plein des stylos encre à piston que certains possédaient. La plupart n’étaient pas chers à l’achat mais, comme le nouveau crayon bille « Bic » on n’avait le droit de les utiliser que sur les cahiers de brouillon. Sur les cahiers « du maître » on ne rigolait pas, seul le porte-plume avait droit de cité et accessoirement le crayon à papier pour les figures géométriques.
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(Cliquer sur les images pour les visionner en définition plus élevée) Photos 4, 5. Les porte plume, on le voit, il y en avait de différentes sortes. Les moins anciens utilisaient eux aussi la matière plastique. Au-delà de l’usage scolaire officiel, ils permettaient pas mal de jeux… Ainsi en pinçant son porte plume entre trois doigts, et en exécutant un gracieux (mais discret pour des raisons de sécurité) mouvement de haut vers le bas, on pouvait le planter violemment sur le plancher de la salle de classe (dzeuiiinnnng !) Les deux pointes se tordaient alors (et pas de rire), difficile ensuite d’écrire proprement ! Ce « loisir » était assez fréquent, d’où la demande incessante aux parents de nouvelles boîtes Sergent Major pour rééquiper nos porte-plume. On bricolait également de sortes de petites fléchettes avec des bouts de bois à l’aide du tout nouveau rouleau de ruban adhésif « Scotch ». Le culot de la plume était enfoncé dans une sorte d’empennage, plus ou moins réussi, permettant des trajectoires plus sophistiquées mais aussi risquées pour le tireur car le maître veillait… En surchargeant la plume d’encre et en bloquant brusquement le porte plume face à un buvard on obtenait également de belles œuvres d’art moderne par la projection plus ou moins précise de grosses gouttes d’encre… Je ne m’étendrai pas, dans la même démarche, sur l’utilisation du corps d’un crayon bille « Bic » délesté de sa bille et son tube encreur en tant que sarbacane, je pense que vous êtes nombreux à connaître, inutile de trop développer, des jeunes visitent ce site… En tout cas tout cela n’explique-t-il pas en partie les dispositifs protecteurs des plumes que l’on trouve sur certains de ces porte-plume ?
En bas de la photo 4, je présente le tout nouveau (dans les années soixante) porte-mine Criterium… Là ça remonte loin, carrément l’école maternelle. Nous n’avions droit qu’aux crayons, à papier ou de couleurs. Un beau jour j’ai vu apparaître ces porte-mine métalliques que n’arboraient que les enfants « de bonne famille » vu leur prix élevé. Ce n’est que quelques années plus tard que j’ai pu me faire offrir mon premier Criterium. L’extrémité que l’on pouvait sortir permettait d’affuter la mine, son envers renfermait une petite gomme… le luxe absolu !
Photo 6. Tant que nous sommes dans le « snobisme » (pour l’époque) je vous présente mon premier stylo encre à recharge. Je l’utilisais au collège. Son look « moderne » avec la plume enserrée dans le corps du stylo changeait des stylos à piston de facture ancienne et leurs plumes entièrement libres (*). Curieusement dans les vide-greniers on trouve pas mal de vieux stylos à encre et très rarement ce modèle qui, pourtant, était assez répandu… Les cartouches d’encre Waterman actuelles ne correspondent plus, donc je ne peux le réutiliser. Si certains connaissent une cartouche de substitution qui s’adapte… J’emploie le terme « cadeau du certoche » car le certificat d’études marquait la fin de l’école primaire. Pour les enfants de famille athée comme la mienne pas de cadeau de première communion. L’obtention, quasi systématique du « cerfif» (ou «certofe» dans mon coin) permettait aussi de recevoir un beau cadeau.
(*) Ce sont maintenant ces stylos à piston de design rétro qui attirent les snobs beaucoup plus âgés avec notamment l’ultra cher stylo Mont-Blanc… et sa plume résolument dégagée, son gros capuchon, le tout fabriqué avec un soin extrême et des matériaux sélectionnés…
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