Ce format de disque est pour moi très attrayant. Il peut à lui seul constituer une collection à part entière. La fin de fabrication en 1965 facilite la datation pour ceux qui veulent simplifier les choses... Ils sont souvent "craquants", gage paradoxal de leur cohabitation avec ce temps pas si lointain ou les "électrophones" n'avaient pas de force d'appui réglable. Le saphir ne se changeait que lorsque ça grattait vraiment trop. D'où les dommages sur la plupart de ces disques, même conservés par des personnes soigneuses. Les seuls vraiment intacts sont les rares à n'avoir jamais été (ou peu) écoutés... C'est donc, à l'image des super 45 tours (EP) plus l'aspect "historique" qui m'attire vers ces vinyles.

4, 5, 6. — Brassens, je le préfère à Brel... Son côté contestataire et provocateur (davantage affirmé que celui de Brel à mon avis) avec le temps je le ressens aussi son courage. Il matérialise, vu les idées conservatrices en phase montante actuellement que rien n'est acquis en terme de liberté d'expression. Des "vieux trucs" curieusement ainsi se retrouvent d'actualité...

7, 8, 9. — Ce disque, d'ailleurs réédité en "neuf" sur les bacs actuellement est prisé par les fans encore nombreux de Dalida.

10, 11, 12, 13, 14, 15. — Ces 25 cms des deux "grands" groupes yéyé-twist concurrents deviennent de vrais documents historiques. A ce titre, plus que d'autres, par une forme de naïveté, ils témoignent sur une époque révolue. On redécouvre encore une fois sur ce site le grand dessinateur Siné qui illustra également des super 45 tours des "Chats".