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« Histoires » de disques
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Tous les mois je vous présente quatre scans autour de deux thématiques : « "Histoires" de disques » et « Nostalgie des années soixante »
À noter, pour les visiteurs "historiques" du site en 2003 et 2004 qu'ils retrouveront certaines photos déjà publiées mais qu'il m'a paru intéressant de conserver en permanence sur le site : |
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01/03/14 |
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Histoires de disquesDe la pop-music à la musique expérimentale
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Durant le milieu des sixties certains groupes pop allèrent, dans leur recherches sonores, fleurter avec la musique contemporaine / expérimentale… Il y eut les Pink Floyd période Syd Barret. Le fabuleux morceau "A Saucerful of secrets" illustre ces recherches CLIQUER ICI. bien d’autres ont suivi la même démarche comme Spooky Tooth et leur album en 1970 avec Pierre Henri CLIQUER ICI. On peut évoquer l’univers du jazz rock avec Magma, Zappa…. C’est ainsi que j’ai pu accéder à cet univers certes très marginal. Le courant pop-rock constituant ainsi une sorte de passerelle entre les deux univers. Comme tout ce qui est abstrait il n’est pas facile d’entrer dans ces sons qui partent dans tous les sens. Pourquoi ne pas essayer ? A l’époque, je me répète encore, de nombreux articles de "Rock and Folk" matérialisaient ces interférences sonores entre pop-rock et musique expérimentale.
Je présente en premier l’album relativement facile à dénicher de Pierre Henry et Michel Colombier « Messe pour le temps présent ». Le deuxième morceau du disque
« Psyché Rock », (photo 1, Pierre Henry, "Messe pour le temps présent", Philips 836.893 DSY, 1967, 25 euros*) énorme succès, constituait la porte d’accès à un univers sonore beaucoup plus difficile d’accès sur le reste du disque. Si vous voulez tenter « le saut » (ou re-essayer) je vous recommande donc ce disque en tout premier. Dans le même esprit je vous conseillerai un disque de Terry Riley, (photo 2, Terry Riley, "Persan surgery Dervishes", Shanti 83 501 (double album), 1971, 70 euros*). Cet artiste était très proche de l’univers psychedelique. Ce disque, également déjà présenté sur le site, est certes un peu cher question cotation. Hélas ces disques finalement rares ont des prix élevés en général… Enfin je vous présente également un autre artiste réputé : Stockausen avec ce dernier disque, une de mes acquisitions récentes (photo 3, Karlheinz Stockhausen, "Zyklus pour percussion / Klavierstruck n° 10", Harmonia Mundi WER 60.010).
J’ai réalisé par le passé une page spécifique sur les vinyles de musique expérimentale qui finalement complète ce texte CLIQUER ICI. J’en profite pour rappeler que, grâce à mon site, un créateur français de musique expérimentale, Cyril Badaut, est venu en personne me présenter son disque à mon domicile. Ses recherches sont d’autant plus intéressantes qu'elles ont un rapport direct avec le disque vynile, à la fois support et instrument de musique. Cyril met en musique des sons provenant de craquements d’une tête de lecture sur un disque vinyle… CLIQUER ICI.
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Objets usuels évoquant les disques vinyle
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« Mule skinner blues (Blues cow boy) » |
« Gotta leave us alone (Que nos dejen solos)» |
«Tip-toe thru' the tulips with me » |
«The end » |
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Ces quatre disques, lorsque je les ai dénichés, mont procuré
une grande satisfaction pour des raisons différentes dailleurs
mais qui leur confèrent à mes yeux un intérêt particulier.
1. I trovatori, avec cette reprise dun morceau country US, que je possède déjà
interprété par Stuart Whitman on eu un succès destime en 1963.
Cest assez sympa à écouter et de plus il sagit dune version
« promo » qui a dû passer à la radio car on distingue gravé sur
létiquette du disque la mention « RTF ». |
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Bonanza (UK) |
Live in Hamburg 1962 vol. 3 |
Disques hongrois |
Double best of |
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Ces quatre disques ne sont pas des « originaux dépoque » et de
plus des compilations mais jéprouve un grand plaisir à les écouter
car ils contiennent des enregistrements quon na pas lhabitude
découter couramment... Tout cela pour redire quà mon avis il
ne faut pas avoir davis préconçus par rapport aux vinyles...
comme pour beaucoup dautres choses dailleurs... . 1. « The Bee Gees Bonanza » the early days : ce double album anglais, je ne me lasse pas de lécouter, certes il sagit des Bee Gees qui nont pas fait que du génial mais... quel son ! Il sagit dune compilation denregistrements datés entre 1963 et 1966 dont certains furent publiés ultérieurement après les premiers albums de 1967. Les frères Gibbs avaient en ce temps-là un son typiquement inspiré du Mersey beat, je trouve cela super à écouter... 2. « The Beatles recorded live in Hamburg 1962 Vol. 3 » (disque canadien pressage USA) Ce disque pressé en 1975 fut pour moi une surprise : à savoir que je supposais quil contenait des enregistrements de type « The Beatles first, Tony Sheridan etc » qui pour moi nont dintérêt que symbolique vu que la participation des Beatles étaient souvent en arrière plan et le son très approximatif. Donc surprise sur cet album on découvre une prestation avec un son Beatles typique laissant présager le fabuleux groupe qui se dessinait... Peu de temps avant leur premier LP on découvre en quelque sorte en avant première leurs premiers succès en live... Leur son est un compromis entre le petit groupe de Liverpool et les futurs Fab four ; on comprend pourquoi la jeunesse mondiale va les propulser au plus haut de la célébrité. Cette sorte de prototype du prochain album « Please please me » est un régal. 3. « Little Richard & Jimi Hendrix » disque Hongrois pressé en 1983 : appréciant jusquici moyennement Little Richard ce disque mintéressait par rapport à Jimi Hendrix... Là aussi surprise, la participation de Jimi est finalement assez discrète en arrière plan mais la partie vocale de Little Richard... quel pied ! Ce disque ma fait découvrir que jétais injuste à légard de Little Richard, cest vraiment un chanteur de rock fabuleux, ces enregistrements cassent la baraque et javoue que les autres vinyles de lui que jai eu loccasion découter ne mont pas fait aussi bonne impression. Peut-être que les enregistrements studio officiels, trop trafiqués, laissent échapper « la pêche » qui ressort de cet album... 4. « The best of Herb Alpert & the Tijuana brass » : un double album best of daspect anodin... Seulement lorsque je lécoute je redécouvre une ambiance purement sixties... Herb Alpert cétait de leasy listening sixties : toutes les radios, voire des films à succès (James Bond) utilisaient leurs instrumentaux. Un curieux mélange de pop, jazz et surtout musique « mexicaine » qui plaisait alors beaucoup... Je possède dautres disques deux mais sur ce disque on trouve tous leurs succès, on a limpression encore une fois grâce au vinyle de remonter dans le temps... |
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