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« Histoires » de disques
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Tous les mois je vous présente quatre scans autour de deux thématiques : « "Histoires" de disques » et « Nostalgie des années soixante »
À noter, pour les visiteurs "historiques" du site en 2003 et 2004 qu'ils retrouveront certaines photos déjà publiées mais qu'il m'a paru intéressant de conserver en permanence sur le site : |
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Hommage à Tony March
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Fin octobre dernier, j'ai été contacté par Christophe Cortes, un des fils de Tony March. Il m'a annoncé ce que je craignais, vu l'absence de nouvelles depuis longtemps, le décès de Tony, le 12 décembre 2017, cela va faire un an, suite à un cancer.
Tony March mérite que je lui rende modestement hommage, un an après son décès.
Tout jeune, il fut un des premiers à "empoigner sa guitare" et interpréter du rock. En ce temps-là, certaines guitares électriques étaient branchées... sur des électrophones.
Il passe en première partie de France Gall, joue avec Johnny Hallyday au Golf Drouot, déclenche des bagarres où les chaises volent et les fans se bousculent.
En 1963, avec «Les Collégiens», c’est sur la poitrine des filles qui soulèvent exprès leurs tee-shirts, qu’il signe des autographes. C’est aussi des voyages en Simca 1000, dont un de Bordeaux à Nancy avec cinq musiciens serrés dans la voiture avec leurs instruments et la batterie sur le toit. A la foire de Bordeaux aux Quinconces il joue avec des strip-teaseuses pour un «rock-effeuillage».
Il a également fait des tournées avec le cirque Francky à l'image de Dany Boy chez Pinder. A 18 ans, il a même sa voiture avec chauffeur !
Et puis, il y eu, comme pour les autres vedettes sixties, la guerre d’Algérie qui à freiné son ascension, comme pour tant d'autres. Au retour il continue à jouer dans le grand Sud Ouest. Moins de succès, en plus le fait de vouloir rester dans le Bordelais avec ses potes, ignorer Paris, pas bon pour un artiste...
Question vinyles on le trouve sur deux super 45 tours et un 33 tours 25 cm (photos 1, 2, 3) vendus à 30 000 exemplaires chacun. Ces disques, parmi les premiers vinyles rock français furent édités par la firme bordelaise Guilain. Cet aspect "région" atypique, son esprit rock sans concession, des tout débuts, ont attiré l'attention des collectionneurs et nostalgiques sixties. En résultent des cotations très élevées pour ces trois vinyles.
Il a continué à jouer mais, avec le temps a dû s'adapter aux contingences matérielles. Il a notamment été figurant de cinéma dans de nombreux films célèbres. Comme tous les chineurs assidus girondins j'ai fait sa connaissance durant les années 90, sur les vide-greniers. Il tenait en effet régulièrement un stand où il vendait... des vinyles. Je lui ai acheté des disques et... il m'en a acheté lorsque moi aussi je me risquais à tenir un stand de vinyles. Dans certaines écoles il apparaissait à la demande des enseignants pour évoquer les années soixante... Et puis... plus de Tony March... la suite vous la connaissez maintenant.
Donc Adieu Tony, là haut j'espère que tu peux faire des concerts mémorables avec les nombreux grands musiciens sixties qui, hélas, sont eux aussi partis.
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Autres vinyles « de Noël » : « Les Compagnons de la chanson chantent Noël » / « Negro spirituals of Christmas » (The Golden gate Quartet)
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EP « Letkiss » |
LP « For twisters only » |
EP « Hey girl ! » |
EP « Le grand "M" » |
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. En ce début d'année, nous avons tous en mémoire quelques soirées conviviales ou souvent la danse était de la partie... Durant les années soixante le vinyle était porteur parfois à son verso de conseils « chorégraphiques » pour exécuter les pas à la mode. Je trouve cela émouvant car révélateur de l'aspect interactif du vinyle, les acheteurs plaçaient la galette sur l'électrophone, saisissant d'une main la pochette s'essayaient à danser. Je me souviens ainsi lors d'un repas chez mes parents avoir vu les « anciens » s'essayer au Twist devant le vieil électrophone Thomson... 1. « Anton Letkiss et son orchestre » le nom est déjà évocateur, le verso donne des conseils pour exécuter cette danse je dirais « rurale » à l'aide de minuscules petites photos d'une certaine « Myriam Michelson » 2. Le roi du twist c'était Chubby Checker, n'en déplaise aux « récupérateurs » yé-yé français ! L'interprète (le vrai, méfiez-vous des imitations...) de l'inoubliable « Let's twist again » / « Viens danser le twist » sur le verso de son LP « For twisters only » nous explique en anglais, à condition d'être aussi souples que lui, l'art du twist. Le Madison et son grand « M » eut un peu moins de succès que le Twist durant le début des années soixante mais quelle longévité en revanche ! On le danse toujours dans certaines boîtes ou bals = deux leçons de Madison : 3. Bruce Channel, au dos de son EP « Hey baby » nous donne une première leçon à l'aide d'icônes finalement assez claires... 4. Billy Bridge, chanteur yé-yé typique, au dos de son EP « Le grand M » nous donne une autre version de la chorégraphie de ce Madison qui fit vendre semble-t-il pas mal de disques... |
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En cette période de restriction de lusage du tabac... un petit flash par lintermédiaire du vinyle sur quelques fumeurs célèbres... Il était fréquent, durant les années soixante, de voir un chanteur, surtout de charme, manipuler élégamment une cigarette et jouer avec les volutes de fumée devant les caméras en susurrant (notamment Gilbert Bécaud, Jean-Claude Pascal...) Dautres pochettes de ma collection auraient pu être ajoutées : (Jacques Bertin, Johnny Hallyday, Serge Gainsbourg, etc.) sans compter les fumeurs de pipe (Brassens, Francis Blanche...) ; de cigare (Philippe Clay...) les chanteurs étrangers (Jimi Hendrix..) ; qui tous ont été immortalisés en train de fumer sur une pochette de disque. Parmi les artistes précités, ceci expliquant sans doute cela, ceux qui sont encore vivants ont abandonné cette dangereuse habitude depuis longtemps. Sur la même thématique, pour illustrer lévolution des mentalités, je mettrai en ligne quelques anciennes pubs sur le tabac destinées aux jeunes et particulièrement « fumantes » surtout avec notre regard de 2008... . |
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. Autres vinyles « culte moto » : Compil « Rock rock rock » (MFP 1974) / « Rock anthology » Double compil Mercury (197?)
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