En marge du vinyle, autrefois comme aujourd’hui on trouve un certain nombre d’objets « utilitaires » qui eux aussi peuvent faire l’objet de collections car ils sont finalement parfois esthétiques ou au minimum amusants et porteurs eux aussi de nostalgie pour les plus anciens... D’abord j’évoquerai les différentes variantes de valisettes ou pochettes destinées à contenir les précieux 45 tours au moment où arrivent pour les jeunes de petits électrophones (style Teppaz) qui vont permettre la mobilité et favoriser les mythiques surprises-parties.

1. Cette petite mallette destinée à recevoir les super 45 tours est, comme il se doit à l’époque, recouverte de skaï, elle est finalement assez sophistiquée avec sa petite serrure (je vous dis que les vinyles étaient déjà précieux à l’époque) et son système d’ouverture à soufflet.

2. Autre forme de « pochette à vinyles » dérivée des trousses d’écolier en plastique avec fermeture éclair, à noter un petit motif décoratif kitsch « hot music… »

3. Zafira, la célèbre (pour les initiés) marque notamment de saphirs pour les électrophones vendait cette somptueuse brosse à vinyle : dessus dans une sorte de bakélite et confortable capiton de velours destiné à brosser (soigneusement) les précieux vinyles.

4. Retour fin 90 avec cet objet (non ce n’était pas encore la mode des sex toys !) vendu (cher) dans les conventions de disques et prétendument destiné à supprimer l’électricité statique.* Je n’ai personnellement constaté aucune amélioration mais finalement l’objet intrigue et amuse tellement de personnes de passage chez moi que je ne regrette pas son achat ! Donc on est censé passer la partie garnie de velours sur la surface du vinyle tout en actionnant une sorte de gâchette et cela ferait instantanément disparaître l’électricité statique.

D’autres objets non présentés ici sont à noter, notamment ces curieux « porte-vinyles », inspirés des porte-revues, généralement constitués de tubes fins et souvent décorés soit d’une note de musique, d’une guitare ou de tout autre symbole faisant référence à la musique que l’on trouve finalement fréquemment dans les vide-greniers.

(*) L’électricité statique c’est vraiment difficile, très technique et surtout long à expliquer mais facile à constater. En fait, dans certaines circonstances on est « chargés d’électricité » et la manipulation de certains objets, notamment les disques vinyles, provoque de curieux phénomènes, en l’occurrence des « pétarades » à l’écoute qui peuvent faire penser à un mauvais état du disque mais qui finalement disparaîtront lorsqu’on sera moins « électriques ». C’est normal qu’en tant qu’amateurs de pop-rock on soit si électriques !

Disques "Coup de cœur" n° 2 01/10/08

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Best of The Move		Best of The Box Tops		" Country rock " The Tritons		Twist with the Ventures

Retour sur ces disques qui ne sont pas forcément des disques "de collection" dans le sens où il s'agit de rééditions-florilèges mais après tout se collectionne mais qui sont porteurs pour moi d'un très gros intérêt à l'écoute... The Move… groupe pop injustement peu connu, dans la lignée des Who… J’adorais leur style musical du temps où on entendait certains de leurs morceaux à la radio… Et puis ils tombèrent dans l’oubli, question vinyles on est bien sûr dans l’ultra rare, jusqu’au jour où… je tombai sur cette compil qui me permet depuis de les écouter de nouveau sur vinyle. Bien sûr on peut également via le web auditionner certains MP3 mais c’est tellement mieux sur vinyle ! Pour info the Move se « dilua » dans les années soixante-dix dans le groupe Electric Light Orchestra qui est est d’ailleurs assez sympa à écouter… The Box Tops… ce genre de groupe, que j’évoque dans les galeries « mes premiers SP » est par nature abonné aux 45 tours. Cela s’écoutait d’une oreille distraite mais, avec le temps, les reécouter génère en moi une très forte nostalgie, notamment bien sûr leur grand tube « the Letter » décliné dans de célèbres et prestigieuses adaptations, mais également « Choo choo train » et « Cry like a baby ». Assez curieusement ils s’inspiraient d’un style gospel, notamment dans « I met her in church »… Donc là aussi, plutôt que de fouiller pour récupérer les singles, on peut grâce à cette compil réécouter tous ces succès éphémères dans la foulée d’un seul disque... The Tritons… Ce groupe US eut un certain succès avec une adaptation (de plus) du « Satisfaction » des Stones particulièrement originale et réussie. Je fus donc intéressé lorsque je découvris ce LP sur lequel on découvre d’autres adaptations dans le même style, à savoir une sorte de folk-rock un peu parodique sur les bords. Certes les autres morceaux sont moins réussis que leur « Satisfaction » mais je trouve cela assez sympa à écouter surtout dans l’esprit « désacralisation des classiques pop ». The Ventures… Les instrumentaux, je l’ai déjà écrit sur le site, il n’y a pas mieux pour recréer l’ambiance des années soixante… Moins connus que Shadows et autres, les Ventures sont pourtant mes préférés avec Duane Eddy par leur son plus proche de la pop styles Beatles, Beach Boys and Co. Cette galette, bien qu’éditée relativement sur le tard, est pour moi un vrai régal à écouter, et je ne m’en prive pas !

Quatre disques hors norme (2) 01/11/08

Jacques Brel (LP) +Verso		Jacques Brel (EP)		Jean Le Fennec (LP)		Petula Clark (SP)

	Les disques que je vous présente ici, je ne les possède pas… Ils ont été évoqués par des visiteurs du site me demandant leur estimation. Souvent je n’ai pu satisfaire à leur demande, sachant que je me base sur un certain nombre de ventes pour déterminer une valeur et que la particularité de ces disques est d’être très rares… Reste l’aspect curieux, atypique, de ces disques que je tiens à vous faire partager. Souvent les indications que je fournis sont incomplètes, elles peuvent même être inexactes tant l’origine de ces pièces est souvent obscure, c’est ce qui fait une grande partie de leur intérêt, alors vous pouvez intervenir si vous en savez plus à leur sujet ! Il existe beaucoup d’autres disques de ce type, ne pouvant tout traiter j’ai choisi ceux qui m’ont le plus intéressé, hors de toute recherche de la cotation la plus élevée, c’est le feeling qui a guide ce choix… Les deux premiers disques, consacrés à Jacques Brel, me permettent à ma façon d'évoquer le souvenir de celui qui nous a quittés il y a trente ans maintenant... . 1. – Brel Jacques LP 80 173 Barclay, édition spéciale numérotée et signée (Signalé par Marc V.) Cotation environ 90 euros* Ce disque est une déclinaison de l’album « classique » du grand Jacques, déjà connu sous quatre pochettes différentes, avec la même référence (Les Bourgeois, les Paumés du petit matin…) Cette version n’était pas mentionnée dans les discographies… Probablement un avant-tirage à l’occasion d’un concert… A ne pas confondre avec une autre version pochette blanche, déjà très rare, avec « JACQUES BREL » et le titres des chansons imprimés en capitales et horizontalement sur la pochette, ainsi que trois autres versions avec cette fois-ci des photos de Brel en gros plan sous des angles différents... sans parler d’autre retirages plus récents sous des références différentes… 2. – Brel Jacques EP " Nos amis les mineurs " Ce disque a été réalisé pour les houillères du Pas de Calais à la gloire des mineurs (et sans doute pour la promotion de leur image de marque en 1966). Un texte de Jean Mauduit récité par Jacques Brel sur une musique de Dino Castro. Le tirage fut très réduit… La question qui se pose est le pourquoi Jacques Brel participa à ce disque ? Raison affective ? « Alimentaire » ? Probablement une synthèse des deux… 3. –Jean Le Fennec LP " Phantastic " - Barclay 920.134 - (France, 1969) Ce disque est une vraie curiosité… Tentative musicale psychédélique ultra confidentielle… A ce titre il m’a intéressé. De plus, le graphisme de la pochette est original. C’est sans doute ces raisons qui font que ce vinyle s’est négocié aux alentours de 230 euros alors que son auteur est quasiment inconnu de la plupart… 4. – Petula Clark SP "Petula’s dancing club" (Hula Hawaiiana & dancing in the moonlight, 1963) Marianne Hélène m’a signalé ce disque qu’elle cherche en vain depuis des lustres… Ce disque allemand fut enregistré sous un pseudo, pour une série comme il était parfois d’usage à l’époque. La discographie impressionnante de Petula, composée d’une multitude de EPs (je mettrai en ligne un petit aperçu de tout ce que l’on peut trouver) dont la plupart vu leur grande diffusion ont des cotations assez basse, comporte toutefois quelques pièces rares. Mais ce vinyle est d’un niveau au dessus à mon avis par son originalité.