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« Histoires » de disques
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Tous les mois je vous présente quatre scans autour de deux thématiques : « "Histoires" de disques » et « Nostalgie des années soixante »
À noter, pour les visiteurs "historiques" du site en 2003 et 2004 qu'ils retrouveront certaines photos déjà publiées mais qu'il m'a paru intéressant de conserver en permanence sur le site : |
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Oh Yeah ! En 1966 une chanson fit l’effet d’une véritable bombe ! Le terme n’est pas exagéré, le courant dit «yé-yé» explosa suite aux «Elucubrations d’Antoine» [*]. Les jeunes, entraient d’une certaine façon dans le monde des adultes qu’ils allaient ébranler en 68... Elle eut un rôle détonateur pour un nouvelle guerre des générations. Elle ouvrit en quelque sorte la voie à un nouveau contenu pour les chansons destinées aux jeunes qui s’ouvraient à l’actualité sociale, politique... Pour la première fois, hormis les chanteurs de la génération précédente, style Rive-gauche, un texte non conformiste d’un artiste jeune va avoir une énorme diffusion. Par sa simplicité il va toucher une large audience. Antoine accumule les provocations tous azimuts. D’abord les cheveux... Certes les cheveux longs étaient déjà pour les garçons le signe d’une certaine contestation. Mais ceux d’Antoine dépassent en longueur ce qu’on n’a jamais vu jusqu’ici ! Il se déclare beatnik, un terme nouveau en France. Par là même il renie ses prédécesseurs yé-yé... Son look avec chemise à fleurs, etc complète le tableau détonant ! Son statut de «centralien» fait le contre-pied par avance aux habituelles accusations de «débilité» relativement aux vedettes de SLC. Quelque part il renie son niveau culturel ! Les jeunes lauréats brillants comme lui, normalement, la société les montre en exemple aux cancres, il chamboule toutes les valeurs de l’époque ! Quant au contenu des paroles des «Elucubrations», au niveau artistique pur, il ne s’agit pas bien sûr d’un chef-d’oeuvre. Mais Antoine Murracioli a eu le talent d’être là au bon moment, d’exprimer d’une façon fédératrice, cet inconscient collectif, cette révolte que la jeunesse du baby-boom sentait poindre en elle... Dans cette chanson, même de façon superficielle, symbolique, les anciens (H Horner), le pouvoir parental, sont brocardés. Plus grave, l’icône institutionnelle des jeunes Johnny, est «mis en cage à Médrano». Evoquer «La pilule» certes aujourd’hui cela paraît anodin mais l’utiliser en ces temps maintenant lointains était un délit pénal ! Lors de ses tout premiers concerts Antoine, accompagné par les Problèmes, jouait à fond son rôle de provocateur. Lorsqu’il chantait «Les Elucubrations» il demandait au public : «qui est pour ?», ensuite : «qui est contre ?» A ceux qui levaient alors la main il déclarait : «vous n’aimez pas cette chanson, mais vous venez quand même de payer pour l’écouter !» Souvent cela se terminait par une bagarre générale, c’est dire si la question était sensible ! Pour illustrer l’impact qu’eut cette chanson, la liste des parodies, critiques, par le biais de chansons est révélatrice sans parler des articles de presse et chroniques radio moralisatrices. Elle eut, paradoxalement, un effet commercial positif en relançant le marché du disque, offrant de nouveaux créneaux musicaux. Elle augmenta donc les profits de ceux qu’indirectement elle dénonçait. Johnny Hallyday. En tête des disques anti-Elucubrations il y eut bien sûr Johnny qui, semble-t-il poussé par ses producteurs, se déclara officiellement vexé par les paroles et y répondit. On devrait écrire «y fit répondre» vu, comme à l’habitude, que c’est un de ses «nègres» qui composa «Cheveux longs Idées courtes» [*]. Cela va relancer la carrière de Johnny en lui redonnant du punch, cette fois-ci en contestant... les contestataires. Lui aussi prit un virage grâce à cette chanson, il se plaça d’une certaine façon «à droite», place qu’il occupe jusqu’à nos jours... Personne, ensuite, ne fut surpris de son absence en 1968... A travers «Cheveux longs idées courtes» (1966) apparaît le clivage idéologique entre une vision conservatrice de la société et cette révolte baby-boom qui allait ébranler la France. Le mouvement rock initial, théoriquement en révolte contre la société, récupéré, devient souvent en fait un de ses défenseurs (Presley, Hallyday). Des chanteurs plus anciens comme Hugues Aufray et le plus confidentiel Graëme Allwright certes reprenaient en français des chansons américaines mais se gardaient bien d’entrer dans des sujets de contestation typiquement français... «Les Antoineries» de Pierre Gilbert. La majorité silencieuse qui commençait tout juste à tolérer Johnny bien sûr tirait à boulets rouges. Pour illustrer cela le disque «Antoineries» (1966) de Pierre Gilbert. Violence du ton mais aussi, tout en dénonçant, prendre sa part du gâteau médiatique. L’autorité du père bafouée est remise en avant : un bon fils devait obéir à son père, lui ressembler "vestimentalement" du moins, écouter les mêmes musiques que lui et surtout ne pas se mêler des choses des grands : la politique entre autres. «Travaille, fais du sport et tais-toi.» Tout ce qui apparaît comme efféminé est intolérable, à cette époque l’homosexualité était un délit... Donc avoir son fils chevelu, par rapport à ses collègues de boulot, amis, voisins, signifiait qu’on n’arrivait pas à faire la loi chez soi... Duo Jacques Martin/Jean Yanne : «Les émancipations d’Alphonse» (1966) [*] Une autre facette de la guerre des générations est la réaction tout aussi violente des anciens «contestataires» de la chanson française de l’époque. On les attaque, les dépasse sur le domaine qui leur était exclusivement réservé ainsi qu’aux chansonniers «de quoi ils se mêlent ces m...... !». Le disque publié par Jacques Martin et Jean Yanne illustre finalement cette convergence des «progressistes» (pour l’époque car ils étaient finalement très modérés) et de la majorité dite silencieuse : tous contre Antoine ! A noter que la diffusion confidentielle de ce disque démontre qui a gagné la bataille, au moins au niveau médiatique. Jacques Brel. Dans le même esprit que précédemment «Le grand Jacques (Brel)» lui aussi mit son grain de sel. Certes il n’évoque pas directement «Les Elucubrations». Sa nouvelle version de 1967 des «Bonbons» [*] prend de la hauteur, à l’image du personnage et évoque les jeunes trublions au sens large. «J’écoute pousser mes cheveux» «Je crie Paix au Vietnam...» (il prend alors un air débile) «Car enfin j’ai mes opinioooons !» Bien vu, même si c’est injuste d’englober tous les jeunes dans une accusation d’engagement politique pour-suivre-la-mode. Oui à certains moment on écoutait pousser nos cheveux... Comme les autres adultes Brel se sent remis en question. De la même façon qu’au début des événements de 68 les adultes «nouvelle-chanson-d’après-guerre» vont tout d’abord critiquer... pour ensuite prendre précipitamment le train en marche. Illustration par le petit bout de la lorgnette, Brel va quelques mois plus tard, (comme Johnny !) lui aussi laisser pousser ses cheveux et probablement lui aussi «les écouter pousser en jouant au jeune.» . Edouard Dans le milieu artistique d’autres jeunes artistes ambitieux, qui malgré souvent un travail acharné galèrent et n’arrivent pas à percer, perçoivent ce phénomène avec amertume. Cette nouvelle vedette qui brûle les étapes avec des chansons presque improvisées, écrites en quelques minutes, quelle injustice ! L’un d’entre eux, Michel Rivat, fait d’une pierre deux coups. Il veut exprimer son amertume, lui qui pour l’instant n’arrive pas à percer et essaie, comme tous les autres, de surfer sur la vague contestatrice tout en la dénonçant. Il créa donc ce personnage d’Edouard, caricature de la caricature, avec son immense perruque jusqu’au sol. Le curieux est que nous le percevions plus comme un autre chanteur dans le style d’Antoine que comme un véritable contradicteur ! Le producteur d’Antoine intente à Rivat un projet de plagiat, il est vrai que «Les hallucinations d’Edouard» (1966) [*] sont vraiment un copié-collé des «Elucubrations». Difficile de payer des droits d’auteur d’une chanson qu’on conteste... Le disque fut retiré du marché mais une grande quantité fut diffusée et deux autres 45 tours d’Edouard furent publiés. L’un d’entre eux «N’aie pas peur Antoinette» est une sorte de réponse à Antoine à l’interdiction du vinyle précédent. Rivat, dont la notoriété augmenta dans le milieu artistique finit par travailler avec Joe Dassin (finie la contestation). Il y avait également des vedettes yé-yé établies de qualité. Elles avaient sû se démarquer des autres par une image contestataire, moins médiatique qu’Antoine certes, mais avec des créations de qualité plus en prise avec la réalité sociologique. Ceux que Christian Eudeline nomme dans son livre «Anti yé-yé» se sentent eux aussi victimes d’une sorte d’injustice. Eux aussi sont dépassés dans leur créneau que je nommerai «pré-contestataire». Stella. j’aimais bien quand, avec impertinence elle critiquait par exemple Verchuren «Le Dylan Auvergnat». Elle eut aussi droit à des diatribes violentes ! Elle sut se créer une petite notoriété le temps de quelques EPs insolents mais aussi pleins de fraîcheur... C’était finalement prémonitoire ce style de chansons, et injuste qu’elle se soit fait damer le pion par Antoine. Elle avait autant, sinon plus de talent. Elle se laisse aller dans une de ses chansons fin 66 : «Beatniks d’occasion». Là aussi prémonition par l’évocation de l’engagement «occasionnel» d’Antoine comme on va le voir par la suite. Le fait que notre élucubreur se pavane à Paris dans un roadster Triumph l’irrite au plus haut point. C’est pour elle incompatible avec le statut de beatnik, elle répète à chaque couplet de la chanson. Un peu léger comme argumentation mais on est dans le yé-yé ! Plus tard Stella tira un trait sur cette «Saga-SLC». Elle rencontre et devient la compagne de Christian Vander, leader charismatique du fabuleux Magma. Surtout elle joue un rôle majeur dans l’évolution du groupe. A partir de l’album mythique «Mekanik Destruktïv Kommandoh» en 1973, elle crée un nouveau son par l’utilisation des voix. Ronnie Bird. Lui c’était par son style musical et son look qu’il détonait. Lui aussi j’adorais et je continue d’ailleurs de l’écouter. (Voir «Mes mythes sixties»). Il n’arrive pas à dépasser une notoriété limitée, dans son cas aussi c’est injuste. L’explosion antoinienne semble focaliser son amertume. Sans doute lui aussi essaie d’en profiter paradoxalement. Toujours est-il qu’il crée en 1966 cette chanson «Chante» [*] qui est finalement assez réussie. Elle synthétise finalement tous les reproches que l’on peut faire : l’amour du fric, la superficialité, les différences sociales... Noël Deschamps. Encore un autre anti-yéyé injustement sur la touche que j’aimais et aime toujours écouter. Son «A six heures c’est fini» évoquait l’impatience de quitter sa journée de boulot. Indirectement elle évoque la vraie vie hors de chez son patron, ce dernier, blasphème à l’époque, est présenté indirectement de façon négative... Dans la même démarche que Ronnie Bird, son alter-ego dans le genre, il crée «Ah si j’avais pensé». «Que l’on m’excuse mais je n’ai cherché qu’à bien chanter»... voilà le problème : le contenu de ce que l’on chante devient très important dorénavant, plus que la qualité d’interprétation ! Il exprime lui aussi un sentiment d'injustice face à ceux "qui font les imbéciles et réussissent" et rejoint un peu, à ce niveau Johnny dans une vision finalement conservatrice.
Evariste. Une autre personnalité intéressante fut dévoilée indirectement par ces «Elucubrations» décidément si fertiles. Evariste, j’ai déjà évoqué ce personnage attachant, pour éviter la redite voici le lien : http://www.vinylmaniaque.com/repertoire5/evariste.html L’idée de base de Joël-Evariste est que, vu qu’il a un cursus universitaire infiniment plus élevé qu’Antoine, qu’il touche un peu la guitare, pas froid aux yeux... pourquoi-pas lui ? En 1967 in crée donc «Connais-tu l’animal qui inventa le calcul intégral ?» Il matérialise également le lien avec les futurs événements de 68 avec la publication durant ce mai si chaud du mythique 45 tours SP autoproduit «La Révolution» avec le dessin de couverture de Wolinski. http://www.vinylmaniaque.com/repertoire6/nostalgie-sixties-reprises-sdm-1.html (voir dans cette page la rubrique «68») On le voit, déjà pas mal de vinyles directement liés aux «Elucubrations» et encore il doit y en avoir d’autres... Mais Antoine, dans le 45 tours qui suit les élucubrations, toujours en 66, eut aussi l’idée de s’autoparodier ! Un jour à la télé, j’aperçois Antoine sur un ring de boxe, en compagnie des Problèmes (Rinaldi arborait un catogan, ce qui, à l’époque est quasiment du jamais vu, à part sur les films de cape et d’épée !) Antoine fait face aux Problèmes, gants de boxe en avant et chante, en duo avec les futurs Charlots «Les contre-élucubrations problématiques» [*]... « Si vos mères avaient connu la pilule vous ne seriez pas là à me casser les pieds... Laissez-moi rire hé hé hé !» Surenchère de provocation médiatique. Marqueting, avec les «vraies chemises à fleurs d’Antoine, méfiez-vous des contrefaçons» que tout ado branché se devait de porter... Une autre chanson du même EP «Je dis ce que je pense et je vis comme je veux» [*] tente de rééditer le succès des «Elucubrations». Nouvelle provocation, à la fin la dorénavant vedette crie un tonitruant « Eh Merde» !» qui là aussi fait monter la tension encore plus haut. Certaines radios imposèrent la réalisation d’une version spéciale dans la quelle le mot de Cambronne fut supprimé... Charme des années gauliennes... J’ai vraiment le sentiment qu’autour de cette chanson, ce sont tous les jeunes de 66 qui commençaient à élucubrer pour s’éclater deux ans plus tard. Quoi qu’on en pense, à l’image de ce bouillonnement de la jeunesse, quelque chose à changé dans la chanson populaire... Il y eut l’arrivée dans la foulée, donc toujours en 66 de Jacques Dutronc, avec notamment son «Et Moi Et Moi» [*] , en constant rapport avec l’actualité. «Je suis tout nu dans mon bain, avec une fille qui me nettoie» encore une volée de protestations des biens pensants. Ce génial duo Lanzmann-Dutronc aurait-il pu s’éclater librement avant ? Michel Polnareff, le beatnik typique à ses débuts et son «Amour avec toi» en remet une couche. La qualité de beaucoup de textes va en s'améliorant, leur contenu de plus en plus dérangeant... De nombreux adultes furent encore scandalisés, demander directement à une jeune fille de faire l’amour avec elle... shocking ! Une nouvelle ère de la chanson populaire est née mais surtout révèle que la jeunesse française change profondément... S’affirme de plus en plus... Michel Delpech avec son «Inventaire 66» [*] essaie, sans se mouiller de suivre le courant. Il crée, via cette chanson, une sorte de résumé à la Prévert de cette année folle. A la fin de chaque couplet il chante, d'un ton excédé : "Et toujours le meme président", cela résume bien la situation, l'immobilisme social... Nino Ferrer aurait-il pu commettre son «Mao et moa ?» en 67 et bien d'autres vont suivre de plus en plus virulentes car cela va aller en empirant ! Et Antoine ? Une fois encore il crée la surprise, mais pas dans le sens auquel on s’attend. Pour résumer il raccourcit ses cheveux et se met à chanter de façon totalement consensuelle. A l’époque je ne comprenais pas et ne devais pas être le seul. Il a expliqué plus tard que ce personnage d’Antoine provocateur «n’était pas lui». Il souffrait du fait que des gens le détestaient et il est allé vers eux avec son nouveau répertoire ultra commercial... «beatnik d’occasion», Stella avait vu juste... Il entame progressivement une carrière de globe-trotteur, sorte de Nicolas Hulot intermittent, revenant en France faire un album, de temps en temps, pour remplir la cale de son voilier. Là aussi il ne veut pas choquer, dans les films qu’il réalise sur ses voyages il ne montre que de belles choses... il ignore les ravages de la pollution et ne tient pas à les dénoncer... En 1978 il réalise un album finalement intéressant, «Corail Noir», revenant sur le passé avec une nouvelle version «Elucubrations revisited» [*]... Nul doute que ce début de carrière tonitruant, il ne l’oubliera jamais et nous non plus ! Les Problèmes, étaient à l’origine un très bon groupe pop-rock. Les débuts de leur saga avec Antoine furent marqués par une péripétie révélatrice du refus de certains jeunes face aux injustices, dictatures, qui marquaient l’époque. À 17 ans, en 1960, un des membres du groupe, Luis Rego, fuit son pays, le Portugal, afin d'échapper au service militaire en Angola, qui était encore une colonie portugaise. Il débute sa carrière comme musicien dans Les Problèmes. Arrêté pour désertion et emprisonné au Portugal, son nom apparaît dans une chanson écrite pour le soutenir, «Ballade à Luis Rego, prisonnier politique» [*], extraite du premier album du groupe («Antoine rencontre les Problèmes).» Il fut finalement libéré et rejoignit Antoine et les Problèmes. Plus tard, à l’image d’Antoine, ils firent amende honorable à la majorité silencieuse et se mutèrent en Charlots avec le répertoire que l’on connaît. Leur «Chauffe Marcel» symbolise cette démarche retour vers le bal de campagne et la France profonde : gauloiserie fin de banquet, voire même chansons cochonnes, même si parfois on intercalait du Vian. Ils eurent un certain succès cinématrographique dans un style Marx Brothers frenchies. Les personnalités de Rinaldi et de Luis Rego sortirent leur épingle du jeu et firent ce qu’il est convenu d’appeler une belle carrière. |
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Les élucubrations d'Antoine
Ma mère m'a dit, Antoine, fais-toi couper les cheveux, L'autre jour, j'écoute la radio en me réveillant, Mon meilleur ami, si vous le connaissiez, Avec mon petit cousin qui a dix ans, Le juge a dit à Jules, vous avez tué, Tout devrait changer tout le temps, Si je porte des chemises à fleurs, J'ai reçu une lettre de la Présidence |
Cheveux longs et idées courtes
Si monsieur Kennedy Crier dans un micro Écrire sur son blouson Crier c'est une honte Si les mots suffisaient Fait-on pousser du blé |
Les émancipations d'Alphonse
Hiii donc ! Hiii donc ! Hiii donc ! Hiii donc ! Hiii donc ! Hiii donc ! Hiii donc ! |
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Les bonbons (version 67)
Je viens rechercher mes bonbons |
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Chante
Voilà que la chanson devient un vrai concours |
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Les hallucinations d'Edouard
Vous aimez Johnny Hallyday ? Ouais!! |
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Connais-tu l'animal qui inventa le calcul intégral ?
Do you know the beast ? |
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Je dis ce que je pense, je vis comme je veux
Je dis ce que je pense, je vis comme je veux Et merde ! |
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Contre-élucubrations problématiques
Ta mère t'a dit «Antoine, fais-toi couper les cheveux» On le fait rire, hé, hé, hé |
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Et moi, Et moi, Et moi
Sept cent millions de chinois |
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Inventaire 66
Une minijupe, deux bottes Courrèges |
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Elucubrations revisited (1978)
Ma mère m'avait dit de me faire couper les ch'veux J'ai reçu une lettre de la Présidence |
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Balade à Luis Rego, prisonnier politique
Il nous faut partir Pour rien, sans raison. |
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L'amour avec toi
Il est des mots qu'on peut penser Que moi je veux faire l'amour avec toi |
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