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Mes dream-cars sixties |
Mise en ligne 15/05/2013 Cliquer sur chaque photo pour agrandir l'image. |
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1.-2. Facel Vega, c’était une voiture «de vedettes» de l’époque, Bécaud and co... Un client de mon petit artisan de père en possédait une. En culottes courtes, je tournais avec admiration devant le somptueux véhicule garé parfois devant la maison familiale... Plus tard mon admiration pour le propriétaire, industriel local qui traitait ses salariés comme du bétail redescendit vite au plus bas durant la prise de conscience de mai 68... Ceci dit, en terme d’esthétique automobile, je trouve simplement cette carrosserie belle... Ce mélange de modernisme et de classicisme, un peu comme les Rolls Royce de l’époque est pour moi une réussite esthétique absolue... 3. Cette Ford «Vedette» était une des voitures les plus massives qu’on pouvait apercevoir dans ma Dordogne natale... Un vrai char d’assaut avec pourtant des fenêtres assez petites, sortes de hublots... L’une d’entre elles, propriété de l’épicier du petit village de Trémolat (24) finit pourtant l’avant complètement écrasé contre un gros platane des environs... 4. Panhard «junior»... Je me souviens d’un de ces pourtant rares cabriolets garé dans un garage collectif près de la maison familiale de Bergerac. Je ne comprenais pas comment un véhicule aussi laid pouvait avoir du succès, même décapotable... La forme de la caisse me rappelait celle d’une lessiveuse, qu’on utilisait d’ailleurs encore à l’époque dans les foyers modestes... Curieusement, l'angle de vue de la photo ne met pas en avant ce côté inesthétique de l'engin... Il paraît, à l'image des autres "Panhard" que leurs qualités techniques pour l'époque faisaient oublier le look... 5. Ces Jaguar représentaient le véhicule de luxe absolu. Leur ligne même avec le temps reste toujours aussi élégante. Elles continuèrent à rouler même bien après les années soixante. Certains nouveaux modèles actuels de la firme s'inspirent d'ailleurs de ce design. C'était la voiture des vrais bénéficiaires du boom économique de l'après-guerre. Dans Tintin un méchant marchand d’armes en avait une, c’est tout dire... 6, 7. Vespa 400, une des premières voitures «jouets». Ceci dit cette curieuse mécanique fut vendue à un nombre respectable d’exemplaires. Elle était une sorte de voiture sans permis «avec permis» utilisée d’abord par des jeunes puis plus tard par des personnes âgées... Celle-ci, amoureusement restaurée, trônait devant un sympathique vide-greniers à Lalinde en Dordogne... 8. Citroën SM. Cette Citroën Maserati fut présentée comme un bond vers le modernisme. La DS déjà était considérée, même vieillissante comme un grand succès technologique français. Les innovations de cette voiture de luxe faisaient rêver à l’époque. Cette «super DS» préfigurait toutes les avancées techniques qui vont se succéder dans le domaine automobile et en général d’ailleurs... 9. R8 Gordini... Voiture de jeunes déjà évoquée dans la page «voitures branchées». Elle symbolise vraiment une époque où la conduite sportive (ou dit maintenant la violence routière...) était portée aux nues par les médias. L’hécatombe de jeunes tués le soir en revenant de boîte n’y faisait rien, la voiture c’était le progrès... Les usines devaient tourner... Il y avait «la Flash la cigarette des jeunes» et la R8 Gordini «la voiture de sport des jeunes»... 10. Matra Djet... Etrange petit véhicule français qui apparut dans les rues. L’image des premiers protos Matra aux 24 heures du mans, successeurs des confidentielles René Bonnet permit que différents modèles commerciaux soient produits sous le nom «Matra». 11. 12. La Triumph TR4 était vraiment une belle voiture. Sans doute le roadster anglais "grand public" le plus réussi esthétiquement. Les roues à rayons, le tableau de bord en bois, le grondement du moteur, tout y était, la voiture des «swinging sixties» avec les minettes assises sur le coffre... 13. La Ford GT 40, seule des voitures présentées que je ne l’ai jamais côtoyée à l'époque, il aurait fallu pour cela que j’assiste à une épreuve des 24 heures du Mans... Une centaine de ces bolides furent produits par Ford essentiellement pour gagner cette prestigieuse course. Ils finirent par battre Ferrari. Ces monstres arrivaient à atteindre les 400 km/h, n’oublions pas qu’on était dans les années soixante... Cette réplique m’a interpellé car ces voitures symbolisent beaucoup une époque pour moi. En plus ce qui n’est pas toujours évident pour ce type d'engins elles étaient très belles esthétiquement. 14, 15, 16. La MGB... je préférais la TR4 mais cette voiture assez répandue avait également beaucoup de charme... |
Chansons "Ex fans des sixties"
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Il y a également les chansons nostalgiques des années soixante portant sur l'époque en général, bien plus nombreuses bien entendu : "C'est extra" (Léo Ferré), "Dans ma maison d'amour" (Pierre Vassiliu)... Thomas m'a proposé entre autres "Henri Porte des lilas" (Philippe Timsit), "Les vacances au bord de la mer" ( Michel Jonasz). J'ajouterai pour conclure "la Bicyclette" du papé Yves Montand... "Dimanche à Orly" de Gilbert Bécaud, voire du même artiste "Nathalie"... |
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