16 disques 33 tours (LP) + cotations :
|
La première date indique la création du titre, la seconde celle du tirage du vinyle présenté. Référence et cotation (attention les cotations s'entendent état neuf, voir le barème dégressif des cotations en fonction de l'état des disques) Mise en ligne 15/03/09 |
Le cinéma, la télé, les publicitaires, l'ont compris depuis longtemps, les thèmes instrumentaux que l'on entendait sur les radios fréquemment sont devenus des repères sonores, certains ("Apache" des Shadows) symbolisant carrément l'époque. J'ai donc sélectionné ici ceux qui me paraissent, dans mes souvenirs, les plus représentatifs de la période sixties et que je me suis donc débrouillé à dénicher dans les vide-greniers. Il y en a beaucoup d'autres certes, mais écouter bout à bout ces seize intrumentaux équivaut à raconter l'histoire des années soixante tant ils sont emblématiques. | |||
1. Arthur (Guitar Boogie) Smith : un très vieux « truc » génial qui revint « à la mode » périodiquement durant les années soixante. Tous les orchestres de « balloche » un peu branchés se devaient de l’interpréter. 2. « Jeux Interdits » je dirais qu’autrefois c’était un film et une musique, maintenant cela reste une musique dans toutes les têtes, tous les guitaristes, voire clavistes débutants l’ont allègrement massacré pour se faire la main. 3. « Last Night » par the Mar-Kays (ne pas confondre avec les Bar-Kays) est également un morceau des années cinquante qui revint au goût du jour, notamment en France par son utilisation dans l’émission « Salut les copains » durant les sixties. 4. « Apache » que dire… LE morceau sixties interminablement utilisé encore comme fond sonore des documentaires sur la période 1960-1965. Le son si particulier de ces premières guitares électriques reste le symbole de cette période. 5. La télé commençait à se répandre, un certain nombre d’instrumentaux, génériques de ces premiers feuilletons et émissions restent dans toutes les têtes. J’ai choisi celui qui me paraît le plus représentatif, celui qu’on appelait « Interlude » en fait « Endlessly » fond sonore d’un astucieux concept : un petit train dont les wagons portaient les éléments d’un rébus et qui roulait interminablement, dans un paysage de France différent à chaque fois, lorsque, et c’était fréquent, il y avait une panne ou un « trou » entre deux émissions au point qu’il devint le véritable générique de la RTF de l’époque tant on l’entendait souvent… souvent excédés car on attendait la suite de « Belphégor » avec impatience ! 7. « Telstar »… je dirais que si « Apache » n’avait pas existé, les « Tornados » (rien à voir avec la marque d’aspirateurs !) auraient la palme du morceau le plus représentatif de la musique « djeuns » du début sixties. Ce concept « spatial » utilisé également avec talent par les Spotnicks était très évocateur à l’époque où, émerveillés, les gens sortaient devant leur porte le soir pour essayer d’apercevoir ces premiers satellites qui faisaient rêver… 8. Ce « Maria Héléna » et le son si particulier et émouvant des guitares du groupe, dans un style « latino-pop » fédérait toutes les générations et avait beaucoup de succès. 9. J’ai déjà évoqué "Almost Grown", cet instrumental des Small Faces, utilisé également comme musique « d’ambiance » dans l’émission « Salut les Copains » (voir la rubrique « Mes premiers singles »). 10. Herb Alpert et son style « mexicano-pop » avait plusieurs succès intrumentaux à son actif qui marquèrent la musique d’ambiance de la deuxième partie des années soixante. 11. Brian Auger était connu comme accompagnateur de Julie (Jools) Driscoll. C’était un grand instrumentiste sur son orgue Hammond, ce morceau passait souvent sur les radios en fond sonore et illustre le son particulier à l’époque de cet instrument que l’on retrouve également aux débuts de Nice. 12. « Psyché Rock » de Pierre Henri, extrait de l’opus de musique contemporaine « Messe pour un temps présent », musique difficile pour les non initiés mais qui eut son heure de gloire durant les sixties (festival de Royan, etc.) avait la particularité d’être plus écoutable pour un profane que le reste de l’album et surtout d’être vraiment représentatif de l’aspect « techno » avant la lettre de la société, symbole de ce foisonnement artistique d’avant-garde (ciné, musique, technologie) qui triomphait à l’époque. 13. Keith Emerson, qu'on nommait "Le Jimi Hendrix de l'orgue" et son Nice reprirent de façon iconoclaste le thème phare de la comédie musicale de Léonard Berstein. Ce dernier, dit la légende, n'aurait pas apprécié, nous si !!! (voir la rubrique « Mes premiers singles »). 14. Cet « Albatross » faisait rêver, planer, dans les fumées des night-club et ailleurs entre deux Jerks, avec ses sonorités de guitares rappelant curieusement « Interlude ». Ce morceau fut « repris-plagié » (de leur propre aveu) par les Beatles dans le White Album. 15. Beaucoup de gens à l’époque étaient loin d’imaginer que cette bande son était des Beatles tant le style était consensuel mais c’était très agréable à écouter et les radios ne se privaient pas de l’utiliser, de mémoire une émission de France Inter en fin d’après-midi l’utilisait par exemple. 16. « Bourrée » de Jethro Tull, même si le morceau est relativement cool, il n’a rien à voir musicalement avec la danse folklorique française mais plaisait beaucoup aux jeunes par son côté atypique, à l’image d’Albatross. Glisser une musique cool entre des morceaux bien plus pêchus et rock c’était la classe, le luxe des grands groupes… |
. |
ACCUEIL Vinylmaniaque.com
|
|