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Parmi mes pochettes de disques vinyls préférées extraites de ma collection :

16 45 tours 17 cm (EPs) + cotations :
« Sylvie Vartan, France Gall, Gigliola Cinquetti »

J'ai choisi ces pochettes en fonction de critères "affectifs".

Cliquer sur chaque photo pour agrandir l'image.

 Disques classés par année.

Référence et cotation (attention les cotations s'entendent état neuf, voir le barème dégressif des cotations en fonction de l'état des disques)

Sauf mentions contraires les disques sont des pressages français.

Mise en ligne 15/04/09



1. Sylvie Vartan
« Si je chante »
RCA Victor 86 024 M
(01-1964) 12 euros
2. Sylvie Vartan
« Pl. belle pour aller danser »
RCA Victor 86.046 M
(03-1964) 12 euros
3. Sylvie Vartan
« Comme un garçon »
RCA Victor 87.046M
(12-1967) 12 euros
4. Sylvie Vartan
« L'oiseau »
RCA Victor 87.050 M
(02-1968) 12 euros
5. Sylvie Vartan
« Baby capone »
RCA Victor 87.071 M
(07-1968) 12 euros
6. Sylvie Vartan
« La Maritza »
RCA Victor 87.074 M
(12-1968) 12 euros
7. France Gall
« Laisse tomber les filles »
Philips 434.949 BE
(1964) 10 euros
8. France Gall
« Sacré Charlemagne »
Philips 434.962 BE
(1964) 5 euros
9. France Gall
« Attends ou va-t'en »
Philips 437.095 BE
(1965) 10 euros
10. France Gall
« Baby pop »
Philips 437.159 BE
(1966) 10 euros
11. France Gall
« Les sucettes »
Philips 437.229 BE
(1966) 12 euros
12. France Gall
« Chanson indienne »
Philips 437.393 BE
(1968) 20 euros
13. Gigliola Cinquetti
« Non ho l'eta »
Festival FX 45-1385
(1964) 6 euros
14. Gigliola Cinquetti
« L'Italiano »
Festival FX 1400 M
(1964) 10 euros
15. Gigliola Cinquetti
« Chante en français »
Festival FX 1456 M
(1965) 7 euros

16. Gigliola Cinquetti
« Il faut sortir »
Festival FX 1580 M
(1968) 8 euros

Sylvie Vartan… jouait de sa féminité, de sa séduction, ce qui n'était pas le cas de toutes les chanteuses yé-yé… Ses premières apparitions en public étaient catastrophiques tant au point de vue vocal que scénique, ce qui était souvent le cas des chanteurs " twist ". Les vinyles gommaient un partie de ces lacunes par la technique des studios d'enregistrement. Elle a su progressivement acquérir une certaine maîtrise scénique qui lui permit dans les années soixante-dix de faire de nombreuses tournées. Ses disques, du moins certains, se trouvent relativement facilement sur les vide-greniers.

France Gall… Je l'ai vue la première fois sur la télé noir et blanc… On présentait cette nouvelle chanteuse yé-yé " à la voix acidulée " elle chanta ce soir-là " Les rubans et la fleur ". Plus " gna-gna " tu meurs mais mon regard de l'époque était celui d'un ado… bref elle me plaisait beaucoup… Elle aussi jouait de sa féminité et cela marchait… Ses disques mis à part " Sacré Charlemagne " sont plus rares sur les brocantes que les " Vartan ". Son " Sacré Charlemagne ", très grand succès tranche un peu car on est vraiment dans un style comptine pour tout petits. L'équivoque, qui la rendait encore plus séduisante, naquit avec bien sûr " Les sucettes ", féminité oblige elle prétendit ne pas avoir compris le double sens des paroles… mais fit tomber le voile de l'hypocrisie dans son duo avec Maurice Biraud " La petite ", évocation de situations proches de la pédophilie mais qui, curieusement vu l'époque, passait pour de l'humour gaillard.

Gigliola Cinquetti c'était avant tout " Non ho l'eta ", énorme tube qui s'adressait à un large public, des plus jeunes aux adultes. On ne peut la cataloguer yé-yé, même si elle s'adressait en partie à ce public du baby-boom. Sa notoriété fut finalement assez courte, mis à part avec " La Pioggia - l'Orage " qui fit encore un peu parler d'elle.

A noter pour conclure avec ces trois chanteuses, que leurs disques destinés principalement aux jeunes étaient essentiellement des 45 tours, aussi leurs 33 tours des années soixante, bien plus rares, sont très recherchés et donc ont des cotations élevées en général.

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